Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 R.J. Ellory

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Harelde
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MessageSujet: Re: R.J. Ellory    R.J. Ellory  - Page 4 EmptyLun 4 Fév 2013 - 11:31

Epi a écrit:
Harelde a écrit:
Une fin à la mord moi le nœud dans laquelle l’auteur nous annonce que l’auteur des meurtres n’est pas celui que les indices indiquaient.
C'est bizarrre, autant je me souviens bien de l'histoire en général, autant la fin m'échappe, je l'ai complètement oubliée et serais bien incapable de dire qui est le meurtrier. La fin serait donc ratée de ce point de vue. Mais dans mon souvenir, ça reste une bonne lecture globalement parce qu'elle m'a tenue en haleine tout le long sans faiblir, et c'est ce que j'attends surtout de ce genre de lecture.
Probablement pas la lecture la plus indiquée dans mon cas : lire le récit les corps d'enfants mutilés alors que je suis avec ma femme en salle d'accouchement à attendre un heureux évènement... J'étais pas dans le trip !
jypeurien
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MessageSujet: Re: R.J. Ellory    R.J. Ellory  - Page 4 EmptyLun 4 Fév 2013 - 11:46

Ca je peux le comprendre oui, tu n'as pas choisi le bon moment pour le lire !
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MessageSujet: Re: R.J. Ellory    R.J. Ellory  - Page 4 EmptyLun 4 Fév 2013 - 17:36

La fin est en effet pas terrible question twist

Par contre, ce n'est pas si gore que ça je trouve !
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mimi54
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MessageSujet: Re: R.J. Ellory    R.J. Ellory  - Page 4 EmptyLun 4 Fév 2013 - 19:34

J'ai de la peine, car j'aime beaucoup Ellory; en tout cas ce que j'en ai lu. J'ai hâte de le relire.
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MessageSujet: Re: R.J. Ellory    R.J. Ellory  - Page 4 EmptyMer 6 Fév 2013 - 10:34

Ne vous en faites pas : c'était peut-être simplement pas le bon moment pour ce genre de lecture.
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MessageSujet: Re: R.J. Ellory    R.J. Ellory  - Page 4 EmptyVen 8 Fév 2013 - 19:35

Les anonymes

L’objet livre, malgré sa couverture souple, est lourd, lourd à tenir dans les mains, trop lourd pour être mis dans une poche ou dans un sac ...
C’est mieux ainsi, ce n’est pas une lecture de transport, d’attente à la caisse d’une grande surface, de plage …
Ce n’est pas une lecture ordinaire …
D’ailleurs si je devais donner un seul mot pour définir cette lecture, j’emploierai ce mot « lourd ».
Pas dans le sens péjoratif, non, pas dut tout, lourd de sens, lourd de contenu, lourd de vécu, lourd de mots …
Citation :
« Pendant quelques instants, il se sentit écrasé, comme si le poids de ces événements suffisait à le clouer sur place. »

Chaque mot est pesé, soupesé, imprimé dans le paragraphe, lui-même contenu dans la page, elle-même dans le livre. Chaque mot compte, chaque mot est réfléchi … Ce n’est pas ce genre de livre que vous pouvez lire vite, en survolant les lignes … Impossible !
Chaque mot s’emboîte dans ce réseau, ce puzzle qui se met en place petit à petit …

Les phrases courtes parfois, comme un coup de poing avec des passages à la ligne pour rythmer le tout.
D’autres plus longues, pour l’état nerveux des personnages, l’angoisse qui s’installe, les questions, la description des faits …

Une écriture puissante, qui dérange parfois tant vous sentez que les événements vous échappent et que vous êtes ballotés, manipulés comme les personnages du livre.

Un roman à deux entrées.

