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Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
Sujet: Re: LC Henri Bosco : L'âne culotte Dim 29 Juin 2014 - 14:59
églantine a écrit:
Eh oui ........j'ai eu un coup de coup de foudre pour "Le mas Théotime" récemment et je continue avec autant de ravissement !!!
Cela ne me surprend guère Eglantine!
Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
Sujet: Re: LC Henri Bosco : L'âne culotte Dim 29 Juin 2014 - 21:23
églantine a écrit:
C'est un livre "magique" : Bosco réveille l'enfant tapi en nous , celui qui se réfugie dans le merveilleux , l'inaccessible pour le monde des "adultes" .... C'est l'apparition du surnaturel dans cette nature enchanteresse , c'est un hymne à la vie car Bosco fait chanter la terre et exhale les effluves qui nous enivrent .... C'est une histoire qui fait surgir au delà de cette lumière aveuglante de la Provence , la conscience collective puissante que l'on retrouve dans ces sociétés très enracinées à la terre où se mêlent superstitions , croyances anciennes , religion et crainte de l'inconnu .. C'est une histoire qui n'est pas s'en rappeler certains mythes ( le mythe d'orphée ....) C'est une invitation à construire son propre bonheur , affranchi de la notion de péché , au delà de l'invention des hommes ....
Bosco nous immerge d'abord dans un quotidien et une nature très réalistes et pittoresques (même si les noms des personnages et les repères temporels, rythmés par les cérémonies religieuses, inscrivent déjà le récit dans une dimension métaphorique) puis la montagne devient magnétique, envoûte littéralement Constantin. Les descriptions de la terre et de la végétation sont impressionnantes et dignes de la grande littérature fantastique romantique.
Et tout à coup je tremblai, car alors je sentis sous mes pieds le premier mouvement de la terre. Elle montait. Un brusque élan du sol me porta jusque dans le bois de chênes. Cette terre sauvage me soulevait ; d'autres pentes, d'autres tracés s'emparaient de mes pas. Le bois sombre exhalait l'odeur humide et iodée des vieilles feuilles mortes. Je m'étais détaché de ces plans doucement inclines des prairies campagnardes qui prédisposent à la sérénité, aux haltes. Maintenant tout ici devenait brusque, abrupt ; mais de ces mouvements du sol, de ces rocs éboulés, de ces chênes noueux aux racines torses, passait en moi comme une noire force souterraine. L'âpre accent qui s'en exhalait faisait battre mon sang à coups plus larges, au milieu de l'ombre, des écorces fraîches et des feuilles amères ; et j'étais enlevé, malgré la roideur des lacets et la sévérité des escalades, virilement, vers cette immense zone aromatique des collines, pays des fleurs sauvages, des arbres et des bêtes fuyantes qui déjà, à travers les branches des chênes, tremblait, en pleine lumière, devant moi. L'attrait qu'elle exerçait dans mon âme m'attira sous le bois de chênes. Je débouchai sur le bord d'une clairière éblouissante creusée dans un affaissement du sol et tout entière entourée d'arbres. Ça et là des bosquets de houx épineux en coupaient l'étendue. Pas un vol, pas un bruit. On était de l'autre côté, dans l'au-delà, loin des hommes aux terres fertiles, loin du village, à cent lieues des petits foyers domestiques qui embaument le pain chaud, la braise et le savon frais. J'avais peur et j'étais pénétré de joie. Je n'osais avancer, troubler la paix de ce coin de terre attiédi dans un coin de montagne.
Puis il y a la rencontre avec la terre aride transformée en Paradis par Cyprien qui m'a parfois fait penser au Kurtz de Conrad dans Au coeur des ténèbres. Cet homme dont le nom évoque les pays lointains, qui a traversé les mers et qui connaît les rituels et les sortilèges les plus anciens. Il est comme un magicien très ambigu qui a la volonté de recréer le paradis terrestre mais s'apprête surtout à faire ressurgir les aspects les plus ténébreux de la nature humaine. Il est un ensorceleur comme le dieu Pan qui charme le serpent des caraques avec sa Syrinx, qui hypnotise les animaux puis les deux enfants. La scène onirique où Constantin est envoûté par le son de la flûte à la pleine lune est magnifique. Comme toutes les scènes avec le serpent. On pense à l'orphisme aussi c'est vrai.
