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| Howard McCord | |
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+4Le Bibliomane Marie kathel kenavo 8 participants | |
Auteur | Message |
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kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Howard McCord Dim 31 Aoû 2008 - 17:19 | |
| HOWARD McCORD est né en 1932, au Texas. Vétéran de la guerre de Corée, il est l’auteur de recueils de poésie et de récits distingués par plusieurs prix prestigieux aux États- Unis. Il a également parcouru à pied de nombreux pays. Il vit à Bowling Green, dans l’Ohio Source : Editeur Site de l’auteur (en anglais) | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Howard McCord Dim 31 Aoû 2008 - 17:19 | |
| L'Homme qui marchait sur la Lune - Citation :
- Présentation de l’éditeur :
Qui est William Gasper, cet homme qui depuis cinq ans arpente inlassablement la Lune, une “montagne de nulle part” en plein cœur du Nevada ? De ce marcheur solitaire, nul ne sait rien. Est-il un ascète, un promeneur mystique, un fugitif ? Tandis qu’il poursuit son ascension, ponctuée de souvenirs réels ou imaginaires, son passé s’éclaire peu à peu : ancien tueur professionnel pour le compte de l’armée américaine, il s’est fait de nombreux ennemis. Parmi lesquels, peut-être, cet homme qui le suit sur la Lune ? Entre Gasper et son poursuivant s’engage alors un jeu du chat et de la souris. D’une tension narrative extrême jusqu’à sa fin inattendue, L'homme qui marchait sur la Lune est un roman étonnant et inclassable qui, depuis sa parution aux États-Unis, est devenu un authentique livre culte site de l’éditeur – avec possibilité de lire un extrait de ce livreLe mot magique pour ce livre était « livre culte ». Voilà un trop grand attrait pour moi. Je ne pouvais pas résister. Pendant les premières pages je me demandais si le critique qui avait écrit un si bon commentaire pour ce livre (voir en-dessous) n’avait pas lu un tout autre livre que je tenais en main. Me voilà confronté avec quelqu’un qui me parlait de marcher sur des montagnes, de son régime alimentaire, de l’organisation de son sac à dos…. Mais après quelques pages il est arrivé à me prendre avec lui sur la Lune qui se trouve dans l’état de Utah.. Et à partir du moment qu’il décrit qu’il ressent une présence sur cette montagne qui est en train de le chasser, il arrive à créer avec ses mots une atmosphère qui donne du frisson, mais de tel sorte qu’on en redemande… | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Howard McCord Dim 31 Aoû 2008 - 17:20 | |
| Extrait
Je suis un assassin, de caractère comme de profession. Nous sommes moins nombreux que les guerriers, je pense, parce qu’il est plus facile d’écouter les tambours et de marcher au pas que de rester seul dans le noir, à attendre. Mais cette pensée ne découle que d’un biais qui m’est propre et je ne la développerai pas. Je dirai simplement qu’un assassin peut être tout aussi héroïque, vertueux, patriote et assoiffé de gloire que n’importe quel guerrier. Nous comptons même parmi nous quelques pères de famille. Mais nous pratiquons l’objectivité et il est de mon devoir de dire clairement qu’aucun assassin ne peut être un romantique. Les guerriers sont des romantiques. Les assassins, lorsqu’ils ne sont pas tout simplement froids – et beaucoup le sont -, apprennent à agir avec la splendide et pieuse détermination des classiques. Ne nous confondez pas avec les généraux, pour qui les rencontres de la guerre ne peuvent être autre chose qu’un jeu sophistiqué. Nous autres assassins rencontrons nos ennemis sans intermédiaire, aussi intensément, peut-être plus intensément, que le font les guerriers. Nous travaillons le plus, souvent seuls, parfois en petites équipes, et notre nom n’atteint la notoriété que lorsque nous échouons. Mais au final, c’est nous qui décidons de l’instant fatal. Ce sont nos mains et nos doigts qui font le travail. | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Howard McCord Dim 31 Aoû 2008 - 17:20 | |
| "L'homme qui marchait sur la lune", les rêveries du tueur à gages
Jean Soublin LE MONDE DES LIVRES | 28.08.08 |
La femme de la station-service, quand on lui demande où est Gasper, répond presque toujours qu'il n'est pas là. Elle montre au loin le vieux container dont il a fait sa maison. Parfois, elle suggère qu'on devrait le laisser tranquille : un brave homme taciturne et serviable. On est dans le désert, au Nevada. Ce qu'aime Gasper, c'est marcher et courir au grand air, de préférence sur les escarpements de la montagne dite de la Lune : il la connaît par coeur. Chaque falaise, chaque coin herbu où l'on peut dormir, chaque cachette où l'on peut laisser des objets utiles : couchage, nourriture, argent, armes.
