Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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MessageSujet: Jonathan Swift   Jonathan Swift EmptySam 3 Jan 2009 - 20:00

Jonathan Swift Jervas10
Jonathan Swift (Dublin, 30/11/1667 - Dublin, 19/10/1745) par Charles Jervas (c 1675-1739)


Citation :
"Jonathan Swift, né le 30 novembre 1667 à Dublin, en Irlande, et mort le 19 octobre 1745 dans la même ville est un écrivain, satiriste, essayiste, pamphlétaire politique anglo-irlandais1. Il est aussi poète et clerc et à ce titre il a été doyen de la Cathédrale Saint-Patrick de Dublin.

Il est célèbre pour avoir écrit Les Voyages de Gulliver. Swift est probablement le plus grand satiriste en prose de la langue anglaise. Il publie ses œuvres en usant de pseudonymes comme Lemuel Gulliver, Isaac Bickerstaff et M.B. Drapier, ou même anonymement. Il est connu enfin pour être un maître dans deux styles de satire, la satire horacienne et la satire juvénalienne."
(merci Wikipedia)



Sur un autre sujet du forum, j'ai râlé contre l'absence d'un certain nombre d'auteurs du XVIIIe siècle - entre autres. On m'a dit que je n'avais qu'à ouvrir les fils correspondants. Donc, preuve de ma volonté de combler certains vides, je crée ce fil sur Jonathan Swift, auteur irlandais du XVIIIe (1667 - 1745), que je considère comme le maître absolu en matière d'humour noir, et comme l'écrivain le plus corrosif du XVIIIe siècle, du moins, de ceux que j'ai eu l'occasion de croiser au fil de mes lectures. Je ne fais pas de biographie pour l'instant, mais on peut trouver cela assez facilement sur le net. Je me contenterais de parler de son chef-d'oeuvre : Les Voyages de Gulliver (1726).


Les voyages de Gulliver constituent une lecture intéressante à plus d'un titre : par une de ces ironies dont l'histoire littéraire est remplie, ce livre est à la fois l'un des plus connus et l'un des plus méconnus du grand public.

L'un des plus connus, car, à l'instar d'autres romans de la même période — Robinson Crusoé par exemple — on a adapté son univers imaginaire fécond à la littérature enfantine. Le royaume des géants, celui des vertueux chevaux « houyhnhnms », ou, bien sûr, celui des Lilliputiens, constituent évidemment une aubaine pour les créateurs de dessins animés en mal d'imagination, ainsi qu'une réserve d'histoires facilement adaptable à l'imaginaire enfantin, si friand de toutes ces créatures de contes de fées.

D'une certaine manière, il semble que tous ces ingrédients ont fait la popularité de l'œuvre autant qu’ils sont cause de la méconnaissance profonde dont souffre l’ouvrage. Car, si une chose est sûre, c'est que Swift n'a jamais eu en tête d'écrire un livre pour les enfants. D'une part, il faut se souvenir qu'au début du XVIIIe siècle, l'enfant est compté pour rien dans la société, et que cela aurait paru d’une grande bizarrerie qu'un homme érudit et renommé perde son temps à lui composer un ouvrage. D'autre part, loin de vouloir divertir les enfants, Swift ne souhaite même pas amuser le grand public : ainsi qu'il le dit lui-même dans une lettre au poète Alexander Pope, « La fin principale que je me propose dans toutes mes œuvres est de meurtrir les hommes plutôt que de les amuser.»