Quand je m'éveillai, la lune était déjà levée, mais depuis peu. Je ne la voyais pas, car j'étais allongé sous un pin, le dos tourné à l'est, où elle venait d'apparaître. Mais devant moi sa clarté calme illuminait une petite clairière. Sans doute m'avait-elle éveillé. Cependant à peine apparue, elle enchantait déjà les profondeurs de la forêt.Elle n'était pas encore très haute, mais c'est (je l'ai constaté maintes fois), au moment singulier de son aube nocturne, quand elle pointe sur les crêtes, que son attrait trouble le plus profondément la cime des arbres, où dans les rames, dès que les atteint sa lueur, le vent, si ce n'est une âme plus tendre, élève sa plainte et la livre au silence de la nuit. Je m'éveillai très doucement, à peine touché par ce soupir sylvestre et la première clarté de la vieille planète ; si doucement que je ne repris point de contact matériel avec la vie environnante. Entre mon sommeil et les formes à peine éclairées de ce bois, j'hésitai sans doute longtemps à détacher du monde antérieur où me tenaient encore les puissances obscures, ce monde jeune et frais baigné d'une paisible lumière qui sans secousse m'avait fait simplement changer de rêves. Car je ne me souviens pas de m'être parfaitement éveillé, tant ce qui m'arriva ensuite reste encore aujourd'hui enveloppé d'étrangeté et contredit aux habitudes de ma raison. Je pris sans doute une autre position entre le sommeil et la veille, j'occupai un point de moi-même où me parvenaient à la fois et les mystérieuses féeries de rêve et la simple fraîcheur de la nuit. J'entendis un appel. Non pas un appel imaginaire. Non. Un son. Il venait de l'ouest, de par-delà la clairière. Il arriva sur moi à l'improviste, assez haut, vif. Et je me levai. Je n'eus pas bien longtemps à attendre. La note éleva deux fois son appel, puis elle laissa passer un grand moment de silence. Il y avait certainement quelqu'un, à cent mètres plus bas, qui, Dieu sait de quel instrument, avait tiré ces trois notes brèves. Je fis quelques pas dans la clairière puis je m'arrêtai. Rien. Alors je gagnai l'autre bord, m'allongeai dans l'herbe et attendis. Il se passa peut-être un quart d'heure. Pas une branche ne bougeait. Il faisait très doux. Il n'y avait plus un chant de grillons dans toute l'étendue. Tout à coup (mais tout près, cette fois) la note éclata, et aussitôt il enjaillit un tel esprit de violence quej'eus peur. Mais l'élan s'apaisa, le souffle enveloppa je ne sais quel corps aérien et, calme, il en détacha une brève mélodie : quatre ou cinq notes seulement, mais chargées de durées secrètes, coupées de pauses imprévues, quatre notes passionnées quiavaient touché au bois humide de la flûte, qui sentaient l'herbe d'été et le roseau magique. Je m'avançai avec précaution. Maintenant, sans s'écarter du cercle de ses quatre notes, le chant continuait, tantôt sur le registre aigu de l'appel, tantôt sur les tons plus graves de quelque enchantement barbare. La lune pénétrait dans le bois et déjà les ombres fourmillaient de lumière. La forêt s'animait. J'entendais un sourd piétinement. Plus haut que moi, des branches froissées par de mystérieux passages parfois éclataient net, et partout s'élevait comme un crépitement de feuilles. Je me tapis. Une lourde masse fonça, puis des corps plus légers glissèrent dont je ne distinguai que le mouvement fùrtif et les ombres. Parfois un souffle bref, un ahan, puis une haleine sauvage, et de nouveau cette multitude de pas assourdis. C'était comme une migration de bêtes invisibles ; car (je n'en doutais pas) des bêtes répondant à l'appel étrange, arrivaient de tous les côtés à la fois. Maintenant il devait y en avoir des centaines. Je n'y tins plus ; je rampai sous les basses branches et je parvins jusqu'au talus le long duquel, protégé par un chêne-kermès, je me couchai. Là, j'étais à l'abri. Alors je passai la tête. Et je vis. Je vis un vallon, sans un arbre, mais entièrement clos par la couronne sombre des chênes. La lune, encore basse, n'éclairait qu'une petite partie du vallon. Tout le reste plongeait dans l'ombre.
