Glanages dans La Quinzaine Littéraire

Au sommaire du n° 1 121

- Sherko Fatah : Un voleur de Bagdad. - Métailié

- Zsuzsa Bank : Les Jours clairs. - Piranha

- Stuart Nadler : Un été à Bluepoint. - A. Michel

- Ramiro Pinilla : Rien qu' un mort de plus. - Le Temps des cerises

- Mia Couto : La Confession de la lionne. - Métailié - La Pluie ébahie. - Chandeigne

- Ivan Repila : Le ¨Puits. - Denoel

- Andrea Canobbio : Préssentiment. - Gallimard

- Vincent Almendros : Un été. - Minuit

Si voulez en savoir sur un livre, anifestez vous, j' en parlerai en premier.

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Ivan Repila : Le Puits. - Denoel

Avec Le Puits, Ivan Repila, jeune auteur espagnol, fait une entrée fracassante dans le paysage
littéraire contemporain.
Parfois, il ne faut pas craindre les superlatifs.

Extrait de l' art. de Santiago Artozqui.

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Mia Couto : La Confession de la lionne. - Métailié

Mia Couto : La Pluie ébahie. - Chandeigne

Mia Couto poursuit une oeuvre importante, l' une ses plus stimulantes de la littérature africaine
Contemporaine.

... C'est profond, dérangeant, proche du reve, de la saudade, c' est beau comme les aventures de l' enfance, les choses élémentaires que l' on ne peut pas oublier.
Mia Couto met au centre l' impérieuse nécessité des mythes, inadéquats et pourtant nécessaires pour se saisir lucidement du monde contemporain, l' éclairer un peu et l' obscurcir aussitot.
Car "raconter une histoire c' est jeter des ombres sur le feu."

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Zsuzsa BANK : Les jours clairs. - Piranha

"Il faut peu de temps pour comprendre ce mystérieux triangle formé par trois enfants, dans une
petite ville allemande, pendant les années 60 et pour s' imprégner de la délicatesse
magique de leurs relations, entre eux mais aussi avec leur mère."

Extraits de l' art. de Gabrielle Napoli.

bix229 a écrit:: Ivan Repila : Le Puits. - Denoel

Avec Le Puits, Ivan Repila, jeune auteur espagnol, fait une entrée fracassante dans le paysage
littéraire contemporain.
Parfois, il ne faut pas craindre les superlatifs.

Extrait de l' art. de Santiago Artozqui.

Intrigant celui-ci... tu peux en dire plus ?

Ivan REPILA : Le ¨Puits. - Denoel

"L' histoire commence de façon très simple. Deux frères, le Grand et le Petit sont coincés au fond
d' un trou, dans une foret où rodent des loups, sans qu' on sache ni pourquoi ni comment.
Ils n' ont pour toute subsistance qu' un sachet de nourriture, mais le Grand refuse d' y toucher, car ces vivres sont destinés à la mère.

A partir de cces simples él&éments, Repila construit un roman magistrral, un conte cruel et beau
où deux personnalités s' affrontent, emblématiques de deux personnalités, de deux visions du
monde...

[...] Il n' est pas inutile d' insister sur las qualités narratives de ce roman.
Repila surprend le lecteur, le tient en haleine, lui présente des rebondissments inattendus et riche de sens et mele l' onirique et le sordide sans jamais déroger à la logique...
La prose froide de Repila est très réussie. Un tour de force."

Extraits de l' art. de Artozqui.

Henri David Thoreau : Journal, sélection de Michel Granger. Trad. de Brice Matthieussent.

- Le Mot et le reste. - 648 p.

"Le monde curieux que nous habitons est plus merveilleux que pratique, plus beau qu' utile
et doit etre plus admiré et apprécié qu' exploité."

Thoreau (1817-1862) le disait du fond de son Massachussets, et ses lointains petits enfants
français, embusqués contre d' inutiles aéroports, barrages ou Center Parcs, à Notre-Dame-
des-Landes, Sivens, ou Roybon, n' ont pas oublié sa parole.

Ce Journal permet de faire, en compagnie de l' auteur, une expérience de la sensibilité et de
l' intelligence.
Une réussite d' autant que la mise en page donne leur place, ici ou là aux charmants petits croquis de Thoreau, nous rendant le "philosophe des bois" plus émouvant et plus proche.

Extraits de l' art. de Claude Grimal

Zen littéraire Messages : 5257 Inscription le : 24/02/2008 Age : 42

bix229 a écrit:: Henri David Thoreau : Journal, sélection de Michel Granger. Trad. de Brice Matthieussent.
- Le Mot et le reste. - 648 p.

"Le monde curieux que nous habitons est plus merveilleux que pratique, plus beau qu' utile
et doit etre plus admiré et apprécié qu' exploité."

Thoreau (1817-1862) le disait du fond de son Massachussets, et ses lointains petits enfants
français, embusqués contre d' inutiles aéroports, barrages ou Center Parcs, à Notre-Dame-
des-Landes, Sivens, ou Roybon, n' ont pas oublié sa parole.

Ce Journal permet de faire, en compagnie de l' auteur, une expérience de la sensibilité et de
l' intelligence.
Une réussite d' autant que la mise en page donne leur place, ici ou là aux charmants petits croquis de Thoreau, nous rendant le "philosophe des bois" plus émouvant et plus proche.