Le doyen de St-Patrick, dont André Breton dira dans son Premier manifeste du surréalisme qu'il est « surréaliste dans la méchanceté », s'avère en effet un polémiste de premier rang, faisant office de maître indépassable en matière d'humour noir. Ainsi, son œuvre peut à juste titre être qualifiée de « grinçante » : derrière tous les voyages étranges du Docteur se lit — de manière à peine voilée — une critique radicale, acerbe et désabusée de l'Angleterre, des Anglais, de la culture occidentale, mais aussi de la nature humaine. Ces quelques lignes me semblent suffisamment éloquentes :

« Mon petit ami Grildrig, vous m'avez fait de votre pays [l'Angleterre] un panégyrique tout à fait admirable. Vous avez nettement prouvé que l'ignorance, l'incapacité et le vice sont les qualités que vous requérez d'un législateur, et que personne n'explique, n'interprète et n'applique les lois, aussi bien que ceux dont l'intérêt et le talent consistent à les dénaturer. [...] Je ne puis tirer qu'une conclusion : c'est que les gens de votre race forment, dans leur ensemble, la plus odieuse petite vermine à qui la Nature ait jamais permis de ramper à la surface de la Terre. » (2e Partie, chapitre VI)

Ou encore, plus loin : « Il [le maître Houyhnhnms de Gulliver] nous considérait [les hommes] comme une sorte d'animaux, qui avaient reçu en partage, il ignorait par quel accident, quelques bribes de raison : mais nous utilisions celle-ci uniquement comme moyen d'aggraver notre dépravation naturelle et d'acquérir de nouveaux vices que la Nature ne nous avait pas donnés. Nous faisions exprès de nous dépouiller des quelques heureuses qualités qu'elle nous avait accordées, et nous avions parfaitement réussi à multiplier nos besoins primitifs, de sorte que nous passions toute notre vie à faire des efforts inutiles pour les satisfaire d'une façon ou d'une autre. » (4e partie, chapitre VII).

Ainsi, à la fin de ses nombreux périples, le Docteur Gulliver deviendra un misanthrope achevé, honteux de son humanité, ne supportant plus ses congénères, et contrit d'avoir eu des enfants, contribuant ainsi à la perpétuation d'une espèce qu'il juge dorénavant haïssable et méprisable sans recours.

Ce texte, en plus d'une critique de moraliste désabusé peignant en noir la nature humaine, se double d'une satire politique virulente : l'épisode de l'île volante de Laputa faisant office d’allégorie satirique et véhémente dénonçant la tyrannie politique exercée par l'Angleterre sur l'Irlande.

Toutefois, ne concluons pas trop vite que, si les hommes tels qu'ils paraissent dans l'univers de Swift servent de repoussoir, les peuples croisés par Gulliver servent, à l'inverse, de modèle utopique sur lesquels nous pourrions modeler notre conduite : outre que certains peuples rencontrés par le Docteur sont des peuples humains aussi mauvais que les autres, les peuples des lilliputiens et des géants, pour être sans doute moins néfastes que les hommes, n'en sont pas moins frappés de vices similaires, comme en témoigne la méchanceté de certains personnages à l'encontre de Gulliver, quel que soit le lieu où il se trouve (ainsi, le géant qui le recueille d'abord en fait un monstre de foire dans le seul but de s'enrichir ; certains lilliputiens jaloux complotent la perte du docteur, etc.) Même la figure des « vertueux chevaux Houyhnhmns » n'est pas parfaite, puisque leur froide raison les rend monstrueux au point que nous les voyons disserter sur les dispositions à prendre pour exterminer la race humaine peuplant leur territoire (les fameux « Yahoos »).

Roman d'une noirceur totale, les voyages de Gulliver semblent bien n'être rien moins qu'un ouvrage pour la jeunesse. Cependant, que le lecteur ne craigne pas de sombrer dans le plus total désespoir à la lecture d'un ouvrage aussi sombre sur le fond : cette métaphysique désabusée est agréablement servie par une écriture alerte, vive, prenante, et le tout est plein d’épisodes burlesques et absurdes, ainsi que d'un humour corrosif qui provoquera plus d'un éclat de rire chez celui qu'une foi inébranlable en la vertu de l’homme n'anime pas. À déconseiller aux optimistes naïfs, donc, mais à recommander chaudement à tous les autres comme une lecture roborative au plus haut degré, qui donne à rire et à sourire autant qu'à réfléchir.