L’enquête d’une part avec Miller, un simple flic, sans famille, humain, terriblement humain, pugnace, le genre d’homme qui veut comprendre, qui ne lâchera pas .
Un policier avec ses faiblesses, ses questionnements, ses erreurs, sa solitude qui lui colle à la peau mais aussi sa volonté de sauver ce qui peut être sauvé, même s’il passe son temps à se demander quoi …
Un homme qui nous fait partager l’angoisse qui monte, ses peurs, ses tiraillements, son humanité, sa grande humanité …
Un homme qui ne sait plus qui croire, que croire, que penser, un homme envahi par le doute chaque fois que l’évidence semble faire jour …

Citation :
« Faire confiance ne veut pas dire être d’accord. »
«…ce sentiment qu’il ne savait presque rien et que tant d’autres personnes en savaient plus que lui. »
Une voix off qui nous distille des événements, des choix, des ressentis, des informations au compte-gouttes. Ces pages m’ont pris du temps à la lecture … J’ai revisité l’histoire des Etats- Unis, la tentative d’assassinat contre Reagan, la drogue et la CIA au Nicaragua … j’étais comme Miller, je voulais comprendre, aller plus loin, analyser, savoir … Alors je mettais le livre sur mode « pause » et j’ingurgitais sur un moteur de recherche des pages et des pages d’information pour voir si l’auteur disait vrai ou pas …

Et puis, omniprésents, ces « Anonymes » ….

Citation :
« Ici, on est tout seuls. Nous sommes des invisibles, ceux qui peuvent disparaître en une fraction de seconde. Personne ne sera là pour poser des questions … »
« Je suis ce que je suis, ce que j’ai l’air d’être et ce que les autres veulent que je sois. Surtout, je ne suis plus l’homme que j’étais. »
« Je ne suis plus là ….comme si je n’y avais même jamais été. »

Ces personnes dont on ne sait rien ou presque (et quand on croit savoir, on ne sait plus …),
des personnes qui existent sans exister,
des personnes qui vivent simplement, comme le commun des mortels jusqu’au jour où …

…. jusqu’au jour où tout bascule, vite, si vite, sans explication, sans que cela peine quiconque puisqu’ils sont, la plupart du temps, sans famille …
On pourrait croire que ces gens n’ont jamais existé … les oublier, d’ailleurs pourquoi se poser des questions puisque personne n’en réclame et que si on creuse, on se heurte à des portes closes, à du vide ?

C’était sans compter sur Miller …
Je me suis attachée à ces pas, je l’ai suivi, accompagné, soutenu, je lui ai murmuré « Ne lâche pas, crois en toi … Si tu ne le fais pas pour toi, fais le pour eux ... » Bien sûr, je prenais le risque de découvrir la vérité, une vérité pas toujours belle à voir, pas toujours aisée à comprendre …

Mais cela, je vous le laisse découvrir ….
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MessageSujet: Re: R.J. Ellory    R.J. Ellory  - Page 4 EmptyVen 8 Fév 2013 - 19:37

Seul le silence



Lorsqu’on tourne la dernière page de ce livre, on reste assis un long moment, comme hébété, habité par le contenu saisissant de ce roman, l’écriture « coup de poing » de son auteur.

Tout au long des pages on voit grandir un enfant, il se pose des questions, il est tourmenté, il est tellement mal parce que son vécu va « au-delà du malheur » ... on voudrait pouvoir l'aider, lui dire: "laisse toi aller, dis ce qui ne va pas …" mais on ne peut pas...Alors on l'accompagne dans sa quête folle, dans ses démarches qui se retournent parfois contre lui ... Je crois pouvoir écrire que l'on souffre avec lui ... et de ce fait ... on ne ressort pas tout à fait indemne de cette lecture ... ou du moins pas indifférent.....