Armes ? Oui. Gasper a fait la guerre de Corée dans sa jeunesse. Après l'armistice, il l'a continuée, à sa manière. Pour de l'argent, bien entendu : il est aujourd'hui très riche. "Un petit service, bref, laid, rendu jadis dans le monde des hommes" l'a fait millionnaire. Il loue des coffres-forts un peu partout dans le monde : on ne sait jamais ni où ni quand on peut avoir besoin de beaucoup d'argent très vite.
Tueur à gages, c'est un métier lucratif et qui laisse quelques loisirs. Il les emploie d'abord à affûter son corps : il marche, il court. La nuit, le jour. Habillé, tout nu : cinquante, soixante kilomètres... Il passe aussi du temps avec ses armes, il astique, vérifie, règle. Et puis il lit : un peu de tout. Comme l'auteur de ce livre, ancien combattant lui aussi, puis universitaire, essayiste et poète, dont Gasper partage la tendresse pour les précurseurs grecs : on ne cite plus guère Archiloque de nos jours ni d'ailleurs Archimède Patti, qui n'était pas poète, mais général dans les services spéciaux en 1945 : un parrain d'Hô Chi Minh. Cet auteur sait décidément bien des choses sur le monde, et par exemple que les guerriers sont romantiques "alors que les assassins... apprennent à agir avec la splendide et pieuse détermination des classiques".
EFFRAYANT ET SUBTIL Tant de lecture alimente les réflexions du tueur lettré. Courbant le dos sous les rafales à 4 000 mètres d'altitude, il remâche sa métaphysique : nous sommes le fruit du hasard, et il n'existe pas de dessein. Comment prétendre le contraire, alors que les physiciens nous expliquent qu'ils ne connaissent que dix pour cent de la matière de l'Univers ? Ne croit-il donc à rien, ce Gasper autour de qui les gens commencent à mourir sans l'avoir prévu ? Bien sûr que si ! A travers les étoiles, sous les gneiss et les granits, au fond des grottes, dans le rêve des hommes trop prudents, il y a Cerridwen, la sorcière venue des brumes et des contes du pays de Galles, avec son chat meurtrier : Palug. C'est elle qui joue avec les idées et la vie de Gasper : atrocement belle, joliment cruelle, elle se faufile dans ses rêves, se glisse dans son sac de couchage et laisse des avertissements. On peut toujours tuer le Chat, par exemple quand il se présente sous la vêture d'un sicaire ennemi venu sur la montagne pour effacer Gasper, mais il revient toujours. Son crâne desséché au fond d'une grotte en est la preuve, déposée naturellement par la déesse maléfique pour inquiéter, avertir Gasper, le tueur qui l'a créée dans ses ruminations. Complexe et précis, effrayant et subtil, sainement pessimiste : tel est le magnifique roman d'un poète érudit qui voudrait le bien et constate le mal.
LIEN | |
| | | kathel Main aguerrie
Messages : 349 Inscription le : 16/01/2008
| Sujet: Re: Howard McCord Dim 31 Aoû 2008 - 18:38 | |
| Kenavo tu as le chic pour trouver les livres que j'ai envie de lire et en parler ; je l'avais noté, je le mets en gras (ben oui, c'est une LAL informatisée !) | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: Howard McCord Jeu 23 Oct 2008 - 17:57 | |
| - kenavo a écrit:
- Pendant les premières pages ... Me voilà confronté avec quelqu’un qui me parlait de marcher sur des montagnes, de son régime alimentaire, de l’organisation de son sac à dos…
C'est vrai que ça commence comme ça. Mais il est très intéressant ce marcheur solitaire, fascinant même, et on n'a pas envie de le quitter. On part alors avec lui faire cette randonnée en montagne, on le suit dans ses ses pensées, dans ses souvenirs... Et lorsqu'il se rend compte qu'il est suivi par deux mystérieux personnages, dans cet endroit perdu au milieu du désert du Nevada, on tremble avec lui... C'est un roman faussement contemplatif qui se termine comme un thriller ; c'est un thriller philosophique, un récit en prose poétique. Pour les fans, cela ressemble à du Cormac McCarthy. A noter : le livre, l'objet, est beau, comme tous les livres de cette maison d'édition ( Gallemeister, clic), avec des photos en noir et blanc superbes y compris sur la jaquette intérieure |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Howard McCord Jeu 23 Oct 2008 - 18:04 | |
| Merci pour ton aperçu Stell_A - Stell_A a écrit:
- Pour les fans, cela ressemble à du Cormac McCarthy.