Dernière édition par Antisthene_Ocyrhoe le Lun 5 Jan 2009 - 19:43, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Jonathan Swift   Jonathan Swift EmptySam 3 Jan 2009 - 20:59


J'aurais aimé qu'en cours on nous présente ce livre de cette façon.

Marrant comme on peut, en pas grand chose, altérer la façon d'aborder un livre.

...

(Pas que je vais acheter le livre demain. Dans 10 ans. Pourquoi pas)
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MessageSujet: Re: Jonathan Swift   Jonathan Swift EmptySam 3 Jan 2009 - 21:53

Swift a également écrit Modeste proposition : Pour empêcher les enfants des pauvres d'être à la charge de leurs parents ou de leur pays et pour les rendre utiles au public. C'est très scientifique, très logique. Swift propose (notamment) de manger les enfants. Ca a plein d'avantages.
C'est très drôle, mais pas du goût (ha ha) de tout le monde, j'en ai fait l'expérience.
C'est un petit texte que l'on peut trouver dans la collection Mille et une nuits.
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MessageSujet: Re: Jonathan Swift   Jonathan Swift EmptySam 3 Jan 2009 - 21:59

eXPie a écrit:
[...]Swift propose (notamment) de manger les enfants. Ca a plein d'avantages.
C'est très drôle, mais pas du goût (ha ha) de tout le monde, j'en ai fait l'expérience.
C'est un petit texte que l'on peut trouver dans la collection Mille et une nuits.

Ahah.
A guetter.
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MessageSujet: Joanathan Swift   Jonathan Swift EmptySam 3 Jan 2009 - 22:07

Drole la modeste proposition ?

Oui, bon ! A condition d'apprécier l' humour le plus noir qui soit...

Et de savoir surtout que Swift l' écrivit pour dénoncer

le colonialisme britannique, cause directe de la misère des Irlandais...

Dans le genre pamphlet, effectivement, on n' a jamais fait mieux !
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MessageSujet: Re: Jonathan Swift   Jonathan Swift EmptySam 3 Jan 2009 - 22:24

bix229 a écrit:
Drole la modeste proposition ?

Oui, bon ! A condition d'apprécier l' humour le plus noir qui soit...

Et de savoir surtout que Swift l' écrivit pour dénoncer

le colonialisme britannique, cause directe de la misère des Irlandais...

Dans le genre pamphlet, effectivement, on n' a jamais fait mieux !

La drôlerie était bien sûr à prendre au second degré...
Il y a une postface (due à Gilles Tordjman) qui s'intitule"Prolégomènes à un humanisme cannibale" et qui explique plein de choses (transsubstanciation, complexe d'Isaac, de morale prékantienne, etc.).
Tout ça pour dire qu'il y a du sérieux dedans...
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MessageSujet: Joanathan Swift   Jonathan Swift EmptySam 3 Jan 2009 - 22:50

André Breton considérait Swift comme un précurseur dans le domaine de l' humour noir.
Et c' est pour cela qu' il a intégré des extraits de la Modeste proposition
et des Instructions aux domestiques dans son Anthologie de l' humour noir.

Swift provoque le rire sans y participer. Cette forme d'humour faite de
distance et d'indignation on la retrouve aussi dans l' étonnant Instruction aux domestiques où il indique comment les domestiques peuvent se venger
de leurs maitres en crachant dans le potage...

Ou bien pire !
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MessageSujet: Re: Jonathan Swift   Jonathan Swift EmptySam 3 Jan 2009 - 23:57

bix229 a écrit:


Et de savoir surtout que Swift l' écrivit pour dénoncer

le colonialisme britannique, cause directe de la misère des Irlandais...

Dans le genre pamphlet, effectivement, on n' a jamais fait mieux !

