Patrick Poivre d'Arvor

Qui ne connait pas PPDA, dés lors je pense qu'une biographie simple suffira... Je prendrai le premier paragraphe de l'article qui lui est consacré sur Wikipédia...



Patrick Poivre d'Arvor (nom de naissance Patrick Poivre), surnommé PPDA, né le 20 septembre 1947 à Reims dans la Marne, est un journaliste et écrivain français. Il est le présentateur-vedette du journal télévisé de 20 heures de TF1 depuis 1987.

Il est également directeur délégué à l’information de cette chaîne depuis 1989 et membre du club Le Siècle.

PPDA et moi: "Mode MY LIFE ON" Notre "liaison" vient à peine de commencer, elle a débuté sagement des amies étaient fans de sa littérature et moi franchement plein d'à priori: je me demandais ce qu'il pouvait bien écrire "le monsieur dans la lucarne qui avait jamais l'air de rigoler".

Au mois de mars, j'ai lu son premier roman, écrit à l'age de 16 ans: "Les enfants de l'aube"

L'histoire de la fugue de deux adolescents qui s'aiment et décident de vivre leur vie... L'intrigue est ultra classique il n'en reste pas moins qu'il se dégage de cette première oeuvre quelque chose, il y a un style, une sensibilité, et l'écrivain méritait bien une seconde chance...

Le hasard à fait que je me suis retrouvé à lire le polémique "Elle n'était pas d'ici".

Polémique car ce court ouvrage reprend la correspondance de l'homme après que sa fille Solenn victime d'anorexie mentale se soit suicidée en se jetant sous un métro en juillet 1995.

Personnellement j'ai adoré (oui j'aime de plus en plus ce genre de récit où des hommes et des femmes se livrent comme ça- l'écriture comme exutoire... Ici c'est fait avec beaucoup de pudeur et il ne reste au final que l'Amour d'un père pour sa fille)

PPDA endosse par ailleurs une forme de responsabilité dans le choix de sa fille, ces premiers romans traitent du suicide...

J'ai ensuite lu "Deux amants" qui effectivement raconte l'histoire d'une fillette qui découvre au bord d'une falaise en Cornouailles, les corps de deux personnes un homme et une femme qui ont mis fin à leurs jours. Avec son frère elle part pour la france, dont les deux personnes sont originaires, pour comprendre les motifs de l'acte qu'elle suppose romanesque et qui alimentent avec son frère leurs fantasmes de jeunes adolescents.


J'ai terminé avant hier "Lettres à l'absente".

Encore une recueil de lettres écrites cette fois avant la mort de Solenn alors que celle ci devait entrer à l'hopital pour faire soigner sa maladie et qu'elle était en isolement thérapeutique, dans l'impossibilité de voir ces proches à qui elle manquait...

Là aussi récit superbe, où le journaliste livre plus que sa vie avec sa fille: ces impressions sur sa vie de tous les jours, l'actualité mondiale...

Vraiment trés bien, reflétant une grande culture en plus de la sensibilité déjà remarquée précédemment.

Là je viens de débuter son dernier roman écrit avec son frère Olivier (avec qui il a écrit dékà plusieurs livre- sa femme Véronique a aussi écrit un livre à porpos de Solenn.)

Je viendrai vous en reparler si vous me l'autorisez...

Même si PPDA me hérisse le poil au plus haut point, je ne suis pas sectaire Tu es le bienvenu pour parler de ce qui te tiens à coeur...seulement, je ne serai sans doute pas très active sur ce fil, ce qui ne veut pas dire que je ne lirai pas, loin de là!!!

Comme Chatperlipopette, PPDA me hérisse le poil (pour rester poli) ; ce que j’ai vu de lui ressemble bigrement, au mieux, à de l’impudeur agrémentée d’une dose d’arrogance abondement saupoudrée de mégalomanie et maladroitement camouflée par de la fausse humilité …ce qui ne me donne pas franchement envie de le lire.

Néanmoins, tu as le droit de parler de cet auteur en bien, personne ici ne t’en empêchera et son fil sera traité de la même façon que tous les autres.

Chatperlipopette a écrit:

Même si PPDA me hérisse le poil au plus haut point, je ne suis pas sectaire Tu es le bienvenu pour parler de ce qui te tiens à coeur...seulement, je ne serai sans doute pas très active sur ce fil, ce qui ne veut pas dire que je ne lirai pas, loin de là!!!

