Paula Rego

Biographie :

Citation :

Entre 1963 et 1975, Paula Rego vit entre Londres et le Portugal. Cette période est sans doute la plus importante de sa vie, c'est celle qui lui a permis de sortir de son pays, et de l'isolement culturel de cette époque.


En 1983, Paula Rego devient professeur de la Slade School of Art. La rétrospective de ses œuvres est présentée à la Fondation Gulbenkian à Lisbonne et à la Serpentine Gallery à Londres en 1988. L'année suivante, elle est nommée au Prix Turner.
En 1990 elle rentre à la National Gallery de Londres en tant qu'artiste associée. Ses œuvres, qu'elle expose fréquemment sont d'une grande qualité et toujours saluées par la critique.


En 1986, Paula Rego commence une série de tableaux intitulée "E menina com cão". Cette série débute avec l'image d'une petite fille donnant à manger à un chien. Ce chien ressemble à une poupée, un objet précieux, mais en même temps, elle reflète aussi l'image d'un bébé et d'un homme.





Paula Rego met en jeu des éléments iconographiques qui entraînent des évènements narratifs et symboliques, porteurs de sentiments tels que l'amour, la confiance, la peur et la domination.
Dans une discussion avec Fiona Bradley, catalogue de rétrospective de l'œuvre de l'artiste pour le CCB en 1999, Paula Rego parle du plaisir de créer, allié au plaisir de destruction.

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Allons-y sans ordre précis :






Amour



Baa, Baa Black Sheep


Celestina's House



Centaure

ça me met mal à l'aise sa façon de peindre, les couleurs, les courbes.

Impression que ce sont des gens avec des malformations et une vie toute moisie. Sans la tendresse des photos de Diane Arbus par exemple...

C'est vrai que c'est plutôt malsain mais l'effet cathartique ne l'est pas, lui...

(je récupère une partie d'un post que j'avais fait sur le fil consacré aux voyages au Portugal)

Vu au musée Musée Calouste-Gulbenkian de Lisbonne (partie Centro de Arte Moderna), quelques toiles de Paulo Rego :


- The Vivan Girls as Windmills, 1984.


- O Tempo - Passado e Presente, 1990.
     
 
Inspiré de la toile d'Antonello de Messina, Saint Jérôme dans son cabinet de Travail. (1475, visible à la National Gallery, Londres) :


- Mère. 1997. Tableau inspiré du Crime du Père Amaro, d'Eça de Queiroz.
 

Quelque chose de Garouste?

Mais tu as déjà tout vu toi eXPie ! Génial, tu es un dieu !

Je ne la connaissais pas du tout. Merci pour la découverte. Je n'aime pas tout mais il y a un univers original et fort. C'est vrai qu'il fait un peu penser à Garouste ou même à Balthus (l'érotisation des poses féminines), Picasso ou certaines gravures de Goya entre autres.

3 toiles impressionnantes qui évoquent un triptyque à la Francis Bacon. Je ne sais pas si l'association est virtuelle ou si elle est prévue par l'artiste (en tout cas elles sont en continuité):

colimasson a écrit:

Celle-ci est très émouvante. Avec un beau dégradé de marron à orange et violet.

Merci Marko pour l'ajout. Je ne sais pas si la continuité a été voulue par Paula Rego mais si je n'avais jamais vu l'association auparavant, je n'avais pas vu non plus chacune de ces trois peintures indépendamment.

Et tu as souligné l'intérêt de cette artiste : même si ses peintures sont plutôt glauques, elle arrive à mettre en place un univers fort et personnel. Un peu d'humour aussi, mais vraiment bien dissimulé derrière la cruauté.