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 Jia Zhang-ke

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MessageSujet: Jia Zhang-ke   Jia Zhang-ke EmptyMar 29 Jan 2008 - 12:26

Marie a écrit:

Et puis Still life...
Jia Zhang-ke Still_10
Et puis Still life...

Un film chinois de Jia Zhang Ke.
Là aussi, c'est du documentaire... Si vous voulez une plongée dans la Chine, la vraie, n'hésitez pas.
En amont d'un gigantesque barrage hydroélectrique , la vallée des Trois-Gorges. Débarquent là deux personnages qui ne se croiseront presque jamais. Tous les deux cherchent leur conjoint, l'homme n'a pas vu sa femme et sa fille depuis 16 ans...
Les populations ont été déplacées , toute la ville existant avant est sous l'eau, et autour d'eux, ce n'est qu'un immense chantier où tout s'abat, explose, etc. De magnifiques images- et couleurs, de gravats , de chaos et de fin du monde. Très triste ( une lueur d'espoir à la fin...), très esthétique. On leur souhaite de recoller quelques morceaux de vie...

Je ne partage pas ton avis et tu le sais Marie, et je me demande même si c'est si normal. Mais je n'ai pas compris l'engouement qu'a suscité ce film...Déception totale et ennui profond pour moi jypeurien

Un habile documentaire sur les bouleversements de la Chine, oui, mais pas un film révolutionnaire méritant tous ces éloges , ça non. Aucune émotion , on finit par s'engourdir totalement et ne plus rien ressentir dans ces dialogues vides de consistance. La langueur est certes voulue, mais totalement soporifique et anesthésiante au final. (Autour de moi ronronnait la salle Razz )
Jia Zhang Ke a voulu nous donner une vision très déshumanisée de cette nouvelle Chine mais qu'il faut intellectualiser bien plus que ressentir. Et c'est bien dommage!
S'il est le plus grand cinéaste asiatique actuel, comme le prédisent certains, je me pose des questions, vraiment...jemetate ???
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MessageSujet: Re: Jia Zhang-ke   Jia Zhang-ke EmptyDim 2 Mar 2008 - 15:28

STILL LIFE

Année : 2007
Genre : Drame

Durée : 1h48
Pays : Chine

Festival International Du Cinéma De Venise : Lion d'or

San Ming va jusqu'à Fengjie, petite ville aux abords du fleuve des Trois Gorges. Il veut retrouver là-bas sa femme et sa fille. Elles l'ont quitté après un incident facheux dont nous ne saurons rien. ça fait une quinzaine d'années qu'il ne les a pas vues. Il arrive à la seule adresse qu'il a d'elles et découvre que tout leur quartier a été inondé par les eaux des Trois Gorges. Il va donc errer dans la ville, s'y intégrer, suivre les pistes qui mènent à ses retrouvailles avec sa famille.
A Fengjie, Shen Hong cherche son mari. Il a disparu depuis deux ans. Elle retrouve petit à petit sa trace, découvrant qu'il a une nouvelle vie bien construite de laquelle elle semble complètement exclue.

J'ai eu un tout petit peu de mal à entrer dans ce film. Parce que je m'attachais aux personnages, que j'attendais la suite de l'histoire. Alors que Still Life, finalement ce n'est pas tant la vie des gens qui comptent, en tout cas pas le gros fil rouge conducteur, mais bien la ville en elle-même. Fengie à moitié ensevelie sous les eaux, une ville en destruction.
La déambulation des gens entre les pierres, sous le rythme des marteaux brisants les maisons évacuées, la vision des Trois Gorges au détour d'une rue sont des moments très intenses où l'on sent poindre la vie dans les décombres. Notamment par la présence de ces groupes de travailleurs que Jia Zhang-ke filme avec beaucoup d'humanité.
J'ai vraiment beaucoup aimé ces instants où on les voit en groupe, évoluer, discuter, fumer, boire. Ils sont à la fois très là, très vivants, et s'inscrivent complètement dans le décor où ils sont, lui donnant aussi une existence. Et mettant encore plus en avant la déchéance, la mort, la destruction qui émanent des matériaux usés, frappés, démolis.
J'ai lu une remarque très pertinente dans un article de Chronic'Art qui faisait le lien entre le cinéma de Jia Zhang-ke (et notamment Still Life) et le néo-réalisme d'après guerre (Allemagne Année Zero, de Rosselini ou Los Olvidados de Bunuel ??) : "esthétique de la révélation du personnage par le décor réel, qui jouait sans cesse du changement de l'échelle".

Jia Zhang-ke s'intéresse au réalisme social de son pays, aux bouleversements qui sont en train de s'opérer, à cette modernité qui engloutit tout sur son passage, et aux hommes, qui restent optimistes, qui continuent de vivre, d'être ensemble, solidaires.

