La Havane (Cuba)

shanidar a écrit:

mais je me demande qu'elle culture tu as réussi à 'emmagasiner' ? quels sont les endroits que tu fréquentais (bibliothèque, parc, café ??) ? (j'espère aller au Mexique prochainement avec la très grande envie de rencontrer les mexicains au-delà de leur Histoire, de leur géographie et des beautés inhérentes à un pays fascinant).

Il y a une foultitude lieux, quelques exemples : la parc lenine à la sortie de La Havane, les cafés cubains où tu paie en pesos cubains, les lieux où se perpetuent les fêtes cubaines et où aucun européen ne met les pieds, il suffit de s'eloigner de la vieille havane et surtout de ne pas être habillé en touriste    pour te fondre dans la foule, il m'a fallu quelques mois pour me cubaniser (arreter de tomber en admiration devant un monument, quitter les habits de vacancier, et surtout parler cubain) au boutr d'un an je parlais et surtout comprenait l'espagnol, lorsque j'ai quitté cuba je parlais aussi bien qu'un cubain et les gens tombaient des nues quand je disais que je suis "Francès", mais je n'aimais toujours pas lire Granma....

comme j'aime titiller le poisson je me rendais à la ville de pêcheurs de Cojimar pour lancer le bouchon, et à plusieurs reprises j'allais avec des amis cubains dans un camping cubain interdit aux etrangers (camping sans confort avec le minimum pour vivre) et là juste en bord de mer dans un calme suprême on passait une semaine à pêcher, à jouer aux cartes, à discuter de tout, on etait à mille lieux de la civilisation, mes potes faisaient de la pêche sous marine, comme je suis cardiaque je pêchais en bord de mer, quand on reprenait contact avec le monde on etait comme des extra-terrestres. C'etait le campismo Penas Blancas à Playa Jibacoa au sud de la havane

rien que de voir les photos ca me met le blues.....

merci pour tes réponses I.T. Nayrant. J'ai rencontré le même problème de ségrégation en Inde où dans certains restaurants une salle est réservée aux Indiens et du coup le repas coûte moins cher pour eux et on n'y sert ni alcool ni viande (les assiettes, couverts et verres ne sont pas censés être mélangés non plus)... C'est très frustrant et nous avons fini par renoncer à ce genre d'endroit et préférer gargotes et marchands ambulants (avec le risque et souvent le plaisir de ne pas savoir ce que l'on mange !!).

de toutes facons les restaurants des hotels ou ceux trop chers pour les cubains ne sont pas ceux où l'on peut manger la vraie cuisine caraïbe...En parlant cuisine saviez vous que jusqu'à recemment les cubains (enfin, pas tous) n'avaient pas le droit de manger des langoustes ou de la viande de boeuf (destinées aux touristes et à l'exportation..)..?

Je viens de lire tout le fil !

merci IT Nayrant pour ton commentaire très intérêssant et tes ressentis, de même pour les photos.


je vais emprunter l'Esclave à Cuba de Barnet

Bédoulène a écrit:

Je viens de lire tout le fil !

merci IT Nayrant pour ton commentaire très intérêssant et tes ressentis, de même pour les photos.


je vais emprunter l'Esclave à Cuba de Barnet

super, en parlant d'esclavage il fut aboli tardivement à Cuba : en 1886...

Quelques pistes pour eviter des déconvenues à Cuba :
le cubain manque d'argent et il est tres fort pour essayer de s'en sortir, si on est un peu juste dans le budget vacances voici quelques conseils :
---Tout d'abord et tres important evitez d'être demandeurs, c'est la faille à eviter...
---Quand vous arrivez à l'aeroport evitez de vous precipiter sur le bureau de change : vous serez perdant sur les taux
--- A la sortie de l'aéroport des taxis legaux et illegaux vous attendent, choisissez un taxi legal et verifiez que le chauffeur met en route le compteur si il le fait pas demandez le lui gentillement...
--- Dans un restau demandez à voir la carte, evitez les rabatteurs
---ne demandez pas à un taxi ou à un bicytaxi de vous conseiller un bon restau ou une casa particuler car il vous y conduira et touchera sa commission par le restaurant ou le logeur et c'est vous qui la paierez sur votre note...
--- Refusez de changer des devises dans la rue avec des gars qui vous proposeront des taux interessants vous risquez l'arnaque...Changez toujours dans une banque ou une cadeca
---Cuba a deux monnaies apprenez à les connaître car c'est un risque d'arnaque (on risque de vous donner des pesos au lieu des CUC, un CUC vaut aux alentours de 25 pesos...
à suivre...

Rockin' Cuba, le nouveau film de Baraka Flims

Dans un équilibre subtil entre la comédie musicale et le pur film d'escalade sportive, Baraka Flims nous livre ici son dernier bijou, fruit de plusieurs années de travail. Dans ce film de 28min, aucun détail n'est laissé au hasard. Tout est calé, réglé comme du papier à musique. Les musiciens accompagnent ainsi les grimpeurs dans une danse commune qui pousse le concept musical jusqu'à son paroxysme.

C'est tout d'abord l'histoire de six grimpeurs partis à Cuba pour équiper de nouvelles voies sportives. Mickaël Fuselier et Nina Caprez, bien connus des vidéos Petzl, sont accompagnés de Enzo Oddo, Mélissa Le Nevé, Cédric Lachat et Sébastien Boussogne. Cette joyeuse troupe va équiper tout un secteur dans la vallée de Viñales, alors qu'une autre équipe va suivre un tout autre parcours. Vladimir Cellier, monteur et musicien de Baraka Flims, a notamment réalisé le film du Petzl RocTrip China 2011. Il va filmer un grand nombre de musiciens et de situations différentes qui vont permettre de rassembler toutes ces personnes au travers de la musique.
Michaël Fuselier

Date de naissance: 4 janvier 1981
Lieu de résidence: Grenoble (France)
Formation: Licence en commerce, brevet d’état d'escalade
Statut actuel: Entraîneur du club Maurienne escalade, ouvreur national pour les compétitions
Date d'entrée dans le Team Petzl: 2005
Voyager
«Je n'ai pas un paysage préféré mais plusieurs. Ils sont variés et totalement différents. Aux États-Unis, j’ai beaucoup aimé les spots comme Smith Rock, Red River Gorge. Par ailleurs, c'est extraordinaire pour moi de vivre quelques journées à Hampi en Inde ou encore dans les déserts d'Algérie et du Tassili. C'est étonnant d'aimer des endroits autant opposés, mais pour moi, ils forment un tout. Ces paysages minéraux, avec leurs faunes et leurs flores, offrent un spectacle unique et inoubliable. Ce sont des lieux qu’il faut découvrir pour comprendre leur fragilité et leur vulnérabilité. Les habitants de ces lieux ont tous leur propre culture et leur vision de la vie. C’est enrichissant de côtoyer des personnes qui ont grandi et évolué dans un milieu totalement différent du nôtre, je suis vraiment ouvert à ce genre de rencontre.»

parfait pour un réveil musical ! merci

Ca déchire  

Si vous avez dix minutes prenez le temps de visionner cette vidéo, vous verrez peut être ce que l'on appelle "la alma cubana donde crece la palma"....

Un gros morceau de l'OPERA DE LA CALLE  joué à La Havane, je vous parlerai plus tard de son histoire et de son createur le baryton Ulysses Aquino:
(à voir en plein ecran)