Bien sûr, parfois, on trouve que c’est « un peu trop », qu’il est difficilement envisageable que tant d’horreurs s’abattent sur une même et seule personne … Pourtant lorsqu’on se penche un tant soit peu sur l’histoire personnelle de R.J.Ellory, on s’aperçoit que pour lui « la vie n’est pas un long fleuve tranquille ». Cet homme a une importante « part d’ombre », une approche particulière de la solitude (orphelinat, prison), des expériences qui l’ont marqué au « fer rouge ». Il cite d’ailleurs avant de commencer son livre, Cynthia Ozick « Ce que nous nous rappelons de notre enfance nous nous le rappelons pour toujours-fantômes permanents, estampés, écrits, imprimés, éternellement vus. »
Il est hanté par son passé et écrire doit l’aider à éliminer ses fantômes personnels ….
Citation :
« Alors écris le livre »
« Le livre ? »
« Celui que les gens comme toi ont toujours en eux »
Cet échange (page 252), montre, à mon avis, combien, R.J.Ellory porte « l’écriture » en lui.

Joseph Vaughan, son héros, est hanté par son enfance, par un premier meurtre resté sans réponse, par ce passé qui lui colle à la peau même lorsqu’il essaie de s’éloigner.
Trente quatre chapitres se succèdent, où Joseph s’exprime, raconte ce qu’il vit. Parfois quelques pages en italiques, une voix off qui reprend des événements évoqués ou pas par Joseph, qui décortique les pensées, qui analyse, qui nous chuchote à l’oreille.
Cette voix off, nous permet de pénétrer dans l’intimité de Joseph, de fouiller avec lui son âme, on est silencieux, immobile pour mieux l’écouter.
J’ai (forcément) apprécié son institutrice qui lui dit : «
Citation :
Écrire est un don, monsieur Vaughan, et nier son importance, ou faire autre chose qu’utiliser ses capacités, serait une erreur grave et lourde de sens. »
Elle est peut-être une des rares personnes à avoir compris Joseph, à lui permettre de ne pas sombrer. Joseph qui veut « récupérer » sa vie, qui ne sait plus où, comment, pour quoi (en deux mots) vivre, Joseph qui voudrait se soulager du fardeau du chagrin et pouvoir continuer la route, libéré, mais qui ne peut pas, tant le passé le poursuit ….


L’écriture nous happe, nous englobe, comme des serres d’angoisse qui se mettent à nous retenir fermement. On a du mal à s’échapper pour faire autre chose et lorsqu’on pose ce livre, en cours de lecture, Joseph est encore « présent » en nous.

R.J.Ellory réussit à nous « faire toucher du doigt » le mal-être de son personnage principal. Cela va presque plus loin que de l’empathie, l’écriture est telle que ce Joseph est « en nous ».
C’est douloureux. Parfois, on voudrait avoir le courage de lui dire : «Lâche-moi, prends ta vie en mains, je ne veux plus t’écouter, te lire…» mais ce n’est pas possible, une fois commencé, ce livre s’impose à vous et vous n’avez plus envie de le poser, à part pour « souffler » de temps en temps avant de mieux reprendre la route aux côté de Joseph ….
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MessageSujet: Re: R.J. Ellory    R.J. Ellory  - Page 4 EmptyVen 8 Fév 2013 - 19:39

Les Anges de New York


Il s’appelle Frank Parrish.

Il va vous coller à la peau dès que vous aurez fait sa connaissance et ne plus vous lâcher (ou le contraire ? C’est peut-être vous qui ne voudrez pas l’abandonner …)
C’est lui, le cœur du roman, lui qui vous noue le ventre, vous fait sourire, frémir, que vous avez envie de disputer ou d’accompagner parfois.
Lui, qui, hanté par ses démons, doit rencontrer une psy, à la demande de ses supérieurs, lui qui est sans cesse sur la corde raide, entre ce qui est autorisé (dans le cadre de son travail) et ce qu’il se permet de faire (car il a des intuitions et il veut aller au bout de ses suppositions).