Petites phrases du réalisateurs tirées d'un entretien sur Chronic'Art#35 :
Des références aux traditions culturelles chinoises : "la façon dont les éléments naturels sont traités : l'eau, le vent, les arbres, la brume... c'est une des grandes références du film. Par exemple, on a très vite pensé les travellings comme le mouvement qui déroule le rouleau de peinture traditionnelle. Dans la postproduction, on a aussi corrigé un certain nombre de couleurs pour se rapprocher des teintes traditionnelles. Il y a une école de peinture classique qui s'est intéressée aux valeurs du vert. Elle nous a beaucoup influencé pour les plans de paysage."

Par contre je ne trouve pas d'explication pour les apparitions étranges et fantasmagoriques de sortes de soucoupes volant une ou deux fois dans le ciel chinois. Et à cette immeuble qui justement semble être un vaisseau géant qui s'envole dans les airs.. Allégorie de la modernité évaportant le passé ??

sinon pour répondre à Aériale, je pense que justement, pour ce film il faut vraiment déplacer son regard, accepter non pas de voir un film mais juste de contempler, se laisser aller sans vouloir s'attacher à des gens mais plutôt à des symboles. J'ai cru que je n'y arriverais pas et c'est certainement ce qui fait que les premières minutes du film m'ont parues si ... fades.(si l'on excepte le magnifique premier plan avec le bateau remplie de gens de toutes sortes)

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MessageSujet: Re: Jia Zhang-ke   Jia Zhang-ke EmptyMar 4 Mar 2008 - 7:48

Queenie a écrit:
Par contre je ne trouve pas d'explication pour les apparitions étranges et fantasmagoriques de sortes de soucoupes volant une ou deux fois dans le ciel chinois. Et à cette immeuble qui justement semble être un vaisseau géant qui s'envole dans les airs.. Allégorie de la modernité évaportant le passé ??
sans doute? Ces images sont les celles qui aient réussi à me sortir de ma torpeur: superbe grâce au décalage rêve/réalité. Les seul moments vraiment captivants du film dont je me souvienne...
Celle de l'acrobate en équilibre sur le fil entre deux buildings m'a aussi frappée. Deux mondes, le vide autour et l'homme entre les deux, si fragile!

Queenie a écrit:
sinon pour répondre à Aériale, je pense que justement, pour ce film il faut vraiment déplacer son regard, accepter non pas de voir un film mais juste de contempler, se laisser aller sans vouloir s'attacher à des gens mais plutôt à des symboles. J'ai cru que je n'y arriverais pas et c'est certainement ce qui fait que les premières minutes du film m'ont parues si ... fades.(si l'on excepte le magnifique premier plan avec le bateau remplie de gens de toutes sortes)
Oui, c'est ce que j'ai essayé de faire, car ici les personnages sont juste là pour agrémenter la ville qui elle est la vraie héroïne. D'ailleurs leurs histoires ne se recoupent jamais (j'attendais qu'elles le soient) Et c'est ce qui m'a manqué.
Mais tu as raison. Il y a une mise en condition quasi nécessaire avant sa vision, il faut vraiment se laisser aller à cette langueur extrême, ces silences, oublier la notion du temps.
Un film particulier en tout cas dont certaines images m'ont tout de même marquée!
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MessageSujet: Re: Jia Zhang-ke   Jia Zhang-ke EmptySam 28 Fév 2009 - 18:59

Voilà!
Non, Aériale, il n'y avait pas de train Cool
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MessageSujet: Re: Jia Zhang-ke   Jia Zhang-ke EmptySam 28 Fév 2009 - 19:17

Marie a écrit:
Voilà!
Non, Aériale, il n'y avait pas de train Cool
Ah ...c'est bien ce qu'il me semblait. Je n'avais pas l'impression d'avoir dormi si profondémrent non plus laugh
Lu trop vite ton post sur le fil des trains de Bellonzo...
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MessageSujet: Re: Jia Zhang-ke   Jia Zhang-ke EmptySam 7 Mar 2009 - 21:59

Si le film Still life n'est pas vraiment le chef-d'oeuvre que certains y ont vu il reste très intéressant.Pour moi Still life sonne comme un tocsin,un glas qui retentirait pour nous montrer un monde qui oscille,puis bascule,entre hier et demain,à la faveur de ce chantier pharaonique et inhumain,an-humain même tant l'homme y semble comme écrasé et dépassé.Ces deux petits personnages l'homme et la femme,parallèles et dissemblables,errent là de façon presque antonionienne en une sorte d'incommunicabilité pas siéloignée du maître ce Ferrare.Avec,et c'est,je crois,ce que voulait dire Aeriale,le vrai risque que s'installe parfois le fort distingué mais plombant sentiment d'une froideur menant à l'ennui.Ca n'a pas été mon cas.Je conçois que ça puisse l'être.Dans Still life on détruit,on casse,à mains nues presque.On bâtit aussi bien sûr mais le néant guette.
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MessageSujet: Re: Jia Zhang-ke   Jia Zhang-ke EmptyDim 22 Mar 2009 - 14:02

