Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 Cormac McCarthy

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MessageSujet: Cormac McCarthy   Cormac McCarthy EmptyMar 27 Fév 2007 - 18:22

Cormac McCarthy Cormac10

Cormac Mc Carthy est né en 1933. Il est consideré comme un écrivain majeur de la littérature américaine aux côtés de Don De Lillo, Thomas Pynchon et Philip Roth. On le compare régulièrement à William Faulkner.

"Non, ce pays n'est pas pour le vieil homme." Cormac Mc Carthy

Quelque part dans le désert, entre Mexique et Texas, Llewelyn Moss, un chasseur amateur, tombe par hasard sur le résultat d 'un affrontement sanglant entre trafiquants de drogue.
Près des voitures aux carrosseries perforées à l'arme automatique,il découvre des cadavres, des armes, de l'héroïne et plus de deux millions de dollars en liquide.Conscient du danger auquel il s'expose, Moss s'empare de l'argent.
Mais c'est sans compter sur l'acharnement de certains à vouloir récupérer ce qui leur appartient.
Commence alors pour Moss et sa jeune femme une longue cavale, de routes désertes en motels minables, traqués simultanément par une horde de meurtriers, un tueur à gages ancien officier des Forces Spéciales et surtout d'un meurtrier psychopathe dont l'arme de prédilection est un pistolet d'abattoir.

En filigrane du récit se surimposent les réflexions du shérif Bell, représentant de la loi au bord de la retraite, qui tente d'établir la lumière sur le sillage sanglant laissé derrière Moss et ses poursuivants.
Bell, au cours des monologues qui jalonnent le cours de son investigation, s 'interroge sur les causes et les motivations de sa carrière et surtout sur la déliquescence du monde moderne ou violence et matérialisme vont de pair. Bell, qui a combattu en Europe pendant la deuxième guerre mondiale et qui n'a pas fini de régler ses comptes avec les vieux démons de son passé, ne comprend plus la société actuelle, ses dérives, ses outrances et sa cruauté : « Voilà que la semaine dernière on a trouvé un couple en Californie qui louait des chambres à des vieux et après ça ils les tuaient et les enterraient dans la cour et encaissaient les mensualités de leur pension. Ils commençaient par les torturer. Je me demande pourquoi. Peut-être que leur télé était en panne. »

Le dernier roman de Cormac Mc Carthy est un roman très noir, un road-movie crépusculaire, un portrait ténébreux de l'Amérique contemporaine, un western moderne où le fracas des armes automatiques se déchaîne sous l' éclairage au néon des interstates.
Non, décidément, ce pays n'est pas pour le vieil homme.

Bibliographie

Citation :
Index: (cliquez sur les numéros de page pour y accéder directement)
1965 Le Gardien du verger,
1968 L'Obscurité du dehors, Page 1,
1974 Un enfant de dieu, Page 9,
1979 Suttree, Pages 12, 13,
1985 Méridien de sang,
1992 De si jolis chevaux,
1994 Le Grand Passage, Page 5,
1998 Des villes dans la plaine,
2005 Non, ce pays n'est pas pour le vieil homme, Pages 1, 5, 6, 9, 10
2006 La Route, Pages 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14,

Citation :
mise à jour le 23/10/2013, page 14
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MessageSujet: Re: Cormac McCarthy   Cormac McCarthy EmptyMer 13 Fév 2008 - 13:16

La route...je le veux sans attendre...
Je n'en entends que des échos plus qu'élogieux.

Grande discussion hier soir sur Cormac Mac Carthy...des gens en qui j'ai toute confiance m'ont dit qu'il fallait tout lire de Cormac Mac Carthy...et depuis son premier livre...notamment L'obscurité du dehors, Méridien de sang, Suttree ...
Les quatre sont donc inscrits dans ma LAL!
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MessageSujet: Re: Cormac McCarthy   Cormac McCarthy EmptySam 16 Fév 2008 - 17:59

Je suis en train de lire L’Obscurité du dehors. Je pense même avec peu de pages lus, que c’est un des plus grands écrivains à l’heure actuelle. Je ne serai pas étonner de le voir un jour nobélisé (enfin si il se décoince un peu parce que ces derniers temps^^)

On est plongé dans une atmosphère glauque, une digestion des lieux communs, des écritures contemporaines. On sent l'influence de la littérature européenne, notamment celle de Beckett.

Dans L’Obscurité du dehors , le postulat est un taudis habité par un couple incestueux, un frère et une sœur. Un bébé abandonné sur de la mousse dans une clairière. Les mouvements dans l'espace d'un colporteur.

