de retour de la bibliothèque...

shanidar a écrit:

L'affaire Eszter Solymosi Gyula Krúdy (le seul disponible à la médiathèque).

Shanidar, j'ai dans ma bibli Le Coq de madame Cléophas, je peux facilement le cercler si tu (ou d'autres) sont intéressés.

L'histoire commence ainsi :

Citation :

Pistoli ne parlait jamais du temps qu'il avait passé dans l'au-delà.
Il se contentait de hocher la tête, se mettait à regarder son gros orteil ou une coccinelle rouge quand on lui demandait où il avait  bien pu passer, depuis quand il était réssuscité des morts.
Entretemps une année s'était écoulée. La figure de Pistoli s'était estompée dans les mémoires comme le saule fragile au crépuscule de mars. Ses traces de pas au seuil des tavernes, sous les fenêtres des filles, l'herbe les avait recouvertes. La craie s'était effacée du tableau du jeu de quilles, où autrefois l'inscription annonçait à l'adresse de l'éternité qu'à tel ou tel moment Pistoli avait fait neuf points. A l'aube, au fin fond du village, les Tsiganes pouvaient rêver de porcelet paisiblement : personne ne les arrachait à coups de bottes ou d'un mot gentil pour qu'ils lui rejouent sa chanson. Dans le silence bourdonnant des après-midis de mai, personne ne surgissait devant les dames en train de tricoter leurs bas à la fenêtre ouverte : que pouvaient-elles bien penser au fond d'elles-mêmes ? Pistoli disparut des cartes que l'on tire, des paroles de la voyante, des nuits au clair de lune, où, dans leur insomnie, des dames le voyaient sans cesse déambuler, approcher, disparaître, quand les rayons de la lune entraient par la fenêtre. Chaque soir les jeunes épouses du village pouvaient traquer tranquillement la puce de leur jupon : Pistoli n'épiait pas à la fenêtre

Merci silou, je vais d'abord lire celui que j'ai emprunté (qui compte quand même pas mal de pages) et je reviens vers toi après ! (Il faut que je pense à noter les livres de Krúdy dans les demandes d'achat à la médiathèque... et Josipovici, aussi !).

Une excellente idée que de faire acheter ces livres aux bibliothèques, d'autres pourront en profiter aussi.

En fouinant du côté des livres espagnols, je suis tombé sur un Lope de Vega, Le Chevalier d'Olmedo, traduit par Albert Camus.
Et puis Don Juan Tenorio, de José Zorrilla, que je ne connaissais pas (j'ai une excuse : il n'a pas de fil).

C'est vrai que pour Lope de Vega tu t'es déjà dévoué. Il ne te reste plus qu'à continuer.

Je l'ai lu il y a longtemps, il figure je pense dans un des volumes de la Pléiade consacré au théâtre espagnol.

Arabella a écrit:

C'est vrai que pour Lope de Vega tu t'es déjà dévoué. Il ne te reste plus qu'à continuer.

Oui, il ne me restera plus à lire que 3 000 sonnets, 9 épopées, 1 798 pièces profanes, 400 drames religieux, et quelques babioles... (d'accord, on a perdu une partie de ses oeuvres...)

Je pensais plutôt au dévouement qui consisterait à ouvrir un fil à José Zorrilla...

Zorrilla il y a "Légendes et récits d'Espagne et du Portugal " à ma médiathèque, sauf que je ne peux l'emprunter, seulement le consulter sur place (et beaucoup de livres sont dans ce cas) car ils font partie d'un fonds .

pfffffffffffffffffff !

Arabella a écrit:

Je pensais plutôt au dévouement qui consisterait à ouvrir un fil à José Zorrilla...

eXPie a écrit:

Arabella a écrit:

Je pensais plutôt au dévouement qui consisterait à ouvrir un fil à José Zorrilla...

Je ne comptais quand même pas sur un dévouement qui te ferait lire les oeuvres complètes de Lope de Vega....

Je n'ai pas été raisonnable aujourd'hui :

Herman Bang : Katinka / Mikaël. Je suis parée pour la lecture commune
Gonçalo M. Tavares : Jérusalem (c'était le moins gros des trois présents sur les rayons)
La chanson des Nibelungen
Julia Székely : Rue de la Chimère
Jean Lorrain : M. de Bougrelon
Joao Tordo : Le domaine du temps
George Meredith : Diane de la croisée des chemins.

Je ne vois pas John Updike dans cette longue liste

Ils n 'avaient pas Coeur de lièvre dans cette bibliothèque.

Mais je l'ai repéré ailleurs, c'est promis à ma prochaine visite, je l'embarque.

Et puis c'est quoi cette façon de me mettre la pression ?

C'est pour ton bien, promis!

Arturo, bienfaiteur de l'humanité.

Agréablement surprise de retrouver du Henry Bauchau dans ma bilbiothèque de village .

J'ai donc en main  L'enfant rieur 1  et l'enfant rieur 2 Chemin sous la neige.
Aussi l'inaperçu de Sylvie Germain ainsi que l'autre fille d'Annie Ernaux et les années.


À mon prochain passage je pourrai demander : Elise Turcotte : Le Bruit des choses vivantes. qui se trouve dans une bibliothèque d'un autre village et l'emprunter aussi.   ( Merci Bix229)