Effectivement, d'ailleurs je trouve tout à fait piquant le moment où il dit, en gros, "ceux qui semblent le plus désignés pour bénéficier de la viande des enfants de pauvre, ce sont les riches industriels anglais, puisque ce sont déjà ceux-là qui exploitent les pères." (Ce n'est pas une vraie citation, mais une reconstitution, de mémoire, de l'argument tel que je m'en souviens).
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MessageSujet: Re: Jonathan Swift   Jonathan Swift EmptyDim 4 Jan 2009 - 0:18

J'avais beaucoup ri en lisant Instructions aux domestiques dont je découvre un extrait sur le net ici.

Pour écarter de la cuisine les domestiques qui vous ennuient, laissez toujours la manivelle sur le tournebroche afin qu'elle leur tombe sur la tête. Si un morceau de suie tombe dans la soupe, et qu'il ne soit pas commode de l'en retirer, mêlez-la bien ; cela lui donnera un haut goût français..

Vous devez regarder la cuisine comme votre cabinet de toilette ; mais il ne faut pas laver vos mains avant d'avoir été aux lieux d'aisance, d'avoir embroché votre viande, troussé votre poulet, épluché votre salade, pas avant d'avoir envoyé votre second service ; car vos mains seront salies dix fois plus par toutes les choses que vous êtes forcée de manier ; mais quand votre ouvrage est fini un seul lavage servira pour tous.


Cool
J'ai toujours rêvé d'avoir un butler, moi...
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MessageSujet: Re: Jonathan Swift   Jonathan Swift EmptyDim 4 Jan 2009 - 22:45

Je suis une grande admiratrice de Swift et de ses Voyages. J'aime beaucoup le travail sur l'onomastique qu'il y fait (ouais, je suis une acharnée de l'onomastique).

J'avais vu une adaptation télévisée pas mal du tout et plutôt fidèle, à part sur la fin où ils s'étaient senti obligés de faire euh... moins désespéré ?

J'adore aussi l'Instruction aux domestiques. Petits extraits de l'instruction aux laquais :

« Quand on vous envoie porter un message, délivrez-le dans vos propres termes, fût-ce à un duc ou une duchesse, et non dans les termes de votre maître ou maîtresse ; car comment pourraient-ils connaître la technique des messages aussi bien que vous qui en avez fait l’apprentissage depuis longtemps ? Mais ne rendez jamais la réponse, sauf si on vous le demande expressément, et alors, ornez-la à votre façon.
(…) Vous êtes le meilleur juge des amis que votre maîtresse doit avoir ; si, donc, elle vous envoie dans une famille que vous n’aimez pas porter un compliment ou un message d’affaires, rendez la réponse de façon à faire naître une querelle irréconciliable ; ou si un valet de pied vient de la même maison pour le même sujet, tournez la réponse qu’on vous ordonne de rendre de telle manière que l’autre famille puisse le prendre pour un affront. »

« Si l’on vous ordonne de faire du café pour les dames après dîner et qu’il se mette à bouillir tandis que vous montez chercher bien vite une cuillère pour le remuer, ou que vous pensez à autre chose, ou que vous lutinez la femme de chambre pour lui prendre un baiser, essuyez bien le pot avec un torchon, montez hardiment, votre café, et quand votre maîtresse, le trouvant trop faible, vous demandera s’il n’a pas bouilli, niez formellement ; jurez que vous avez mis plus de café qu’à l’ordinaire ; que vous ne l’avez pas quitté un instant ; que vous vous êtes efforcé de le faire meilleur que de coutume, parce que votre maîtresse avait des invitées ; que les domestiques, dans la cuisine, peuvent attester de vos dires. Vous verrez que là-dessus les autres dames déclareront le café très bon, que votre maîtresse avouera qu’elle ne sent rien ce soir, et qu’à l’avenir elle se défiera d’elle-même et sera moins prompte à se plaindre. Vous agirez ainsi par scrupule de conscience, car le café est très malsain et, par affection pour votre maîtresse, vous devez le lui servir aussi faible que possible. »


J'aime beaucoup tous les sous-entendus que ça véhicule. Faudra que je me penche que la modeste proposition, aussi.
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MessageSujet: Re: Jonathan Swift   Jonathan Swift EmptyLun 5 Jan 2009 - 8:49

eXPie a écrit:
Swift a également écrit Modeste proposition : Pour empêcher les enfants des pauvres d'être à la charge de leurs parents ou de leur pays et pour les rendre utiles au public. C'est très scientifique, très logique. Swift propose (notamment) de manger les enfants. Ca a plein d'avantages.
C'est très drôle, mais pas du goût (ha ha) de tout le monde, j'en ai fait l'expérience.
C'est un petit texte que l'on peut trouver dans la collection Mille et une nuits.