Une fois encore, avec Ellory, l’intrigue en elle-même n’est que prétexte, excuse pour mieux vous emmener dans les méandres de l’âme humaine …. vous promener au plus profond d’un homme blessé, en proie aux doutes ou aux certitudes (sans savoir comment les justifier), un policier qui semble avoir tout raté : son boulot, sa vie de couple, ses relations avec ses enfants, sa santé … comment peut-il exorciser ses démons ? Qu’est ce qui raccroche un tel homme à la vie ? Et nous ? Qu’avons-nous fait de la nôtre ?

Citation :
«Vous est-il jamais venu à l’idée que c’était peut-être le boulot qui m’avait choisi ? »
« Les ombres ne sont que des ombres. Elles ne peuvent pas nous faire de mal tant qu’on ne les prend pas pour autre chose. Mais quand on commence à le faire … eh bien, on finit par leur donner des dents et des griffes, et alors elles finissent par nous avoir….
»

Parrish est-il entré dans la police parce qu’il le souhaitait réellement ou pour mieux comprendre son père (ancien policier qui a été assassiné)?
Pourtant….
Citation :
« Il y avait des choses qu’il valait mieux ne pas savoir, même quand on les savait. »
« Quand les gens font les choses de la mauvaise manière, ils peuvent les faire pour les bonnes raisons. »
Découvrir qui a été réellement son père …. Est-ce que ce sera vraiment une bonne chose ?
Est-il nécessaire de tout savoir pour « grandir », faire son deuil?

De quoi a-t-il peur ? De lui, des autres ; de ce qu’il va découvrir sur son père, sur lui-même ? De son passé, du présent, de l’avenir, de la vie tout simplement ? Ses entretiens avec la psy, même si parfois il les tourne en dérision pour mieux s’échapper, vont-ils l’aider à mieux se comprendre, à retrouver l’estime de soi qui lui manque tant ?

La construction du roman alterne entre l’enquête et les rencontres que Frank a avec la psychothérapeute, nous obligeant à des pauses dans notre lecture linéaire des faits.
Ces dialogues nous offrent alors la possibilité de mieux cerner l’homme, de mieux nous approprier ce qu’il est, nous donnant le souhait de lui tendre la main …. tout en sachant que ce genre d’individu aura d’immenses difficultés à admettre qu’il a besoin d’être soutenu, aimé, compris …

L’écriture de Roger Jon Ellory est forte, puissante, porteuse de questions, proposant une approche de la vie et des institutions policières à New-York, sur les relations dans un couple lorsque le travail prend toute la place (trop?), sur les rapports entre les collègues quand la communication manque, sur le regard personnel « entre soi et soi » parce que parfois l’homme ne sait plus qui il est, ce qu’il veut, ce qu’il souhaite ….
Le rythme est soutenu, s’accélérant très nettement dans les dernières pages.

Une lecture que j’ai énormément appréciée même si elle m’a semblé moins colossale que certaines autres œuvres du même auteur.

NB : Ses héros tourmentés ne lui ressemblent-ils pas un peu ?
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chrisdusud
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MessageSujet: Re: R.J. Ellory    R.J. Ellory  - Page 4 EmptyVen 8 Fév 2013 - 20:00

Magnifiques commentaires cassiopée !
je viens de démarrer "seul le silence" et j'ai hâte de m'y plonger.
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MessageSujet: Re: R.J. Ellory    R.J. Ellory  - Page 4 EmptySam 9 Fév 2013 - 8:53

Merci Cassiopée : quels commentaires ! Tu donnes envie de lire d'autres Ellory.
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Marko
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MessageSujet: Re: R.J. Ellory    R.J. Ellory  - Page 4 EmptyLun 14 Oct 2013 - 12:12

Ellory revient enfin au roman noir après Seul le silence avec Mauvaise Étoile. Le thème est très alléchant.
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MessageSujet: Re: R.J. Ellory    R.J. Ellory  - Page 4 EmptyLun 14 Oct 2013 - 17:08