L'écriture est oralisé, il y a un une intégration de quasi-didascalies, comme des indications sur les mouvements des personnages. Les points de vue s'entrecroisent, personnage interne, narrateur externe. Les espaces se croisent, se décroisent, se recoupent, créent des univers, des projections, etc.

J'ai vu qu'il avait sorti un livre récemment, il n'est donc pas à mort. Je tiens donc à saluer ce genre d'écriture assez salutaire dans les périodes désertiques et consensuelles actuelles. Les espaces de créations littéraires sont assez rares pour les souligner, et les soutenir.
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MessageSujet: Re: Cormac McCarthy   Cormac McCarthy EmptySam 16 Fév 2008 - 18:06

Le Bibliomane a écrit:
On le compare régulièrement à William Faulkner.

Je dois dire que je n'en suis pas étonné, j'ai assez rapidement pensé notamment au Sanctuaire de Faulkner quand j'ai commencé L’Obscurité du dehors .

On est un peu dans le même univers miséreux, on y retrouve les taudis, les espaces clos et exclus de la société.

Les mêmes confrontations de monde, etc.

Il faudrait que je me penche sur ce type d'écriture, je pense qu'il y a des parallèles à faire avec notre écriture réaliste. Il y a une vraie digestion, une vraie réappropriation de nos topoï, de notre littérature. Ce qui prouve qu'il y a encore une littérature possible, puisque dans une certaine mesure c'est une continuité de la Littérature.

"On crée de nouveaux champs en digérant les anciens."
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MessageSujet: Re: Cormac McCarthy   Cormac McCarthy EmptySam 16 Fév 2008 - 20:32

Je suis en train de lire La route, le Prix Pulitzer...

Je suis sonnée...Je fais moi aussi La route...
Je vous en parlerai davantage quand je l'aurai terminé...mais je crois bien pouvoir dire "chef-d'oeuvre"...
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MessageSujet: Re: Cormac McCarthy   Cormac McCarthy EmptyVen 22 Fév 2008 - 17:03

LA ROUTE
Prix Pulitzer 2007

Mes pauvres mots ne sauront jamais traduire l’hommage que je voudrais rendre à ce magnifique roman.

Dans un monde apocalyptique, ou plutôt après l’apocalypse, un homme et son petit garçon cheminent sur la route, en direction du Sud, de la mer, poussant devant eux un caddie où ils entreposent de dérisoires objets, des détritus qui leur permettent de survivre.

« Du temps en sursis et un monde en sursis et des yeux en sursis pour le pleurer. »

« Il y avait toujours une part de lui-même qui souhaitait que ce fût fini. »

« Elle est bleue ?
La mer ? J’en sais rien. Elle l’était. »

Il n’y a rien d’autre à faire que marcher…sur la route…mus par l’espoir faible de trouver un peu mieux ailleurs, par la peur d’être rattrapés par des « méchants » en hordes effrayantes, par la nécessité de trouver çà et là des restes de nourriture.

Que s’est-il passé ?...On ne le sait…J’ai imaginé une explosion atomique. Le soleil ne parvient plus à éclairer vraiment un monde recouvert de cendres, il ne fait jour que quelques heures, le froid est redoutable, souvent accompagné de pluie ou de neige.

« Les nuits obscures au-delà de l’obscur et les jours chaque jour plus gris que celui d’avant. »

« Le froid et le silence. Les cendres du monde défunt emportées çà et là dans le vide sur les vents froids et profanes. Emportées au loin et dispersées et emportées encore plus loin. Toute chose coupée de son fondement. Sans support dans l’air chargé de cendre. Soutenue par un souffle, tremblante et brève. »

« Des haies au bord de la route il ne restait que des rangées de ronces noires et tordues. »

Le père est malade, l’enfant au bord de l’épuisement et malgré tout il faut avancer… toujours…En se défiant du danger, en le bravant chaque fois qu’il le faut…
Le père a un revolver…dont il faut parfois servir...

