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| Hector Tobar | |
| | Auteur | Message |
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Igor Zen littéraire
Messages : 3524 Inscription le : 24/07/2010 Age : 71
| Sujet: Hector Tobar Mer 2 Avr 2014 - 11:21 | |
| Auteur Américain, né en 1963 à L.A. d'origine guatémaltèque, est journaliste et romancier. Il est un diplômé de l' Université de Californie, Santa Cruz et dirige le programme de maîtrise en création littéraire à l' Université de Californie, Irvine . Journaliste au Los Angeles Times, il fut couronné du prix Pulitzer en 1992 pour son travail sur les émeutes de Los Angeles. Son travail examine l'évolution des relations et d'interdépendance entre l'Amérique latine et le Etats-Unis . Il a également travaillé pendant plusieurs années comme correspondant aux affaires nationales Latino. Bibliographie:Le soldat tatoué, Delphinium Books, Penguin Books, 1998, (non traduit ?) Nation Traduction: Définition d'une nouvelle identité américaine dans la langue espagnole aux Etats-Unis, Riverhead Books, 2005, (essai - non traduit?) Printemps barbare (The barbarian Nurserie), Farrar, Straus and Giroux, 2011. (2012/Belfond pour la traduction française - en poche 10/18). Jaguar, 02/2014/Belfond pour la traduction française - Traduit par Pierre FURLAN) Sources Babelio, Wikipédia, Belfond.fr | |
| | | topocl Abeille bibliophile
Messages : 11706 Inscription le : 12/02/2011
| Sujet: Re: Hector Tobar Dim 13 Avr 2014 - 11:12 | |
| Et c'était bien, cette lecture, igor? | |
| | | Igor Zen littéraire
Messages : 3524 Inscription le : 24/07/2010 Age : 71
| Sujet: Re: Hector Tobar Dim 13 Avr 2014 - 12:12 | |
| C'était très bien! On pourrait quand même apporter une critique à l'éditeur qui traduit le titre original: "The barbarian Nurseries" par "Printemps barbare". Le livre se passe en plein été (les évènements se situent autour du 4 juillet), je le soupçonne (l'éditeur) d'avoir joué la carte de l'expression qui courait lors de sa parution des "printemps arabes".
Bon, comme je suis lancé, en voici un petit résumé: La famille Torres-Thompson vit dans une belle propriété de Los-Angeles. Le genre où un gardien assure la sécurité des lieux et où le voisinage reste inconnu... Les Torres-Thompson ont 3 enfants, 2 garçons et une petite fille encore bébé. 3 travailleurs mexicains sont employés à leur service: Pepe à l'entretien du jardin, Guadalupe comme nounou pour les enfants et Araceli à la cuisine et à l'entretien de la maison. Un revers de fortune oblige les Torres-Thompson à se séparer de Pepe et de Guadelupe. Araceli se retrouve seule, sa charge de travail n'augmente que peu puisqu’elle doit un peu s'occuper des garçons (11 & 8 ans). Araceli est employée dans cette maison depuis 4 ans, tout se passe bien sauf qu'elle est sans papiers dons en situation irrégulière. Mais voilà qu'un jour c'est la dispute chez les Torres-Thompson! L'épouse part au petit matin avec Samantha (le bébé) et le mari qui à passé la nuit sur le canapé est lui aussi parti de très bonne heure. Résultat, Araceli, se retrouve seule avec les garçons. Situation qui s'éternise deux jours sans moyens de joindre les Torres-Thompson. Elle décide donc de se rendre avec les enfants chez le grand père dont elle devine l'adresse derrière une vieille photo. Bien-sur, les parents sont de retour le surlendemain. Au vu de la disparition des deux garçons, les autorités sont alertés. Vite retrouvés, les garçons réintègrent leur foyer et c'est là que commencent les ennuis pour Araceli...
Hector Tobar traite cette histoire d'une façon journalistique qui évite toute longueur. Tout en nous faisant découvrir une sous société il nous plonge dans le système judiciaire et médiatique américain sans omettre aucuns de ses excès ou contradiction. C'est net, implacable et montre le contexte social d'une société que l'on pourrait croire privilégiée. J' ai pour ma part beaucoup aimé et je le recommande. | |
| | | Madame B. Zen littéraire
Messages : 5352 Inscription le : 17/07/2008 Age : 51
| Sujet: Re: Hector Tobar Lun 7 Juil 2014 - 14:24 | |
| Hector Tobar, Printemps barbare
Que feriez-vous si vous étiez une domestique mexicaine en situation irrégulière, ne parlant pas très bien anglais et abandonnée par vos patrons qui ont déserté leur foyer vous laissant seule avec deux jeunes garçons ? Araceli, elle, choisit de les embarquer dans une sorte d’odyssée à travers les rues pittoresques et lugubres de Los Angeles pour essayer de trouver leur grand-père à qui elle pourra les confier. Le problème c’est qu’elle ne connaît pas son adresse. Son acte qui peut sembler irréfléchi est motivé par la peur et va déclencher un véritable cataclysme policier, judiciaire et médiatique puisqu’elle est accusée d’enlèvement. Hector Tobar est un véritable conteur qui nous entraîne sur 700 pages, sans baisse de régime, dans cette histoire qui mêle les points de vue des différents personnages dans une narration parfaitement maîtrisée. Le style ample se déploie avec de longues phrases, des énumérations comme pour essayer de saisir le monde dans sa globalité car le véritable personnage c’est ici la société américaine représentée dans sa diversité, dans ses doutes, ses échecs, ses espoirs. | |
| | | topocl Abeille bibliophile
Messages : 11706 Inscription le : 12/02/2011
| Sujet: Re: Hector Tobar Sam 7 Mar 2015 - 16:40 | |
| Les 33 La fureur de survivreL'histoire ne me tentait pas trop, cette épopée des 33 mineurs chiliens enfermés dans l'effondrement de leur mine,je redoutais les péripéties possiblement mélodramatiques, mais Hector Tobar, ça me tentait bien, donc j'ai embarqué, on verra bien. Eh bien, ce fut une excellente lecture, pas un livre qui va bouleverser ma vie, mais une histoire peu ordinaire, racontée avec une grande vivacité, un suspense incroyable alors même qu' on en connaît la fin. Héctor Tobar décrit avec verve la vie sous terre (17 jours sans aucun contact avec le monde à se partager quelques biscuits, 17 jours où personne ne savait s'ils étaient morts ou vivants) : les grandes solidarités, mais aussi les petits egos, les mesquineries, les engueulades, l'organisation scrupuleuse, nous présentant peu à peu chacun des 33 avec sa personnalité et son histoire… Ces scènes souterraines s' intercalent avec ce qui se passe au sol, l'organisation des secours, prouesse technologique et humaine qui prend une allure de course contre la montre palpitante, aux mains de tous les spécialistes internationaux, les familles qui campent dans le Camp de l'Espoir, la presse prête à tout, les propriétaires de la mine exsangues, les politiques tout à la fois émus et opportunistes... Les pages tournent toutes seules, avec des moments d'émotion intense, quand on lit, comme si on y était, le récit du 17e jour, où le contact se fait entre le sol et la mine, et où, enfin on remonte ce papier qui annonce : nous sommes tous vivants ; et aussi au 69e jour, au moment où le premier mineur sort du gouffre. L’aventure n’est pas finie, il faut encore revivre... Un très bon moment, oui, la pub a raison, ça se lit comme un polar ! | |
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| | | | Hector Tobar | |
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