J’ai lu « Seul le silence » il y a déjà quelques temps et moi aussi sur le moment j’ai trouvé que c’était un des meilleurs polars-thriller que j’avais lu depuis longtemps. Un polar qui avait enfin du coffre et qui ne faisait pas seulement du polar. J’avais envie de lire d’autres livres de lui mais quand j’ai lu le condensé de « Vendetta » et de « Les anonymes » ça ne m’a rien dit du tout. La mafia, la politique…. « Les anges de New-York » me tente bien après vous avoir lu. Quelqu’un a lu « Mauvaise étoile » ?
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Marko
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MessageSujet: Re: R.J. Ellory    R.J. Ellory  - Page 4 EmptyLun 14 Oct 2013 - 20:29

Il vient à peine de sortir. Je vais m'y mettre.
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MessageSujet: Re: R.J. Ellory    R.J. Ellory  - Page 4 EmptyLun 3 Fév 2014 - 1:05

Mauvaise étoile
traduit de l'anglais par Fabrice Pointeau ( Bad Signs)

En exergue:
Né sous une mauvaise étoile,
Je suis à terre depuis que j'ai commencé à ramper.
Sans ce manque de chance,
Je n'aurais jamais eu de chance du tout.

Born Under a Bad Sign ( T. Jones Booker/William Bell)

Les premières lignes:
A environ vingt-cinq ans, Carole Kempner avait fréquenté assez d'hommes pour ne plus connaître autre chose que la déception. Elle avait eu deux fils de deux misérables bons à rien qui semblaient déficients à tous les égards. L'un était idiot et irréfléchi, l'autre était purement et simplement cinglé.
Elliott , l'aîné de ses deux enfants, était né le 2 janvier 1946. Son père, Kyle Danziger, était un employé pétrolier de passage qui avait traversé la vie de Carole aussi rapidement qu'un mauvais coup de vent...
Quant à la venue au monde de Clarence, son autre fils, ç'avait été une autre histoire. Il avait été conçu- tout juste huit mois après la naissance d'Elliott- lors d'un moment d'ivresse, qu'elle avait aussitôt regretté. Elle avait touché le fond, et les choses ne s'étaient guère arrangées par la suite. Disons simplement que l'enfance des garçons serait empreinte de violence et de furie.
Pour commencer, le père de Clarence- Jimmy Luckman- avait tué Carole par un froid matin d'hiver sous les yeux des deux garçons.

Oups. Et c'est parti...C'est parti pour un nouveau genre chez Ellory, le road movie.
Car effectivement, ça partait mal pour ces deux demi-frères, et ça ne va pas s'arranger.
Mais.. ils ne sont pas seuls dans cette histoire , et tous ceux- ou presque-qu'ils rencontrent sont assez mal partis aussi.
Tous ces personnages sont construits, tous ont une histoire, et c'est la grande force de Ellory de ne jamais laisser personne en rade. Enfin, certains ont un chemin assez court, je dirais, mais c'est la loi du genre.

Alors..bien sûr, on peut faire la fine bouche. Se dire en le refermant que tout cela est un peu..trop habilement construit. Que toute cette violence est un brin répétitive.
Que.. rien du tout.
Surtout qu'il est bien difficile de lâcher ce bouquin une fois qu'on l'a commencé.
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MessageSujet: Re: R.J. Ellory    R.J. Ellory  - Page 4 EmptySam 11 Oct 2014 - 15:49

Les Anonymes
R.J. Ellory


J'avais beaucoup aimé Seul Le Silence, qui avait su mettre en place une vraie atmosphère, des personnages avec une épaisseur. Du coup, j'ai été un peu déçue par celui-là que j'ai eu du mal à terminer. J'ai trouvé que l'histoire se trainait en longueur et qu'elle était finalement plutôt convenue, prévisible. Je vois peut être trop de polars ou alors j'en ai lu un peu trop ce qui me rend blasée. On verra bien, il me reste à lire The Anniversary Man de lui sur mes étagères.
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MessageSujet: Re: R.J. Ellory    R.J. Ellory  - Page 4 Empty

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