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Messages : 6465 Inscription le : 28/04/2010 Age : 49 Localisation : Yvelines
Sujet: Giacomo Puccini Ven 8 Oct 2010 - 14:01
Citation :
Giacomo Antonio Domenico Michele Secondo Maria Puccini (né le 22 décembre 1858 à Lucca en Italie, mort le 29 novembre 1924 à Bruxelles en Belgique) est un compositeur italien. Il est considéré comme l'un des plus grands compositeurs de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle.
Citation :
Giacomo, deuxième du nom, est né le 22 décembre 1858 à Lucques dans une famille aisée, mais non fortunée. Il était le premier garçon d’une famille de sept enfants, cinq sœurs aînées et un frère, de cinq ans son cadet. Il poursuivit à une ou deux exceptions près les mêmes études musicales que ses illustres aïeux.
Il est issu d'une famille de longue tradition musicale dans laquelle cinq générations de musiciens se sont succédé: tous musiciens d'église et connus par les nombreuses compositions des Tasches. On compte trente-deux œuvres à leur actif.
Après la mort de son père, qui survient alors qu'il n'a que cinq ans, il est envoyé auprès de son oncle Fortunato Magi pour étudier; celui-ci le considère comme un élève peu doué et indiscipliné.
Par la suite, il devient organiste à l'église. L'inspiration pour l'opéra lui vient seulement lors d'une représentation de l'Aïda de Verdi qu'Angeloni, un de ses professeurs au conservatoire, lui fit découvrir lors de la représentation à Pise le 11 mars 1876. De 1880 à 1883, il étudie au conservatoire de Milan, où il est l'élève d'Amilcare Ponchielli et d'Antonio Bazzini.
En 1882, Puccini participe à un concours d'écriture lancé par la maison Sonzogno en 1883, pour un opéra en un acte. Bien qu'il ne remporte pas le prix avec Le Villi, ce premier opéra sera représenté en 1884 au Teatro Dal Verme de Milan, grâce à l'aide de Ponchielli et Ferdinando Fontana, et contribuera à attirer l'attention de l'éditeur Ricordi qui lui commandera un nouvel opéra, Edgar. C'est à cette époque que Puccini rencontre Elvira Gemignani (24 ans) qui deviendra sa femme et lui donnera un fils, Tonio. Malheureusement, Elvira est mariée... ce qui ne l'empêche pas de tenter sa chance. Le mari, peu soupçonneux et souvent absent, ne se méfie pas du jeune homme qui accepte avec joie de donner des cours de piano à l'épouse quand elle le lui demande (Puccini, après le succès des Villi, commence à se faire une excellente réputation). Les deux "tourtereaux" dissimulent mal leur liaison, de sorte que tout Lucca est au courant du scandale sauf le mari trompé. Le climat devenant lourd cependant, Puccini achète une villa à Torre del Lago (bien appartenant aujourd'hui à la petite-fille du compositeur), où il résidera la plus grande partie de sa vie, accompagné d'Elvira. Aussi, la critique sera-t-elle assez ironique lorsqu' Edgar, son deuxième opéra, sera représenté (avec succès), puisque l'intrigue présente beaucoup de points communs avec cette aventure vaudevillesque.
Son troisième opéra, Manon Lescaut, fut non seulement un succès, mais également le point de départ d'une collaboration fructueuse avec les librettistes Luigi Illica et Giuseppe Giacosa, qui travaillèrent avec lui sur les trois opéras suivants.
En 1896, il compose un opéra, La Bohème adapté des Scènes de la vie de bohème d' Henri Murger. Il est considéré comme l'un des meilleurs opéras romantiques. Bien qu’il contienne certains des airs les plus populaires de son répertoire, ses audaces harmoniques et dramatiques, tranchant avec le sentimentalisme de Manon Lescaut, ne parvinrent pas à séduire le public de la première qui a lieu le 1er février (malgré la direction irréprochable d'Arturo Toscanini). Les représentations suivantes assurèrent cependant au compositeur un succès mondial (sauf auprès des critiques qui préférèrent l'année suivante la version, au demeurant fort bonne, de Leoncavallo aujourd'hui supplantée par celle de Puccini), qui ne fut pas démenti.
En 1900, Tosca, représente pour Puccini la première approche du vérisme ; l'œuvre est marquée par la ferveur nationaliste, mais elle relate un drame amoureux sans s’engager sur le terrain idéologique comme les opéras de Verdi. Le contraste entre La Bohème et Tosca est tel que Puccini essuie un cinglant revers. Heureusement, lorsque Toscanini reprend l'ouvrage, le succès est au rendez-vous
L'activité du compositeur ralentit et, en 1903, il est blessé à la suite d'un accident de voiture qui le rendra boiteux.