Il y a plusieurs paradis terrestres dans ce roman d'ailleurs. Celui de Cyprien mais aussi celui du jardin de l'abbé Chichambre qui est évoqué au début et celui de Hyacinthe. Ils passent inaperçus car on n'y revient pas mais ils sont là. On retrouvera celui de Hyacinthe dans la suite du roman (Le Jardin d'Hyacinthe). Ils sont plus modestes et se contentent de cultiver leur petit coin de terre.
Seulement, son paradis, ce n'était pas un paradis de cathédrale, c'était un paradis pour petite paroisse. Un joli paradis humain, tiède, bien clos, un de ces paradis de campagne qui groupent trois cyprès autour d'un puits. Tendrement il nous le montrait, de loin, derrière une masse de platanes avec ses dix maisons et le bout d'un clocher trapu ; et l'on se disait qu'il y ferait bon vivre. C'était un paradis orienté au sud, vers la chaleur, un paradis modeste, au milieu d'un hectare d'arbres fruitiers ; un paradis blotti au pied d'une haute falaise couronnée de figuiers sauvages, dans un creux, à l'abri de la pluie et du vent ; un paradis parfùmé de plantes médicinales, comme la bourrache, la sauge et l'arnica ; un paradis sur lequel veillait un vieux saint un peu somnolent à barbe blanche, un vieux saint assis devant la porte, sur une chaise de paille ; un paradis que visitait, chaque année, tout seul, et monté sur son âne, le Dieu de la Fête des Palmes. Il s'y entretenait familièrement de l'état du ciel, du produit des jardins et du vin des dernières vendanges, avec les habitants venus à sa rencontre, cependant que, laissé en liberté, son âne broutait, sur le bord du chemin, la gentiane bleue et la tige sucrée de la douce-amère. Naturellement, nous l'admirions, ce paradis.
Bédoulène a écrit:
C'est bien un parcours initiatique, et le "viol" de ce jardin paradisiaque commis par Constantin va déchainer les passions maléfiques, car si M. Cyprien dans sa folie se prend pour Dieu, il n' a pas évidemment ni ses pouvoirs ni sa sagesse ; il est simplement humain et cède à l'orgueil en tuant le renard qu'il ne peut envoûter.
L'initiative de Constantin incitera celle de la jeune Hyacinthe, tous deux seront "punis". (curieux d'ailleurs le prénom de la gamine hérité lui aussi de la mythologie et qui est mixte)
L'âne doit certainement porter un symbole outre ses pantalons, (après recherche, il y a bien des mythes et aussi l'arrivée de Jésus sur un âne le jour des Rameaux ; Mahomet a aussi admis l'âne dans son paradis) mais dès qu'il est délivré de l'emprise de la flute, il redevient un âne comme les autres.
Evidemment les descriptions sont enchanteresses, à croire que la flute de M. Cyprien agit aussi sur le lecteur !
La prose de Bosco tient vraiment du grimoire de sorcellerie. Par sa poésie symbolique et son amour de la nature qui tente de faire revivre les éléments et les plantes en les nommant. Ce qui est le propre de l'incantation magique. On retrouve cet enchantement par le son d'un chant ou d'une flûte dans d'autres romans. "Monsieur Carre-Benoît à la campagne" bascule de la même façon dans une autre dimension onirique la nuit tombée. Comme si les personnages se dédoublaient, se mettaient à suivre leur ombre. La quête initiatique impose cette plongée dans les ténèbres et la peur qui les confronte à eux-mêmes (cet enjeux autour de la mort du renard, la transgression de l'interdit avec ce pont à traverser puis cette branche qu'on arrache au jardin).
