Federico Fellini

Je m’étonne que personne n’ait encore rien ouvert sur ce géant!

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Biographie de Federico Fellini

Issu d'un milieu bourgeois, Federico Fellini s'exerce aux métiers de comédien, de dessinateur de B.D ., de caricaturiste et de journaliste avant de faire ses premiers pas au cinéma. Il est tout d'abord gagman puis co-réalisateur. Il épouse l'actrice Giulietta Masina en 1943 puis deux ans plus tard, fait la connaissance de Roberto Rossellini pour qui il co - écrit 'Rome ville ouverte'. Il collabore également avec Alberto Lattuda sur 'Les feux du music - hall' avant de réaliser en 1952 son premier long - métrage 'Le cheik blanc', parodiant les romans - photos. Son film 'La Strada', d'inspiration néo-réaliste, lui vaut une reconnaissance internationale et un Oscar du meilleur film étranger. 'La Dolce Vita' provoque un scandale à sa sortie avec son érotisme suggéré et rafle, cependant, la Palme d'or en 1960. Ses films suivants révéleront les préoccupations du cinéaste, que se soit la décadence avec 'Satyricon', le cirque et la poésie avec 'Les clowns' ou la nostalgie, évoquée par 'Ginger et Fred'. Aujourd' hui cinéaste mythique, Fellini fait partie de ces figures emblématiques des studios de la Cinecittà dont les films sont, pour certains devenus, 'cultes' grâce la musique du compositeur Nino Rota.
(source: evene)

Citation :

Filmographie/Index (Cliquez sur les chiffres pour accéder directement aux pages)

Longs métrages
1950 : Les Feux du music-hall (Luci del varietà) co-réalisation avec Alberto Lattuada
1952 : Le Cheik blanc ou Courrier du cœur (Lo sceicco bianco) Page 1
1953 : Les Vitelloni ou Les Inutiles (I vitelloni)
1954 : La strada Page 1
1955 : Il bidone
1957 : Les Nuits de Cabiria (Le notti di Cabiria)
1960 : La dolce vita, (parfois intitulé La Douceur de vivre)
1963 : Huit et demi (Otto e mezzo)
1965 : Juliette des esprits (Giulietta degli spiriti) Page 2
1969 : Bloc-notes d'un cinéaste (Block-notes di un regista), documentaire TV
1969 : Satyricon (Fellini Satyricon) Page 2
1971 : Les Clowns (I clowns)
1972 : Fellini Roma (Roma) Page 3
1973 : Amarcord Pages 2, 3
1976 : Le Casanova de Fellini (Il Casanova di Federico Fellini)
1979 : Répétition d'orchestre (Prova d'orchestra)
1980 : La Cité des femmes (La città delle donne) Pages 2, 3
1983 : Et vogue le navire… (E la nave va…)
1985 : Ginger et Fred (Ginger e Fred)
1987 : Intervista
1990 : La voce della luna (parfois intitulé La Voix de la lune)
Courts métrages
1953 : L'Amour à la ville (L'amore in città) - sketch Une agence matrimoniale (Agenzia matrimoniale)
1962 : Boccace 70 (Boccaccio '70) - sketch Les Tentations du docteur Antonio (Le tentazioni del dottor Antonio)
1968 : Histoires extraordinaires - sketch Il ne faut jamais parier sa tête avec le diable (Toby Dammit)

Citation :

mise à jour le 01/03/2013 à la page 4

Un cheik en blanc

En 1952 Fellini signe son premier film seul après Les feux du music-hall,coréalisé avec Alberto Lattuada.Le cheik blanc est une sympathique initiation à l'oeuvre totale.En effet on trouve déjà dans Le cheik blanc l'univers du grand montreur d'images.On sait que Fellini s'est vite affranchi du Néoréalisme,lui dont l'imagination se serait très tôt sentie bridée au côté de Rossellini.Fellini pose ici son regard un peu gouailleur,d'une gouaille romaine,mais surtout plein de tendresse sur les petits.En l'occurence son héroïne, Wanda, aimée d'Ivan sans fantaisie,se réfugie dans le monde bien oublié aujourd'hui du roman-photo.Je crois que l'on ne mesure plus très bien l'importance du courrier du coeur et du roman-photo qui ont eu plus que leur heure de gloire dans les années cinquante et particulièrement en Italie.Le cheik blanc est le personnage flamboyant aux yeux de Wanda qui séduit les midinettes de façon hebdomadaire. Wanda va réaliser son rêve et découvrir le vrai Fernando(le pathétique et génial,bellâtre et couard Alberto Sordi).Le rêve tourne alors au cauchemar et l'affaire se conclut très dignement sur la Place Saint-Pierre.N'oublions pas que nous sommes à Rome en 52 et que La dolce vita n'a pas encore immortalisé la Fontaine de Trevi.