c'est bien de le noter - je n'ai encore jamais lu du Cormac McCarthy - Stell_A a écrit:
- A noter : le livre, l'objet, est beau, comme tous les livres de cette maison d'édition (Gallemeister, clic), avec des photos en noir et blanc superbes y compris sur la jaquette intérieure
tout à fait d'accord - on ne peut pas féliciter suffisament les petites maisons d'éditions qui font vraiment des objets d'art comme livre | |
| | | Marie Zen littéraire
Messages : 9564 Inscription le : 26/02/2007 Localisation : Moorea
| Sujet: Re: Howard McCord Ven 5 Déc 2008 - 2:10 | |
| La course du tueur à gages maniaque sur la Lune... Il a tué beaucoup de monde , ce mercenaire, pour le compte de l'armée américaine mais moins que les pilotes de bombardiers. De l'artisanat, du bien fait, bien propre. En fait, on ne sait jamais très bien s'il délire, s'il est réellement suivi et qui sont ces personnages bizarres.. mais peu importe, on se laisse embarquer dans ce court roman très bizarre . De là à en faire un "livre culte"comme indiqué dans la présentation de l'éditeur???? Merci à Stella pour cette lecture! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Howard McCord Ven 5 Déc 2008 - 13:36 | |
| - Marie a écrit:
- De là à en faire un "livre culte"comme indiqué dans la présentation de l'éditeur????
D'accord avec toi, et ça ne veut rien dire livre culte pour un livre qui n'est pas si vieux que ça, c'est le problème des quatrièmes de couvertures .... Ceci dit c'est un livre atypique pour un roman américain, très poétique, d'ailleurs seul écrit en prose de l'auteur qui est poète. |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Howard McCord Ven 5 Déc 2008 - 13:39 | |
| - Stella a écrit:
- Marie a écrit:
- De là à en faire un "livre culte"comme indiqué dans la présentation de l'éditeur????
D'accord avec toi, et ça ne veut rien dire livre culte pour un livre qui n'est pas si vieux que ça, c'est le problème des quatrièmes de couvertures .... Ceci dit c'est un livre atypique pour un roman américain, très poétique, d'ailleurs seul écrit en prose de l'auteur qui est poète. oui.. tout à fait.. j'étais moi même attirée par ce livre dû au fait que la maison d'édition avait joué un peu avec ce titre de "livre culte" - mais par après il m'a persuadé par son écriture... | |
| | | Le Bibliomane Zen littéraire
Messages : 3403 Inscription le : 21/02/2007 Age : 58 Localisation : Bretagne
| Sujet: Re: Howard McCord Sam 10 Jan 2009 - 20:54 | |
| "L'homme qui marchait sur la Lune"
William Gasper est un solitaire. Depuis cinq ans il a élu domicile à Sterns, dans l'état du Nevada, un trou perdu où il a loué comme habitation un vieux container à la tenancière de l'unique café des environs.
William Gasper est un quinquagénaire discret. Il n'a apparemment ni famille ni amis. Comment trouve-t-il les moyens de subvenir à ses maigres besoins ? Nul ne le sait.
William Gasper est un homme bizarre, c'est ce qu'en dit Mary-Gail Henry, la vieille femme qui tient le café de Sterns. « Mais il est pas, comment dire, ce qu'on pourrait appeler fou. Il est juste bizarre. Y a quelque chose de méchant dans son regard des fois, ou quelque chose de froid. Vaut mieux pas l'embêter. »
William Gasper disparaît souvent et ses absences peuvent durer plusieurs semaines. Où va t'il ? Sur la Lune, évidemment.
La Lune, c'est une des montagnes de ce coin du Nevada, une montagne qui n'attire guère les touristes, une montagne qui n'intéresse personne. « Savez-vous pourquoi on l'appelle la Lune ? » dit Mary-Gail Henry, « Parce que c'est mort tout comme elle. C'est à peu près aussi fertile que de la fumée de cigarette. »
C'est pourtant cette montagne qu' a choisi William Gasper. Il la connaît quasiment par coeur et il aime faire son ascension, vivant pendant plusieurs semaines au sein de cette nature hostile, se nourrissant de petits animaux et de réserves dissimulées lors de ses précédentes excursions.
Car William Gasper semble exceller dans le domaine des conditions de survie en milieu hostile. Un creux dans les rochers lui sert d'abri pour dormir, quelques insectes peuvent lui apporter les protéines nécessaires à la continuation de sa randonnée. Peut-être faut-il mettre tout cela en rapport avec son passé, son engagement dans les Marines en qualité de tireur d'élite et sa participation à la guerre de Corée. Cela explique certainement aussi sa grande connaissance et sa passion pour les armes à feu.
