Nos lectures de décembre 2013

topocl a écrit:

shanidar a écrit:

Le feu d'Henri Barbusse

je vais finir par craquer  !

c'est de l'ordre d'une étude sociologique et surtout un formidable réservoir d'expressions (et même de modes d'expression) oubliées. J'imagine que les lecteurs de 1916 devaient repérer facilement les origines de chaque locuteur, ce qui n'est plus vraiment le cas aujourd'hui. L'uniformisation de la langue générée par l'école a anéanti en partie les particularismes régionaux, de ce fait la lecture ressemble quasiment à une découverte ethnographique... c'est assez intéressant.

pia a écrit:

Tiens salut Flibustière!

Salut Pia !

Ce soir, les souris sont bleues de Pierre Pelot (collec.folio)

Arabella a écrit:

Naufrages d'Akira Yoshimura.

C'est une impression ou tu fais un petit voyage au Japon en ce moment Arabella ?

Sullien a écrit:

Petite gorgée de la Montagne volante hier soir... C'est une lecture enchanteresse, merci Heyoka !  

Wow vivement que je m'y mette aussi.

shanidar a écrit:

topocl a écrit:

shanidar a écrit:

Le feu d'Henri Barbusse

je vais finir par craquer  !

c'est de l'ordre d'une étude sociologique et surtout un formidable réservoir d'expressions (et même de modes d'expression) oubliées. J'imagine que les lecteurs de 1916 devaient repérer facilement les origines de chaque locuteur, ce qui n'est plus vraiment le cas aujourd'hui. L'uniformisation de la langue générée par l'école a anéanti en partie les particularismes régionaux, de ce fait la lecture ressemble quasiment à une découverte ethnographique... c'est assez intéressant.

Ethnographique et.....sociale
Car on se doute bien qu' Henri Barbusse décrit le quotidien d'une escouade en 1ère ligne que nombre de notables ou bien nés avait réussi à éviter par des moyens divers.

Heyoka a écrit:

Arabella a écrit:

Naufrages d'Akira Yoshimura.

C'est une impression ou tu fais un petit voyage au Japon en ce moment Arabella ?

Une envie subite.  

je lis Au revoir, là-haut, de Pierre Lemaitre, qu'on m'a refilé. Et j'ai un peu peur, car le moins que je puisse dire, c'est que je ne suis pas emballée à la 100ème page, et que Traversay a dit que ça ne s'arrangeait pas après...

topocl a écrit:

je lis  Au revoir, là-haut, de Pierre Lemaitre, qu'on m'a refilé. Et j'ai un peu peur, car le moins que je puisse dire, c'est que je ne suis pas emballée à la 100ème page, et que Traversay a dit que ça ne s'arrangeait pas après...

Tu vas continuer ou abandonner ?

Les jolies choses de Virginie Despentes

Heyoka a écrit:

topocl a écrit:

je lis  Au revoir, là-haut, de Pierre Lemaitre, qu'on m'a refilé. Et j'ai un peu peur, car le moins que je puisse dire, c'est que je ne suis pas emballée à la 100ème page, et que Traversay a dit que ça ne s'arrangeait pas après...

Tu vas continuer ou abandonner ?

Je continue, ça se lit très très vite et j'aime bien me faire mon opinion moi-même  

darkanny a écrit:

shanidar a écrit:

topocl a écrit:

shanidar a écrit:

Le feu d'Henri Barbusse

je vais finir par craquer  !

c'est de l'ordre d'une étude sociologique et surtout un formidable réservoir d'expressions (et même de modes d'expression) oubliées. J'imagine que les lecteurs de 1916 devaient repérer facilement les origines de chaque locuteur, ce qui n'est plus vraiment le cas aujourd'hui. L'uniformisation de la langue générée par l'école a anéanti en partie les particularismes régionaux, de ce fait la lecture ressemble quasiment à une découverte ethnographique... c'est assez intéressant.

Ethnographique et.....sociale
Car on se doute bien qu' Henri Barbusse décrit le quotidien d'une escouade en 1ère ligne que nombre de notables ou bien nés avait réussi à éviter par des moyens divers.

oui, il le dit clairement d'ailleurs au début du récit, les 'notables' ne font que passer et rester planqués loin du front.
Je lis en parallèle Sniper de Pavel Hak et le rapprochement entre les deux livres est saisissant. Barbusse parle de l'une des dernières guerres 'propres', c'est-à-dire sans (trop) d'attaques contre les civils, sans découvertes de charniers, sans exactions (viols, pillages, assassinats...).
Le texte de Barbusse est truffé de dialogues, les chapitres assez longs, il y décrit ce qu'il voit et y met beaucoup d'empathie. Pavel Hak use d'une langue factuelle, sans dialogue (ou presque), de très courts chapitres (1 à 2 pages), le texte est dénudé, dégraissé, réduit à un squelette...
Les deux livres semblent raconter la même histoire mais ce n'est pas la même, car l'esprit guerrier n'est plus le même, là où en 14-18 on respectait encore l'ennemi, où l'idée de l'honneur avait encore un sens, Pavel Hak oppose la détermination des officiers à créer le chaos, l'affliction et la Terreur...

Bon bah pour ce mois-ci je pense qu'il n'y aura que Cabré... Me referai une santé avec Kundera après je pense.

Toujours avec Mlle de Scudéry et je suis conquise par le mouvement "précieux", très décrié dès son époque.
Cela m'enchante, la galanterie...  

Point de vulgarité, des aventures, de l'imaginaire, et un purisme très relatif. Je ne trouve rien des boursouflures qu'on dénigre dans ce genre. Je trouve que dans ses critiques, Molière y est allé avec la louche !

Il est quand même très complexe ce 17ème siècle.

Mais je pense qu'on ne comprend pas bien le 18è si on n'a pas une vision globale des écrits du Grand siècle.

Terminé "la grande peur dans la montagne ".

topocl a écrit:

Je continue, ça se lit très très vite et j'aime bien me faire mon opinion moi-même  

A vot' bon coeur Madame, si vous avez du temps à perdre avec un livre ennuyeux.