En 1904, Madame Butterfly (sur une nouvelle de David Belasco) fut accueilli avec une grande froideur lors des premières représentations, bien qu'il soit remarquablement orchestré et dirigé par Cleofonte Campanini. Cela ne l'empêchera pas de devenir un autre de ses grands succès.
En 1906, un de ses librettistes, Giacosa, meurt.
En 1909, éclate un scandale : sa domestique se suicide par empoisonnement pour avoir été accusée par Elvira Gemignani, d'avoir eu une relation avec lui, ce qui est probable.
En 1910, il compose La fanciulla del West, premier opéra créé au Metropolitan Opera de New York ; l'œuvre est dirigée par Toscanini ; elle présente une richesse orchestrale et harmonique sans égales dans l'œuvre de Puccini. Malheureusement, le succès immédiat du public (et, fait rare, également des critiques) ne se confirme pas : le thème du Far West, l'audace de son écriture et, étrangement, son « happy end », déroutent le public et les critiques. Il faudra toute la volonté d'artistes comme Dimitri Mitropoulos, Plácido Domingo, et de musicologues désireux de dépasser les clichés, pour faire sortir cette œuvre remarquable de l'oubli.
Il trittico est créé en 1918. Ce triptyque est composé de trois opéras réunis par le style Grand Guignol parisien : un épisode d'horreur Il Tabarro, une tragédie sentimentale Suor Angelica et une farce ou comédie Gianni Schicchi. Des trois, Gianni Schicchi devient le plus populaire.
Son dernier opéra, Turandot écrit en 1924 reste inachevé ; les deux dernières scènes en seront complétées par Franco Alfano. Hélas, ce finale est très contesté de nos jours car Puccini avait rêvé pour le duo final de quelque chose d'inédit et fantastique (On mesure, quand on entend le splendide Nessun dorma où le dernier air de Liù Tanto amore, segreto, l'étendue de la perte qu'a causé le cancer du compositeur). Alfano, bon compositeur pourtant, n'a pas le génie de son maître, il est donc compréhensible que l'on ne dirige aujourd'hui qu'une version écourtée du final. En 2001, un nouveau final sera réalisé par Luciano Berio.
Puccini meurt à Bruxelles en 1924, des suites cardiaques dues à son cancer de la gorge.
wikipedia
J'aime l'opéra mais en écoute peu. Par manque d'occasion surtout : personne d'autre que moi ne l'aime dans mon entourage. Je n'y suis donc jamais allé non plus. Puccini est le compositeur que je préfère avec Verdi. Je suis résolument italien dans mes goûts.
Harelde Zen littéraire
Messages : 6465 Inscription le : 28/04/2010 Age : 49 Localisation : Yvelines
Sujet: Re: Giacomo Puccini Ven 8 Oct 2010 - 14:14
Cette semaine, j'ai emprunté Tosca à la médiathèque. C'est l'un des opéras que j'aime le plus avec Nabucco.
J'ai, jusqu'à présent, écouté deux versions différentes. La première, que j'ai à la maison, avec la Callas dans le rôle. J'aime beaucoup la voix si particulière de Maria Callas, son timbre reconnaissable entre tous.
Et celle-ci que j'ai emprunté : Cette dernière version est extraordinaire. Angela Gheorghiu, que je connaissais peu, m'a beaucoup touché.
Citation :
Tosca est un opéra en trois actes de Giacomo Puccini, sur un livret de Luigi Illica et Giuseppe Giacosa, d'après la pièce de Victorien Sardou. Il fut créé le 14 janvier 1900 au Teatro Costanzi de Rome.
Puccini a pensé à mettre en musique la pièce de Sardou dès 1889, et finit par obtenir l'autorisation de l'auteur, qui accepte la suppression d'un acte de la pièce (le deuxième), mais exige le maintien de la fin, rapide et violente, de l'ouvrage. La première représentation fut un échec complet. La critique se montre sans pitié. Mais le public, d'abord réticent, va en faire rapidement un grand succès populaire[1]. La Scala reprend l'œuvre dès le 17 mars sous la baguette d'Arturo Toscanini.