« Il faut que tu me parles.
D’accord.
Tu voulais savoir à quoi ressemblent les méchants. Maintenant tu le sais. Ca pourrait se reproduire. Mon rôle c’est de prendre soin de toi. Celui qui te touche, je le tue. Tu comprends ?
Oui.
Il était assis, encapuchonné dans la couverture. Au bout d’un moment il leva la tête. On est encore les gentils ? dit-il.
Oui. On est encore les gentils.
Et on le sera toujours.
Oui. Toujours.
D’accord. »

Ce revolver, avec ses deux balles, il faut aussi envisager de le retourner contre soi-même…

Vous lisez peut-être ces lignes et vous demandez ce qui peut bien motiver une telle lecture ? Sachez qu’une fois lue la première page, vous ne pouvez plus quitter ce texte envoûtant. La terrible route est pourtant longue et les jours se ressemblent mais vous brûlez de savoir, page après page, ce qu’il advient quotidiennement de l’homme et de l’enfant.
Le récit est remarquablement construit. Entrecoupé de dialogues entre le père et l’enfant, graves et bouleversants dans leur sobriété.
La langue est admirable. Elle assène par moment des lignes d’anthologie…

« Il ne savait qu’une chose, que l’enfant était son garant. Il dit : S’il n’est pas la parole de Dieu, Dieu n’a jamais parlé. »

« Il resta agenouillé dans les cendres. Il leva son visage vers le jour pâlissant. Il chuchota : Es-tu là ? Vais-je te voir enfin ? As-tu un cou que je puisse t’étrangler ? As-tu un cœur ? Maudit sois tu pour l’éternité as-tu une âme ? Oh Dieu, chuchotait-il. Oh Dieu. »

«Il n’y a pas de Dieu, et nous sommes ses prophètes»

« Sur cette route il n’y a pas d’homme du Verbe. Ils sont partis et m’ont laissé seul. Ils ont emporté le monde avec eux. Question : Quelle différence y a-t-il entre ne sera jamais et n’a jamais été ? »

Et moi qui dis toujours que je n’aime pas les romans de science-fiction !...
Et moi qui dis toujours que je ne me sens pas particulièrement attirée par la Littérature américaine !
Je vous dis que ce livre est un chef-d’œuvre…et j’espère qu’il trouvera en France, comme il les a trouvés en Amérique, des lecteurs nombreux et enthousiastes malgré sa noirceur absolue.

L’unique lumière de ce roman c’est l’enfant, pur et bon et généreux : il veut partager toujours, avec son père, ave ceux qu’ils rencontrent, un enfant, un homme foudroyé, un vieillard usé…
L’enfant est lucide et courageux…En dépit de tout, il comprend, accepte,, garde confiance en son père et continue en finissant toujours, malgré les difficultés et les questionnements, à dire « D’accord »…

« Il s’assit à côté de lui et caressa ses pâles cheveux emmêlés. Calice d’or, bon pour abriter un dieu. S’il te plaît, ne me dis pas comment l’histoire va finir. »

« Il y avait des moments où il était pris d’irrésistibles sanglots quand il regardait l’enfant dormir mais ce n’était pas à cause de la mort. Il n’était pas sûr de savoir à cause de quoi mais il pensait que c’était à cause de la beauté ou à cause de la bonté. »

(Un vieil homme au père) :
« Quand j’ai vu ce garçon j’ai cru que j’étais mort.
Vous avez cru que c’était un ange ?
Je ne savais pas qui il était. Je ne pensais pas revoir un enfant. Je ne savais pas que ça arriverait.
Et si je vous disais que c’est un dieu. »


Dernière édition par coline le Ven 29 Fév 2008 - 14:27, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Cormac McCarthy   Cormac McCarthy EmptyVen 29 Fév 2008 - 14:22

Cormac Mac Carthy . La route
J'ai du mal à croire que vous ne vous soyez pas jetés plus massivement sur ce roman qui est en train de descendre dans les pages de notre forum.

Jérôme Garcin dans l’Obs :
« C'est un taiseux doublé d'un solitaire ombrageux. Aussi méfiant, sauvage et routard que ses personnages. A 74 ans, Cormac McCarthy est de la famille des Pynchon et Salinger. Il n'accorde pas d'interview et recycle ses mêmes photos en noir et blanc de cow-boy du Nouveau-Mexique. A côté, Gracq passait pour un philanthrope volubile. »

Pourquoi ne s’exprime-t-il pas davantage ?
« Ca n’est pas bon pour la tête. Vous les journalistes, vous marchez d’un côté de la rue, nous de l’autre. »

Comment lui sont venus ces rêves d’apocalypse?
« Nous étions à El Paso, dans un motel. Mon fils John (il a huit ans) s’était endormi. J’entendais le bruit des trains, qui ajoutait à l’impression de solitude. J’ai songé, en regardant par la fenêtre, que cette ville, un jour, ne serait plus. J’avais devant moi l’image de la ville en feu, en cendres. J’ai pris des notes sur un carnet. Et, quelques semaines plus tard, je me souviens que je me trouvais en Irlande, et je n’avais plus deux pages de notes, mais tout un livre. »
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MessageSujet: Re: Cormac McCarthy   Cormac McCarthy EmptyLun 17 Mar 2008 - 13:40

A croire que les grands préfèrent fuir le système de vente qu'on voudrait leur imposer...