Le document Dong,de Jia Zhang Ke,joint au DVD,est très intéressant mais reste un peu froid comme si le cinéaste se méfiait de ses engouements.
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MessageSujet: Re: Jia Zhang-ke   Jia Zhang-ke EmptyDim 28 Mar 2010 - 18:57

24city

Synopsis (description d'Amazon)
Chengdu, aujourd'hui. L'usine 420 et sa cité ouvrière modèle disparaissent pour laisser place à un complexe d'appartements de luxe : "24 City". Trois générations, huit personnages: anciens ouvriers, nouveaux riches chinois, entre nostalgie du socialisme passé pour les anciens et désir de réussite pour les jeunes, leur histoire est l'Histoire de la Chine.

Je vois ce film affiché comme "film", mais il a l'air "documentaire, et il me rappelle les sujets dont vous avez parlé par rapport à "Still Life". A part des vues sur la ville, les intéreirus en démolition de cette usine etc., il s'agit d'entre-tiens à l'air "objectifs". On peut voir aussi ici cette usine comme acteur principale du film: des vies baties autour, dans l'adhesion ou la repulsion. Mais derrière des descriptions d'ordre sociologique ou des développements et changements historiques, on ressent dans ces personnages des grandes "émotions", voir même des tragédies qui me les ont rapprochés énormement. Ainsi j'ai l'impression d'avoir rencontré là, en face, des hommes et des femmes avec une histoire personnelle, certes liés avec la grande Histoire.
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MessageSujet: Re: Jia Zhang-ke   Jia Zhang-ke EmptyMar 1 Fév 2011 - 0:07

I wish I knew, histoires de Shangaï
Jia Zhang-ke 48214910

Plastiquement splendide (mais parfois presque trop lisse et esthétisant), ce documentaire/fiction m'a à la fois fasciné et maintenu un peu à distance. Il adopte un parti pris très différent du lyrisme élégiaque de Terence Davies pour son sublime portrait de Liverpool "Of Time and the cities". Il déréalise l'espace urbain dans des séquences tournées comme une fiction avec les déambulations d'une jeune femme vêtue de blanc qui traverse d'impressionnants chantiers suggérant les transformations de cette ville en profonde mutation.

Jia Zhang-ke I-wish11

Et il lui oppose un travail documentaire qui est constitué d'une succession de témoignages illustrant la mémoire de ces années qui s'étendent de la fin de l'empire à la révolution culturelle. Les diverses personnalités célèbres ou inconnues racontent des souvenirs intimes qui éclairent différents pans de cette histoire locale et nationale. Jia Zhang-Ke semble vouloir suspendre le temps, préserver précieusement ces traces du passé avant qu'elles ne disparaissent. Ses plans font constamment un pont entre passé et futur. Son cinéma est fortement marqué par cet aspect hybride et c'est ce qui dégage en même temps une intense magie. C'est un peintre, un poète et un contemplatif qui n'oublie pas de réfléchir à son histoire et de montrer la société dans tous ses aspects.

Jia Zhang-ke I-wish10

C'est aussi un film qui rend hommage au cinéma chinois et j'ai été particulièrement sensible à cette séquence où il nous offre un extrait des Fleurs de Shangaï de Hou Hsiao Hsien avec cette musique de Yoshihiro Hanno qui m'avait tellement fait entrer en lévitation à l'époque de la sortie du film. Jia Zhang-Ke a d'ailleurs fait appel à ce compositeur pour "Platform".

Un film à voir pour son intérêt historique et pour la beauté du travail de ce cinéaste important. J'ai juste été un peu lassé par le systématisme des témoignages entre deux errances et l'inégalité de leur intérêt (en tout cas pour moi). J'ai par moment eu une attention flottante (bon allez! J'avoue un quart d'heure de sieste!).