Je dirais la même chose... :)

Je vous copie colle: une petite chronique que j'ai écrite pour ma bibliothèque municipale.

Pour « J’ai tant rêvé de toi » Patrick Poivre d’Arvor s’associe une fois de plus avec son frère Olivier et nous conte l’histoire de Youki , une jeune anorexique, qui part à Prague, faire la connaissance de son père, un poète célèbre. L’artiste a construit sa renommée sur les derniers instants Robert Desnos, qu’il a veillé jusqu’à sa mort, et dont il a fait publier le dernier poème.

Les détracteurs du présentateur vedette, relèveront la similitude qui fait une fois encore de l’héroïne de ce nouveau livre, une incarnation de sa fille Solenn, décédée dans des circonstances dramatiques, et à qui ce livre est effectivement dédicacé.

Cela se révélerait affreusement réducteur et reviendrait à passer à coté d’une part de l’évocation de la Tchécoslovaquie et d’autre part, de celle de Robert Desnos, un de nos grands poètes français dont les écrits hantent ce roman.

Je n'avais jamais lu de livre de PPDA avant j'ai tant rêver de toi. J'ai eu un véritable coup de coeur pour ce livre car il va bien au delà comme le disait ludo28 d'une incarnation de sa fille. C'est roman ou nous naviguons entre la destruction et la reconstruction de cette jeune femme qui parcours une ville si riche en histoire alors que la protagoniste ne connais pas au fond elle même son propre passé. Père inconnu seulement esquisser par les descriptions de sa mère. A travers se roman se mêle également l'Histoire Le printemps de Prague, la libération des camps de concentration avec Desnos.
J'ai également apprécié de la part des écrivains les vers de Desnos que j'avais oublié dont ceux la:

LA FOURMI

Une fourmi de dix-huit mètres
Avec un chapeau sur la tête,
Ça n'existe pas, ça n'existe pas.
Une fourmi traînant un char
Plein de pingouins et de canards,
Ça n'existe pas, ça n'existe pas.
Une fourmi parlant français,
Parlant latin et javanais,
Ça n'existe pas, ça n'existe pas.
Eh! pourquoi pas?

Je recommande vivement ce livre que nous apprécions ou pas le personnage public de PPDA.

Je viens de finir j'ai tant rêvé de toi, et j'ai beaucoup apprécié
Voici mon avis:

Je suis depuis longtemps le travail littéraire de Patrick Poivre d’Arvor, et lis assez régulièrement ses livres. J’aime sa façon d’écrire, et sa façon de mettre en lumière des personnages complexes et torturés. C’est la curiosité qui m’a poussée vers ce livre écrit à 4 mains. Le style ne m’a pas déçue ; il y a une belle homogénéité d’écriture ; à aucun moment je n’ai eu l’occasion de me dire « tiens, là, ils ont échangé leurs plumes, ce n’est plus le même qui écrit ! ». C’est lors d’une dédicace que j’ai acquis ce livre.
De courts chapitres, des phrases bien construites en font une lecture agréable et reposante.

Cette fois, les auteurs emmènent le lecteur à Prague sur les traces de Robert Desnos, poète Français mort en déportation , par le biais d’un autre poète Pavel Kampa, Tchèque, qui a bien connu Robert Desnos .Ce dernier fait l’objet d’une thèse de littérature ;Youki, afin de mener à bien la fin de son travail rend visite au poète Tchèque, mais va surtout à la rencontre de son passé……..

Les auteurs ont lis beaucoup d’eux –même dans ce roman. En effet, le thème de l’anorexie est omniprésent. Youki en est atteinte, tout comme l’était Solen, la fille d‘un des auteurs. Le roman lui est d’ailleurs dédié ; l’hommage est touchant, et en tout cas plus apaisé que les précédents écrits de l’auteur. Ce personnage tourmenté, à la recherche d’un père dont l’identité lui sera révélé par sa mère à l’agonie, est attachante.

Par ailleurs, j’ai trouvé les références historiques et littéraires juste s et bien dosées, bien que ma sensibilité à la poésie soit plus que maigrelette. Le titre constitue les premiers vers d’un poème de Robert Desnos écrit en déportation avant de mourir.

L’issue de l’histoire, est surprenante, et le suspens bien entretenu.

Les deux frères écrivent presque toujours à deux . Olivier a-t-il une activité littéraire en solo ?