Je crois qu'il y a des leçons à en tirer...
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MessageSujet: Re: Cormac McCarthy   Cormac McCarthy EmptyLun 17 Mar 2008 - 13:51

Lekhan, est-ce que tu as lu La route ou un autre roman encore de Cormac Mc Carthy?...
Je voudrais en lire un autre...
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MessageSujet: Re: Cormac McCarthy   Cormac McCarthy EmptyLun 17 Mar 2008 - 13:57

L'Obscurité du Dehors oui. Je suis sous le charme du décharnement de ses personnages, de la stylisation de son écriture. Il y a du style, ça vit, ça pousse, ça cri. On est plongé dans la misère, le pas grand-chose, et puis ça marche aussi. Ça avance de rencontre en rencontre. Suspendu dans le pas grand-chose, dans le pire...

J'en donne un extrait:

Citation :
Il ne s’était pas remis à pleuvoir. Il s’y attendait pourtant avec cette obscurité épaisse et sans étoiles, tandis qu’il avançait sur une route qu’il ne pouvait voir et à travers un bois que rien ne hantait qu’il put entendre.
Quand il entra dans la clairière une petite lune incandescente sortit des nuages pour l’accueillir à la maison. Il n’y avait pas de lumières dans la cabane. Il s’arrêta un instant avec la crémaillère de ses côtes qui se soulevait et s’abaissait.

C'est édité en poche chez Points-Seuil pour 6 euros environ si ma mémoire est bonne.
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MessageSujet: Re: Cormac McCarthy   Cormac McCarthy EmptyLun 17 Mar 2008 - 14:32

OK..Alors je continuerai avec L'obscurité du dehors...Un ami me l'a déjà recommandé...
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MessageSujet: Re: Cormac McCarthy   Cormac McCarthy EmptyLun 17 Mar 2008 - 20:41

La route
John Hillcoat devrait réaliser le film (avec Charlize Theron et Viggo Mortensen au générique)
Cormac McCarthy Morten10
Viggo Mortensen
Cormac McCarthy Charli10
Charlize Theron

Wink Dépêchez-vous de le lire!... Very Happy
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MessageSujet: Re: Cormac McCarthy   Cormac McCarthy EmptyMer 26 Mar 2008 - 15:08

La route

L'apocalypse a eu lieu. Nous ne saurons jamais ce qui s'est passé mais le monde est couvert de cendres, les arbres sont morts, il fait froid, sombre, il n'y plus d'oiseaux dans les airs, plus de poissons dans les mers, plus aucune trace de vie si ce n'est celles de quelques hommes. Combien en reste-t-il ? Peu importe. L'homme est un prédateur avant tout. Beaucoup de méchants et peu de gentils. L'homme, on l'épie et on le tue et on le vole et on le mange aussi. L'homme, on l'évite et on en a peur.

Sur la route, depuis des années, un homme et le petit, poussant un caddie et portant des sacs à dos. Il n'y a plus d'avant ni d'après, juste l'instant présent qui est celui de la survie.
En quelques mots, le décor est planté et ne nous quittera plus.

Cormac McCarthy, à la plume âpre et concise, nous entraîne dans un récit crépusculaire impressionnant de justesse. Difficile de mettre des mots sur ce roman magnifique qui prend aux tripes et qui émeut. Puissant.

Merci Coline.
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MessageSujet: Re: Cormac McCarthy   Cormac McCarthy EmptyMer 26 Mar 2008 - 16:03

sentinelle a écrit:
Cormac McCarthy, à la plume âpre et concise, nous entraîne dans un récit crépusculaire impressionnant de justesse. Difficile de mettre des mots sur ce roman magnifique qui prend aux tripes et qui émeut. Puissant.
Ouf...m'a l'air sacrément puissant ce roman effectivement!
Vite que le Speedy le lise pour que je lui pique rapido. Je sens que ça va me plaire miammiam
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MessageSujet: Re: Cormac McCarthy   Cormac McCarthy EmptyMer 26 Mar 2008 - 16:06

Ce roman a des allures de grands classiques de la littérature : impérissable oui
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