William Gasper est un personnage mystérieux qui peu à peu va se révéler au lecteur au cours de ce roman en forme de monologue. Progressivement, nous allons entrer dans l'intimité de ce personnage solitaire vivant en osmose avec une nature hostile. Notre homme va en effet se dévoiler au cours d'une de ses excursions où un élément inattendu va se présenter. Cet élément inattendu, c'est un autre homme, équipé d'un fusil à lunette, qui semble le suivre à distance. Gasper relève également la présence d'une femme, sûrement complice de l'homme au fusil, et commence alors une traque silencieuse au sein de ce paysage grandiose et désolé.
Qui en veut à William Gasper ? Il semblerait que le passé de celui-ci l'ait rattrapé, que quelqu'un ait retrouvé ses traces et tente de l'éliminer pour une obscure raison. Mais il arrive que le chasseur, par un retournement de situation, en arrive à se trouver dans la position du gibier, surtout quand la proie désignée se trouve être un individu de l'acabit de William Gasper.
Il y a, dans « L'homme qui marchait sur la Lune » tous les éléments susceptibles de composer un de ces « thrillers » dont raffole le grand public. Pourtant, ce roman n'est pas un thriller comme les autres et les composants propres à ce genre littéraire restent ici au second plan. Ce qui est prépondérant ici, c'est le monologue intérieur de Gasper, cet homme revenu de tout, qui a semble-t-il épuisé tous les faux-semblants et toutes les illusions dont se bercent ses contemporains, afin de revenir à l'essentiel : le contact dur, âpre et sans concessions avec la nature et les forces de la vie et de la mort. Gasper a beaucoup lu dans sa jeunesse : Schopenhauer, Nietzsche, Voltaire, Dahlberg... mais finalement il a revendu tous ses livres : « La langue qui sèche la moustache après une gorgée de thé contient plus de sagesse qu'un distique d'Héraclite. »
On verra dans ce roman, plus qu'un habituel polar, un texte empreint d'érudition, une sorte de conte poétique et philosophique où le rêve et le fantasme prennent parfois le pas sur la réalité, un récit qui se donne le temps de céder à la contemplation et qui dérouterait plus d'un lecteur de ces thriller où l'action et le rythme trépidant priment sur l 'intériorité des personnages. Peu d'action donc dans ce récit qui ne cède pas à la facilité d'en rajouter dans l'hémoglobine à outrance mais dont le suspense, impeccable, monte en puissance jusqu'à la scène finale, hallucinante, qui replongera le lecteur dans une ambiance comparable à celle de « No country for old men » de Cormac Mc Carthy.
Une belle découverte et un auteur à suivre. | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Howard McCord Sam 10 Jan 2009 - 23:12 | |
| Merci pour ton commentaire Biblio, comme toujours trop bon et contente que tu as aimé | |
| | | Bellonzo Sage de la littérature
Messages : 1775 Inscription le : 22/07/2008 Age : 75 Localisation : Picardie
| Sujet: Re: Howard McCord Ven 30 Jan 2009 - 20:40 | |
| Je ne partage pas entièrement l'enthousiasme du Biblio qui parle fort bien de ce livre intéressant,court et original,qui m'a cependant laissé un peu sur la réserve.Ce bouquin échappe complètement à l'univers balisé du thriller pour lorgner sur une sorte de réflexion en forme de monologue sur la condition de l'assassin comme se définit lui-même William Gasper.Cet homme est ambigu,la façon dont il parle de ses armes fait froid dans le dos.Et il cite Kierkegaard et Schopenhauer et je me demande si ce n'est pas encore plus inquiétant.Et si c'était un ultime avatar du syndrome de John Rambo,en plus intellectuel bien sûr.Ce qui ne rassure pas.Mais ce livre ne ressemble à rien de ce que je connais et vaut le détour.Vous pouvez emboîter le pas de L'homme qui marchait sur la Lune mais méfiez-vous de lui.Cet homme est dangereux.
Dernière édition par Bellonzo le Ven 30 Jan 2009 - 21:26, édité 1 fois | |
| | | domreader Zen littéraire
Messages : 3409 Inscription le : 19/06/2007 Localisation : Ile de France
| Sujet: Re: Howard McCord Sam 31 Jan 2009 - 14:07 | |
| Plus ça va, plus vous me donnez envie de le lire, et bellonzo en rajoute une couche avec son commentaire énigmatique...Je retiens donc McCord. | |
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| | | | Howard McCord | |
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