Acte I
Spoiler:
Cinq accords violents joués tutta forza évoquant la forte personnalité vindicative de Scarpia introduisent l'œuvre. Le rideau s'ouvre sur l'église Sant'Andrea della Valle. Le peintre Mario Cavaradossi achève son portrait de Marie-Madeleine, auquel il a donné les traits d'une jeune femme venue longuement prier, récemment. Arrive Cesare Angelotti, ancien Consul de la République de Rome, venant de s'échapper du château Saint-Ange, où il avait été fait prisonnier politique. Cavaradossi lui promet de l'aider à s'enfuir, mais ils sont interrompus par l'arrivée de Tosca et, avant d'être aperçu, Angelotti se cache dans la chapelle familiale.
Floria Tosca, maîtresse du peintre et célèbre cantatrice, est une femme extrêmement jalouse. Elle est persuadée que Cavaradossi parlait avec une autre femme, à l'instant. Alors que son amant parvient à la calmer et accepte le rendez-vous proposé pour le soir, Tosca découvre le tableau et, reconnaissant les traits de la jeune femme prise pour modèle - nommée l'Attavanti -, laisse une fois de plus éclater sa jalousie. Cavaradossi parvient à nouveau à dissiper ses doutes, et lui promet de remplacer la couleur bleue des yeux du portrait par du noir.
Après le départ de Tosca, Cavaradossi rejoint Angelotti, qui lui apprend que sa sœur, se révélant être l'Attavanti, a caché des habits de femme dans la chapelle afin que son frère puisse s'en vêtir pour s'échapper plus discrètement. Le peintre lui propose de se cacher chez lui, dans un puits aménagé. Un coup de canon tiré depuis le château Saint-Ange signale que l'évasion a été découverte. Les deux hommes quittent rapidement l'église.
Le baron Scarpia, chef de la police, arrive dans le temple. Lorsqu'il découvre la porte ouverte de la chapelle Attavanti, le panier de victuailles vide que Cavaradossi ne souhaitait pourtant pas entamer - comme le rapporte le sacristain -, le portrait de l'Attavanti et un éventail à ses armes, Scarpia conclut rapidement à la complicité du peintre dans la fuite de son prisonnier.
C'est à ce moment que Tosca fait irruption, revenue pour dire à son amant qu'elle ne pourra pas se rendre à leur rendez-vous du soir, devant chanter à la place. Scarpia, se servant de l'éventail, va exciter la jalousie de Tosca en sous-entendant certaines relations entre l'Attavanti et Cavaradossi. La cantatrice, furieuse, se jette dans le filet tendu par le chef de la police en se rendant immédiatement à la villa du peintre afin d'y surprendre les prétendus amants, sans se douter que Scarpia la ferait suivre par ses sbires pour découvrir où se cache Angelotti.
L'acte s'achève par un Te Deum, où Scarpia exprime sa volonté de soumettre Tosca à ses désirs en se servant de sa jalousie.
Acte II
Spoiler:
Scarpia dîne, seul, dans ses appartements au Palais Farnese, là où Tosca doit chanter. Il rédige un mot à la cantatrice l'invitant à le rejoindre après ses chants. Arrive alors Spoletta, l'un des sbires de Scarpia, qui lui annonce que la poursuite de Tosca n'a pas permis de découvrir Angelotti, mais toutefois l'arrestation de Cavaradossi a eu lieu. Suite aux questions répétées de Scarpia, le peintre nie toujours farouchement avoir aidé le prisonnier à fuir.
A l'arrivée de Tosca, son amant lui fait discrètement savoir que révéler ce qu'elle avait vu à la villa revenait à le condamner à mort. Scarpia fait poursuivre l'interrogatoire de Cavaradossi dans la pièce contiguë, et se consacre à celui de Tosca. Devant son refus du moindre aveu, il lui fait savoir que son amant est, au même moment, torturé, et que ses souffrances cesseront uniquement si elle se décide à parler. Les cris du peintre finiront par faire céder Tosca, qui révèle à Scarpia la cachette d'Angelotti.
Cavaradossi est amené auprès de Tosca, et la repousse quand il apprend qu'elle a parlé. Il laisse cependant ensuite éclater sa joie lorsqu'un agent de Scarpia rapporte que Napoléon a gagné la bataille de Marengo. Cela provoque la fureur du chef de la police, qui le condamne à mort.
Devant les supplications de Tosca, il lui propose de libérer son amant si elle se livre à lui pour une nuit. Tosca supplie de ne pas exiger d'elle ce sacrifice. A ce moment-là, revient Spoletta, qui annonce qu'Angelotti s'est suicidé après avoir été découvert. Il s'enquiert de la marche à suivre pour le prisonnier Cavaradossi, et Scarpia se tourne vers Tosca pour lui laisser le choix de l'ultimatum.