Extraits de l' art. de Claude Grimal

J'ai vu ce livre à la librairie aujourd'hui. Vaut-il le détour...? Y a-t-il quelque chose qui se dégage comme un matériau littéraire de grande valeur dans ces mêmes pages?

Impossible, Jack, de te dire si ce livre t' interessera sans l' avoir lu.
Et surtout, sans que tu l' aies lu !
Déjà le sujet, peut t' éloigner. Sauf bien entendu si le style en tire le meilleur parti.
Et puis on le devine, c' est une fable qui met en opposition deux forces contraires.
Pour en savoir un peu plus, j' ai jeté un coup d' oeil sur Google. Dans l' ensemble, le livre fait l' unanimité.
A une exeption près où l' auteur de l' article reproche au livre de manquer de magie, compte tenu
justement d' un un tel sujet...

Au sommaire du n° 1 122

- Adam Phillips : Devenir Freud. - L' Olivier/Penser Rever

- Eleanor Caton (Nouvelle Zélande) : Les Luminaires. - Buchet-Chastel

- Bernard Malamud : Le Meilleur. - Rivages

- Olivier Casiot : Providence. - P.O.L.

- Cristina Comencini : Lucy. - Grasset

- Christina Wolf : Mon nouveau siècles. - Seuil

- Michèle Lesbre : Chemins. - Sabine Wespieser

- John Burnside : L'eté des noyés. - Métailié

John Burnside : L' Eté des noyés. - Métailié

"Je ne suis pas folle... mais je m' habitue au fait que dans ma maison, il y a des ombres dans
les plis de toutes les couvertures, des frémissements imperceptibles dans le moindre verre
d' eau... Et, certains jours, de minuscules, presque infimes poches d' apocalypse dans l' étoffe
de ce monde, pretes à crever et me surprendre où que je sois."

Ainsi s' ouvre et s' achève le sixième roman de J. Burnside, L' Eté des noyés, véritable invitation moins à comprendre les faits troublants qui font la matière du roman qj' à voir et accepter les manifestations presque invisibles d' un autre monde, celui de l' imaginaire, de la poésie, des mythes et des "fables morales."

Ce qui compte, n' est pas ce qu' on devient, mais la transformation elle-meme.

Extraits de l' art. d' Ella Balaert

Tu es terrible Bix... ce dernier livre a l'air génial aussi...

Sujet: Re: Glanages dans La Quinzaine Littéraire Mar 3 Mar 2015 - 16:32

- Mary Costello : Academy Street. - Seuil

- Nadine Gordimer : Les Saisons de la vie. - Grasset

- Sonallah Ibrahim : Le Gel. - Actes Sud

- Mohmmed El-Bisatie : Un dernier verre de thé. - Actes Sud

_ Naguib Mahfouz : Les Noces du Palais. - Actes Sud

- Joel Roussez :Temps divers ou Le jardin varié des jours. - Héros-Limite

- Christophe Bataille : L' Exxpérience. - Grasset

- Phil Klay : Fin de saison. - Gallmeister

- Katja Petrowskaia : Peut etre Esther. - Seuil

- Juan Carlos Mondragon : Bruxelles piano-bar. - Seuil

- Laurent Danchin et André Roumieux : Artaud et l' asile. - Séguier

- Hésiode : Théogonie. - Fayard

- Sei Shonagon : Notes de chevet. - Citadelles et Mazenod

- Dino Risi : Mes monstres. Mémoires. - De Fallois/L' Age d' homme

Sujet: Re: Glanages dans La Quinzaine Littéraire Mar 3 Mar 2015 - 19:05

Glanages dans La Quinzaine Littéraire - Page 46 Katja10

Katja Petrowskaia : Peut-etre Esther : Seuil

Reconstituer un arbre géologique n' est pas à la portée du premier venu. Ce n' est pas qu' une
question de compétence ou de patience.
Parfois, l' arbre s' est dégarni et des noms manquent, des histoires aussi. Ainsi pour K. Petrowskaia.
une de ses grands-mères s' est peut etre appelée Esther.

Art. de Norbert Czarny

Sujet: Re: Glanages dans La Quinzaine Littéraire Mer 4 Mar 2015 - 23:08

Glanages dans La Quinzaine Littéraire - Page 46 Stasiu11

Andrzej Stasiuk : Un sentiment de perte. - Actes Sud

Grochow est le nom d' un quartier de Varsovie, l' une de ces périphéries construites après la seconde
Guerre Mondiale à proximité des usines.
C' est ausii le titre original du dernier livre de Stasiuk.

... Si Stasiuk nous touche quand il nous parles des humains, il parvient à nous bouleverser au sujet
d' un animal...
L' humour noir de l' auteur transparait quand il compare l' état de son animal à celui des humains
dont on ne sait comment descendre le cercueil du 8e étage.
Le dernier paragraphe est bouleversant de beauté.

» Glanages .......
» Pourquoi lisez-vous? Qu'attendez-vous de la lecture?
» Un top 10 littéraire?
» le bar: ici on papote!
» Nouvelle