J'avais bien vu ce titre "tiltant" passer parmi les lectures du mois, ou un truc du genre et suis contente d'en lire un peu plus dessus.



Et je n'ai jamais lu un seul bouquin de Swift. ça a l'air bien, ironique, sarcastique et misanthrope... Faut juste, sûrement, être assez réveillé et concentré pour bien assimiler les longues phrases et leurs tournures...

et ... c'est quoi l'onomastique ? (Je viens de zieuter vite fait sur le net, mais ça reste flou)
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MessageSujet: Re: Jonathan Swift   Jonathan Swift EmptyLun 5 Jan 2009 - 11:00

De manière générale, c'est simplement ce qui est relatif aux noms. Plus particulièrement c'est leur étude, très intéressante chez de nombreux auteurs (Paul Auster, Ionesco...)

L'Instruction aux domestiques est très facile à lire, c'est tout petit et très drôle, les Voyages sont plus longs mais on peut les morceler, voyage par voyage par exemple.
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MessageSujet: Re: Jonathan Swift   Jonathan Swift EmptyLun 5 Jan 2009 - 17:54

Queenie a écrit:
Faut juste, sûrement, être assez réveillé et concentré pour bien assimiler les longues phrases et leurs tournures...

C'est subjectif, mais je trouve que cette difficulté n'existe absolument pas dans le cas des Voyages de Gulliver. Pour les autres, j'avoue que ce sont des lectures trop anciennes ; je ne peux rien en dire.
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MessageSujet: Re: Jonathan Swift   Jonathan Swift EmptyLun 5 Jan 2009 - 18:03

Antisthene_Ocyrhoe a écrit:
Queenie a écrit:
Faut juste, sûrement, être assez réveillé et concentré pour bien assimiler les longues phrases et leurs tournures...

C'est subjectif, mais je trouve que cette difficulté n'existe absolument pas dans le cas des Voyages de Gulliver. Pour les autres, j'avoue que ce sont des lectures trop anciennes ; je ne peux rien en dire.

Rien que les extraits que tu as mis m'ont demandés un chouia de concentration... Mais je suis peut-être rien qu'un Panda (ah non c'est pas ma réplique ça...)
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MessageSujet: Re: Jonathan Swift   Jonathan Swift EmptyLun 5 Jan 2009 - 18:21

Queenie a écrit:
Antisthene_Ocyrhoe a écrit:
Queenie a écrit:
Faut juste, sûrement, être assez réveillé et concentré pour bien assimiler les longues phrases et leurs tournures...

C'est subjectif, mais je trouve que cette difficulté n'existe absolument pas dans le cas des Voyages de Gulliver. Pour les autres, j'avoue que ce sont des lectures trop anciennes ; je ne peux rien en dire.

Rien que les extraits que tu as mis m'ont demandés un chouia de concentration... Mais je suis peut-être rien qu'un Panda (ah non c'est pas ma réplique ça...)

Ah ces passages-là, c'est possible... Pour autant, je ne voudrais pas que, n'ayant cité que ces deux extraits, mon article véhicule une vision faussée de l'ouvrage : les morceaux de ce genre sont en réalité assez rares dans le texte et ne sont pas du tout représentatifs du ton ludique et roboratif qui se dégage à la lecture de l'ensemble de l'œuvre.

Malheureusement, je n'ai pas Gulliver chez moi (prêté), faute de quoi j'aurais cherché quelques passages à la tonalité plus représentatives, afin de rétablir un peu l'équilibre...
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