Celle-ci finit par accepter son marché. Ne pouvant annuler ouvertement la sentence, il organisera un simulacre d'exécution du peintre avec des balles à blanc. Cependant, Tosca exige un sauf-conduit pour elle et son amant, qui leur permettra de quitter Rome en toute sécurité. Mais, dès que le chef de la police a achevé son mot et avance vers elle pour recevoir son dû, elle le tue d'un coup de couteau en pleine poitrine : Questo è il bacio di Tosca (C'est ça le baiser de Tosca). Elle s'éclipse ensuite, non sans avoir récupéré le laissez-passer salvateur des mains du mort.
Acte III
Spoiler:
Terrasse du château Saint-Ange, petit matin. On entend au loin le chant d'un jeune berger. Cavaradossi est amené sur les remparts, et demande à écrire un dernier mot à sa bien-aimée. Il songe à son bonheur passé auprès d'elle, empli de désespoir.
Tosca survient, et l'informe des derniers événements : le chantage de Scarpia, le marché qu'elle a obtenu de lui, le laissez-passer rédigé de ses mains, et le fait qu'elle ait fini par le tuer plutôt que de se donner à lui. Soulagé et bouleversé, Cavaradossi loue son courage. Tosca lui explique le rôle qu'il doit jouer durant le simulacre d'exécution, se laisser tomber comme un mort de manière crédible lorsqu'il entendra les détonations à blanc des fusils.
Le peloton d'exécution arrive sur les lieux, le couple se sépare, la fusillade retentit et Cavaradossi s'effondre. Tosca admire la crédibilité de la chute de son amant. Après le départ des soldats, la cantatrice s'approche de lui et l'exhorte à se relever. Horrifiée, elle découvre la perfidie diabolique de Scarpia, car les fusils avaient en fait tiré avec des balles réelles. Entre-temps, le meurtre de ce dernier a été découvert, et les sbires du chef de la police se précipitent sur la terrasse pour arrêter Tosca. Emportée par le désespoir, elle se suicide en se jetant dans le Tibre du haut d'une tour du château San-Angelo (Saint-Ange, à Rome).
wikipedia
Les Arias les plus célèbres (qui me fichent la chair de poule) :
Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
Sujet: Re: Giacomo Puccini Ven 8 Oct 2010 - 16:12
C'est bien d'aborder Puccini au moment où l'opéra de Paris présente pour la première fois son triptyque dans son intégralité. On en a déjà un peu parlé sur le fil consacré à l'opéra. C'est une de ses oeuvres les plus intéressantes d'ailleurs.
J'ai découvert l'opéra avec Wagner et Puccini (un peu le grand écart !) et même s'il m'intéresse moins aujourd'hui (Puccini) je lui garde une place particulière. Il est trop facilement dénigré par les puristes à mon avis car, même s'il recherche l'émotion facile à travers des mélodrames flamboyants, sa musique est souvent très belle et plus complexe qu'il n'y parait. Turandot est un peu à part du fait de sa démesure qui en fait un opéra puissant et un peu kitsch (mais je l'adore).
Il est souvent idéal pour découvrir l'opéra parce qu'il fait pleurer et sa musique est très accessible tout en tentant des harmonies parfois très étranges et orientalisantes.
Suor Angelica (Le triptyque) aux sonorités qui empruntent à l'impressionnisme de Debussy:
Orientale Agilité postale
Messages : 903 Inscription le : 13/09/2009 Age : 71 Localisation : Syldavie
Sujet: Re: Giacomo Puccini Ven 8 Oct 2010 - 16:24
La cantatrice bulgare Raina Kabaivanska et Domingo chantent le duo du III acte de Tosca.
Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
Sujet: Re: Giacomo Puccini Ven 8 Oct 2010 - 17:41
Je vais assister à une représentation du Triptyque dimanche. Cela dit, pour ne pas sombrer dans la pensée unique, j'ai vraiment du mal avec Puccini, je ne peux m'empêcher de le trouver quelque peu kitch. Et j'ai tendance à décrocher vite à l'écoute des CD. Mais en représentation, avec la mise en scène, j'ai eu quelques expériences réussies, donc je ne fais pas l'impasse.