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MessageSujet: Re: Jia Zhang-ke   Jia Zhang-ke EmptyMer 2 Fév 2011 - 21:27

J'ai été davantage enthousiaste, même si c'est sans doute lié à ma passion pour l'histoire de la Chine. J'ai trouvé l'enchaînement des témoignages extrêmement pertinent dans son montage. Les interventions sont courtes et souvent sans lien apparent, mais cela contribue à restituer des souvenirs fragiles et morcelés, à refléter la complexité chaotique des évènements du siècle dernier.
J'aime beaucoup comment Jia parvient à exprimer un déracinement, en s'attachant à tisser des liens vers Taiwan et Hong Kong...Shanghai devient alors une image idéalisée, un espace que l'on s'approprie, la mémoire de la ville se confond avec sa découverte tangible. Il cerne alors un vécu qui suit un mouvement perpétuel, à l'image de cette femme (Zhao Tao) qui trace un pont entre passé et avenir.
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MessageSujet: Re: Jia Zhang-ke   Jia Zhang-ke EmptyVen 4 Fév 2011 - 16:38

Avadoro a écrit:
Shanghai devient alors une image idéalisée, un espace que l'on s'approprie, la mémoire de la ville se confond avec sa découverte tangible. Il cerne alors un vécu qui suit un mouvement perpétuel, à l'image de cette femme (Zhao Tao) qui trace un pont entre passé et avenir.

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MessageSujet: Re: Jia Zhang-ke   Jia Zhang-ke EmptyMer 11 Déc 2013 - 12:13

Jia Zhang-ke 21006010

A Touch of Sin
Citation :
Dahai, mineur exaspéré par la corruption des dirigeants de son village, décide de passer à l’action. San’er, un travailleur migrant, découvre les infinies possibilités offertes par son arme à feu. Xiaoyu, hôtesse d’accueil dans un sauna, est poussée à bout par le harcèlement d’un riche client. Xiaohui passe d’un travail à un autre dans des conditions de plus en plus dégradantes.

Le public chinois ne verra pas A Touch of Sin. Du moins pas en salles. Mais via des DVD pirates, comme c'est le cas des précédents films de Jia Zhangke, le meilleur cinéaste actuel du pays (?). En tous cas, le plus clairvoyant, lui qui passe facilement du documentaire à la fiction. Ceci dit, il n'avait jamais été aussi radical que dans A Touch of Sin. La violence est au cœur de ce film somme, agrégat de quatre histoires qui décrivent de façon ultra réalistes, jusque dans ses excès, la Chine contemporaine, insoupçonnée, loin des clichés, celle qui subit de plein fouet le passage au capitalisme sauvage. Et surtout ces migrations, ce déracinement pour les plus pauvres..C’est une tranche de cinéma nerveuse et sèche qui passe allègrement d’un récit à un autre sans pour autant perdre son unité de ton. Il recèle une grande barbarie, un côté féroce et impitoyable qui glace les sangs. Comment Jia a-t-il pu tourner en Chine et contourner la censure ? C’est un mystère. Au-delà du propos, la science du cadrage du réalisateur cloue littéralement au sol par sa précision et sa poésie noire. Cette vision polyphonique de la Chine d’aujourd’hui est saisissante de bout en bout. Et proprement effrayante.

Jia Zhang-ke 21059110
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MessageSujet: Re: Jia Zhang-ke   Jia Zhang-ke EmptySam 14 Déc 2013 - 16:17

Jia Zhang-ke 14938410

The Touch of Sin est construit autour de quatre anecdotes dramatiques inspirées de faits divers réels qui s'enchaînent de manière très fluide pour réaliser un portrait désenchanté de la société chinoise. La violence morale et physique gangrène les relations humaines de manière très insidieuse. Racket, corruption, exploitation, prostitution, crime ou suicide ... l'argent conditionne les agissements de chacun et il en résulte des situations très explosives. Les personnages semblent tour à tour en état de sidération ou de déréalisation face à la cruauté et la modernisation du monde. Cela donne droit à des instants de déflagration très violents comme à des échappées magiques, tendres ou poétiques éphémères. C'est d'une très grande beauté plastique et on est constamment surpris et émerveillé des choix de mise en scène, de cadrage, de photographie... qui servent un propos en surface un peu didactique probablement mais irrigué d'une vie et d'une densité très stimulantes. C'est un très grand film. Et que ceux que les précédents films du réalisateur avaient un peu ennuyés n'aient pas de réticences. C'est un film très accessible, divertissant, intense et marquant. Allez y!!

Les 5 personnages principaux:

Jia Zhang-ke A-touc10

Jia Zhang-ke A-touc12

Jia Zhang-ke 31738610


Jia Zhang-ke A-touc11
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MessageSujet: Re: Jia Zhang-ke   Jia Zhang-ke EmptySam 14 Déc 2013 - 16:22

Ça donne envie (donnez moi 3 vie de plus sivouplé) !
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MessageSujet: Re: Jia Zhang-ke   Jia Zhang-ke EmptySam 14 Déc 2013 - 16:29

Queenie a écrit:
Ça donne envie (donnez moi 3 vie de plus sivouplé) !
Le loupe pas celui-là...
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MessageSujet: Re: Jia Zhang-ke   Jia Zhang-ke Empty

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