Si personnellement j'ai un faible pour Les Vitelloni en ce qui concerne le premiers tiers de la carrière de Fellini j'ai apprécié de voir pour la première fois Lo sceicco bianco d'autant plus que le maestro,encore tout jeune,y est déjà accompagné de Giulietta Masina qui joue une prostituée nommée Cabiria,cela doit vous dire quelque chose et de la musique d'un certain Nino Rota,débutant plutôt doué lui aussi;

J'ai vu ce film je ne sais combien de fois...Je l'aime beaucoup...Adorable Gelsomina...
Ils sont de toi ces mots Bellonzo?...

Oui Coline.Ca m'arrive rarement de poster mes propres mots mais quand je ne précise pas l'auteur c'est le cas.Par ailleurs je suis un grand admirateur de Federico,le plus imaginatif de tous les créateurs de films à mon avis.

Bellonzo a écrit:

Oui Coline.Ca m'arrive rarement de poster mes propres mots mais quand je ne précise pas l'auteur c'est le cas.Par ailleurs je suis un grand admirateur de Federico,le plus imaginatif de tous les créateurs de films à mon avis.

J'avais reconnu "le style" Bellonzo...
Bon alors je continue un peu sur le fil "Musiques de films" avec Nino Rota...

Merci, Bellonzo, pour ces belles lignes!

Oui, je me déclare aussi un enthousiaste de Federico! Et s'il est le plus imaginatif, c'est peut-être parce qu'il était le plus proche de tout ce qui traverse nos pensée, sans trop se limiter...

J'avoue que mon film préféré est probabelement 8 1/2, pour ce mélange entre réalité, rêve, enfance et temps d'adulte et surtout... la fin avec la sortie du manège.

Vous savez qu'il y a des CD avec l'enregistrement des musiques de films? Mais maintenant je vois qu'il y en a des dizaines d'éditions différentes - donc attention!

J'ai lu avec beaucoup de bonheur une (auto-)biographie "Moi, Fellini" de Charlotte Chandler. Bons souvenirs...

Fellini, le cinéma dans toute sa vitalité. Personne mieux que lui n'a su filmer les foules, les personnages hauts en couleur, la mélancolie qui pointe derrière l'exubérance.
La Strada, La Docle Vita, 8 1/2, Amarcord, les nuits de Cabiria, autant de chefs-d'œuvre, avec pour ma part une préférence pour le dernier.

J'ai une affection toute particulière pour Gelsomina, l'héroïne de La strada...
Je ne sais plus combien de fois j'ai regardé ce film...
Je l'adore...

Fellini au Jeu de Paume.

je ne pense pas que les vrais adeptes ont besoin de plus d'informations - mais j'aime bien la collection Gallimard découverte et voilà qu'ils viennent de sortir celui-là:


Jean Antoine Gili, Fellini : Le magicien du réel

Citation :

Présentation de l'éditeur
" Les choses les plus réelles sont celles que j'ai inventées ", confiait Federico Fellini. Au cours d'une carrière riche de chefs- d'oeuvre, Les Vitelloni, La Strada, La Dolce Vita, Huit et demi, Satyricon, Amarcord, Casanova, Et vogue le navire, La Voix de la lune, Fellini a créé l'un des univers les plus fascinants du cinéma. Un monde fantastique qui n'appartient qu'à lui, où le passé, le présent et le futur, les souvenirs, le réel et l'imaginaire sont inextricablement mêlés, où la condition humaine apparaît dans toute sa force grotesque et tragique, lubrique et spirituelle. Jean A Gili retrace le parcours de ce magicien du réel, et nous entraîne dans les arcanes de la création fellinienne. De l'écriture du scénario à la postproduction, l'aventure du film se révèle une expérience totale, préméditée et improvisée, au gré de la fantaisie du créateur. Une fête perpétuelle où l'on croise, parmi une multitude d'anonymes, des collaborateurs fidèles, Tullio Pinelli, Giuseppe Rotunno, Dante Ferretti, Nino Rota, et des visages familiers, Giulietta Masina, Marcello Mastroianni, Anita Ekberg...

A Nancy, au Musée des Beaux - Arts, une expo des dessins de Fellini.
A voir bien entedu...

A noter que ses dessins ont été aussi publiés en albums.
Ses visions, ses reves, ses angoisses, ses fantasmes...
Une splendeur !

Jeudi France 5.A propos de La dolce vita..On semble s'intéresser à nouveau au grand montreur de Rimini.