Harelde Zen littéraire
Messages : 6465 Inscription le : 28/04/2010 Age : 49 Localisation : Yvelines
Sujet: Re: Giacomo Puccini Lun 11 Oct 2010 - 9:45
Arabella a écrit:
J'ai vraiment du mal avec Puccini, je ne peux m'empêcher de le trouver quelque peu kitch.
C'est un reproche que j'ai déjà entendu, effectivement. Mais la musique reste sublime selon moi.
Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
Sujet: Re: Giacomo Puccini Lun 11 Oct 2010 - 17:10
Après c'est subjectif, on aime tel ou tel musicien et tous les arguments n'y changeront rien
Harelde Zen littéraire
Messages : 6465 Inscription le : 28/04/2010 Age : 49 Localisation : Yvelines
Sujet: Re: Giacomo Puccini Lun 11 Oct 2010 - 17:25
Arabella a écrit:
Après c'est subjectif, on aime tel ou tel musicien et tous les arguments n'y changeront rien
Effectivement !
Constance Zen littéraire
Messages : 4066 Inscription le : 27/04/2010
Sujet: Re: Giacomo Puccini Lun 11 Oct 2010 - 17:35
Etant une béotienne en matière d'opéra, je ne sais si cet air de Madame Butterfly pourrait être qualifié de kitch, mais je le trouve d'une pureté bouleversante.
Harelde Zen littéraire
Messages : 6465 Inscription le : 28/04/2010 Age : 49 Localisation : Yvelines
Sujet: Re: Giacomo Puccini Mer 22 Juin 2011 - 16:02
J'écoute en ce moment même et pour la énième fois Tosca. C'est réellement mon opéra préféré. Peut-être parce que l'un des rares que je connaisse vraiment. Les actes 2 et surtout 3 m'émeuvent davantage que le premier. Et je serais incapable de vous en donner la raison. Je m'implique davantage dans la musqiue. J'entre bien plus dedans. Et du coup il m'est plus difficile de faire autre chose au cours de l'écoute. La musique m'accapare beaucoup plus.
Curieux, non ?
Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
Sujet: Re: Giacomo Puccini Mer 22 Juin 2011 - 20:46
Harelde a écrit:
Les actes 2 et surtout 3 m'émeuvent davantage que le premier. Et je serais incapable de vous en donner la raison. Je m'implique davantage dans la musqiue. J'entre bien plus dedans. Et du coup il m'est plus difficile de faire autre chose au cours de l'écoute. La musique m'accapare beaucoup plus.
Curieux, non ?
Cela arrive souvent que le 1er acte d'un opéra nous embarque moins que les suivants parce que c'est aussi un acte d'exposition des personnages et des situations. Ensuite on entre dans le vif du sujet et on gagne en intensité, même purement musicale. Il faut bien qu'il y ait une gradation pour mener vers un ou plusieurs climax. Mais il y a parfois aussi le contraire, des opéras qui démarrent magnifiquement et qui se délitent progressivement. Ou d'autres qui sont parfaits du début à la fin. On retrouve ça aussi au cinéma avec un crescendo vers des scènes plus fortes. Mais pour moi l'idéal est quand on est constamment dans l'intensité avec des décollages encore plus intenses. C'est relativement rare d'atteindre ce niveau. Un opéra comme Pelléas et Mélisande par exemple me semble parfait avec une beauté musicale continue du début à la fin.
Harelde Zen littéraire
Messages : 6465 Inscription le : 28/04/2010 Age : 49 Localisation : Yvelines
Sujet: Re: Giacomo Puccini Jeu 23 Juin 2011 - 10:33
Marko a écrit:
Un opéra comme Pelléas et Mélisande par exemple me semble parfait avec une beauté musicale continue du début à la fin.
Je le note (je ne le connais pas). Merci Marko.
Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
Sujet: Re: Giacomo Puccini Jeu 23 Juin 2011 - 10:45
Harelde a écrit:
Je le note (je ne le connais pas). Merci Marko.
Debussy est à des années lumières de Puccini mais si tu rentres dans l'envoûtement onirique de sa musique tu vas avoir un sacré choc.
anagramme Agilité postale
Messages : 909 Inscription le : 29/08/2008
Sujet: Re: Giacomo Puccini Mer 25 Juil 2012 - 0:30
Une merveille
mimi54 Zen littéraire
Messages : 6043 Inscription le : 02/05/2010
Sujet: Re: Giacomo Puccini Mer 25 Juil 2012 - 5:12
Pour ceux qui aiment Puccini, et j'en suis, Turandot sera en direct des Chorégies d'Orange sur France Télévision le 31 juillet ....avec Roberto Alagna