L'âne est un passeur qui porte des pantalons de manière traditionnelle à la saison froide puis le perd rapidement. En revanche il est décrit de manière quasi anthropomorphique et est doté d'une "âme" sans même qu'il joue un rôle précis dans cette histoire en dehors de créer le lien entre les deux mondes. Il y a certainement un lien avec le récit bibilique du Christ entrant dans Jérusalem puisque c'est bien cette période d'avant la résurrection qui est évoquée mais il est aussi une référence plus archaïque probablement.
En tout cas la citation d'animal dans sa signature suggère bien l'association que les poètes font entre l'âne et l'accès au paradis:
J'adore ce roman qui me paraît incompréhensible et difficile pour les enfants. Comment peut-on le leur faire lire? Ou alors la version folio junior est raccourcie? Je vérifierai.
Bon il ne me reste plus qu'à relire Le Jardin d'Hyacinthe...
Dernière édition par Marko le Lun 30 Juin 2014 - 0:25, édité 4 fois
Bédoulène Abeille bibliophile
Messages : 17270 Inscription le : 06/07/2007 Age : 79 Localisation : Provence
Sujet: Re: LC Henri Bosco : L'âne culotte Dim 29 Juin 2014 - 22:18
je lirai aussi le jardin de Hyacinthe, plus tard et j'ai le Mas Théotime aussi.
merci à toi Marko pour tes explications complémentaires que j'attendais bien sur puisque je sais que Bosco est l'un de tes écrivains préférés.
coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
Sujet: Re: LC Henri Bosco : L'âne culotte Dim 29 Juin 2014 - 22:26
Bédoulène a écrit:
je lirai aussi le jardin de Hyacinthe, plus tard et j'ai le Mas Théotime aussi.
Bédoulène a écrit:
merci à toi Marko pour tes explications complémentaires que j'attendais bien sur puisque je sais que Bosco est l'un de tes écrivains préférés.
Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
Sujet: Dim 29 Juin 2014 - 23:31
Il me manque beaucoup de clés pour ce cycle de Hyacinthe mais ça n'a pas d'importance. L'histoire est déjà suffisamment magique en elle-même. Je complèterai à l'occasion si je trouve quelques analyses ici ou la
Je suis content d'avoir partagé cette lecture avec vous. Dommage que nous ne soyons pas plus nombreux. C'est un très beau livre une fois de plus.
églantine Zen littéraire
Messages : 6498 Inscription le : 15/01/2013 Age : 59 Localisation : Peu importe
Sujet: Re: LC Henri Bosco : L'âne culotte Lun 30 Juin 2014 - 6:34
Dommage de n'avoir été que trois finalement sur cette LC ; la dynamique de groupe a manqué ! Merci à mes deux" compagnons de route" ici présents donc . Réticente au départ à l'idée du choix du livre , celui-ci classé de façon incompréhensible en littérature jeunesse , j'ai encore été emportée par l'immense talent de Bosco ! Sans exagération aucune , mais avec ma passion habituelle , je peux dire que cet écrivain restera sans nul doute , une de mes plus belles découvertes de ma vie de lectrice ! Je vais lire Hyacinthe qui occupe ma PAL depuis peu ..... Et je fais passer Le mas Théotime autour de moi ! Et je veux TOUT lire !
Bédoulène Abeille bibliophile
Messages : 17270 Inscription le : 06/07/2007 Age : 79 Localisation : Provence
Sujet: Re: LC Henri Bosco : L'âne culotte Lun 30 Juin 2014 - 8:24
c'est avec ce livre que j'ai pu apprécier Bosco (je n'avais lu que l'enfant et la rivière, mais qui ne m'avait pas autant séduite)
la suite c'est "le jardin de Hyacinthe" ou "Hyacinthe" ?
alors Dom, Pia, Sigismond où êtes vous nous lirons avec attention vos commentaires
la LC n'est pas teminée nous pouvons toujours y revenir (c'est vrai que le livre étant grand dans l'écriture mais petit en pages, il a été vite avalé)
à tantôt
églantine Zen littéraire
Messages : 6498 Inscription le : 15/01/2013 Age : 59 Localisation : Peu importe
Sujet: Re: LC Henri Bosco : L'âne culotte Lun 30 Juin 2014 - 8:35
Bédoulène a écrit:
la suite c'est "le jardin de Hyacinthe" ou "Hyacinthe" ?
t
Je crois que c'est Hyacinthe ! Tu vas te régaler Bédou avec le Mas Théotime qui est dans ta PAL je crois depuis peu !!!
Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
Sujet: Re: LC Henri Bosco : L'âne culotte Lun 30 Juin 2014 - 9:10
Hyacinthe n'est pas vraiment une suite. C'est une parenthèse très abstraite et poétique qu'on peut lire à part même si on retrouve des personnages communs. Le jardin d'Hyacinthe est davantage une suite au sens habituel du terme. D'ailleurs dans l'introduction Bosco reprend le récit où il en était en s'excusant presque de la rêverie qui venait d'être racontée avec Hyacinthe où elle n'apparaissait que comme un fantôme, une apparition mentale.
Bédoulène Abeille bibliophile
Messages : 17270 Inscription le : 06/07/2007 Age : 79 Localisation : Provence
Sujet: Re: LC Henri Bosco : L'âne culotte Lun 30 Juin 2014 - 10:02
donc la suite sera le jardin de Hyacinthe, merci pour la précision Marko
Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
Sujet: Re: LC Henri Bosco : L'âne culotte Lun 30 Juin 2014 - 18:30
églantine a écrit:
Ma première réaction : comment peut-on classer ce livre dans la littérature jeunesse !!!!!!!!
Après vérification, la version jeunesse chez folio junior est remaniée et tronquée d'au moins une soixantaine de pages. Exit le journal de Cyprien et le serpent des caraques!! Dommage pour les plus jeunes pour le coup. Mais je comprends mieux et je suis plutôt favorable à ces versions simplifiées pour toucher le jeune public.
églantine Zen littéraire
Messages : 6498 Inscription le : 15/01/2013 Age : 59 Localisation : Peu importe
Sujet: Re: LC Henri Bosco : L'âne culotte Lun 30 Juin 2014 - 18:35
Marko a écrit:
églantine a écrit:
Ma première réaction : comment peut-on classer ce livre dans la littérature jeunesse !!!!!!!!
Après vérification, la version jeunesse chez folio junior est remaniée et tronquée d'au moins une soixantaine de pages. Exit le journal de Cyprien et le serpent des caraques!! Dommage pour les plus jeunes pour le coup. Mais je comprends mieux et je suis plutôt favorable à ces versions simplifiées pour toucher le jeune public.
Bon voilà pourquoi je n'ai pas ce journal de Cyprien tant attendu !!!! Ceci étant , je peux te dire que même tronqué de la sorte , le texte est totalement inaccessible à un enfant de 10 ans ! Conclusion : je le rachéterai ...ce n'est pas bien grave , ça motive de me dire que j'ai ce fameux journal à découvrir !!!!
Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
Sujet: Re: LC Henri Bosco : L'âne culotte Lun 30 Juin 2014 - 18:48
Bravo!!
domreader Zen littéraire
Messages : 3409 Inscription le : 19/06/2007 Localisation : Ile de France
Sujet: Re: LC Henri Bosco : L'âne culotte Lun 30 Juin 2014 - 19:14
Bédoulène a écrit:
c'est avec ce livre que j'ai pu apprécier Bosco (je n'avais lu que l'enfant et la rivière, mais qui ne m'avait pas autant séduite)
la suite c'est "le jardin de Hyacinthe" ou "Hyacinthe" ?
alors Dom, Pia, Sigismond où êtes vous nous lirons avec attention vos commentaires
la LC n'est pas teminée nous pouvons toujours y revenir (c'est vrai que le livre étant grand dans l'écriture mais petit en pages, il a été vite avalé)
à tantôt
J'arrive, j'arrive et j'ai même commencé à rédiger un com, mais je n'ai pas encore terminé le livre, mon temps de lecture est réduit. Alors à bientôt.
Bédoulène Abeille bibliophile
Messages : 17270 Inscription le : 06/07/2007 Age : 79 Localisation : Provence
Sujet: Re: LC Henri Bosco : L'âne culotte Lun 30 Juin 2014 - 21:48