Nos lectures de juillet 2014

Le Trestoulas suivi de L'habitant de Sivergues d'Henri Bosco.

Récemment, je suis parti en quête du romantisme.
Cette fois : Goethe, Les souffrances du jeune Werther.
Comment ne pas penser à Rousseau ?

Sullien a écrit:

Récemment, je suis parti en quête du romantisme.
Cette fois : Goethe, Les souffrances du jeune Werther.
Comment ne pas penser à Rousseau ?

pas si romantique, mais moi j'ai aussi adoré la version contemporaine d'Ulrich Plenzdorf, Les Nouvelles Souffrances du jeune W.

kenavo a écrit:

Sullien a écrit:

Récemment, je suis parti en quête du romantisme.
Cette fois : Goethe, Les souffrances du jeune Werther.
Comment ne pas penser à Rousseau ?

pas si romantique, mais moi j'ai aussi adoré la version contemporaine d'Ulrich Plenzdorf, Les Nouvelles Souffrances du jeune W.

Ah, je ne connais pas. Vais fureter ! Merci !

En parallèle avec Gilead : Marilynne Robinson, Le Rossignol vert ; / Mikhail Kouzmine,  des
nouvelles fines, rafinées, et dans certains cas, d' une cruelle sofistication...


Quant à Gilead, au mieux, j' admire la faculté qu' a Miss. Robinson de se mouler dans la peu et la tete d' un pasteur, idéaliste,illusoire satisfair de l' état du monde qu' il ne
voit  qui l' émerveille et lui inspire des penséees apostoliques tout à fait reveuses,,mais hor contexte.

Madame Robinson a le don caméléonesque de se couler avec aisance dans la peau d' un pasteur,
qui aurait tout du "ravi" bien naif de la crèche. Et aussi d' imiter à la perfection ses pensées pleines de  mansuétude  de la grace divine.
 Que la réalité la plus quotidienne évidemment, dément à chaque instant, mais qu' il ne peut voir. Immergé qu' il est dans sa niche illusoire, bien pratique pour changer le noir en blanc, et le noir en nécessité divine.
Et donc, ça baigne pour lui.

A noter que je suis incapable de porter un jugement sur ce livre des béatitudes, vu que je vis dans un monde parallèle, nettement plus dérangeant. Et que les parallèles ne se rejoignent qu' à l' infini...
Autrement dit, jamais...

Meurtres au palais de Magdalen Nabb.

En parallèle/alternance du Leloup/Bensaïd, j'ai commencé Mes Entretiens avec les morts, du Père François Brune (qui est un peu le "Pape" de la communication avec l'au-delà...   ), que j'avais trouvé à la dernière braderie de la FNAC...   

Sullien a écrit:

kenavo a écrit:

Sullien a écrit:

Récemment, je suis parti en quête du romantisme.
Cette fois : Goethe, Les souffrances du jeune Werther.
Comment ne pas penser à Rousseau ?

pas si romantique, mais moi j'ai aussi adoré la version contemporaine d'Ulrich Plenzdorf, Les Nouvelles Souffrances du jeune W.

Ah, je ne connais pas. Vais fureter ! Merci !

il existe une très intéressante page Wikipédia pour ce livre
(mais attention, il y a naturellement des spoilers, ils donnent toujours TOUT le contenu... donc, peut-être seulement y jeter un œil après la lecture )

Chymère a écrit:

En parallèle/alternance du Leloup/Bensaïd, j'ai commencé Mes Entretiens avec les morts, du Père François Brune (qui est un peu le "Pape" de la communication avec l'au-delà...   ), que j'avais trouvé à la dernière braderie de la FNAC...   

J'ai aussi un livre de François Brune dans ma PAL. Si tu veux lui ouvrir un fil après lecture, c'est une bonne idée !

J'ai commencé Mon combat de Hitler.

Arabella a écrit:

eXPie a écrit:

Le jour où je le finirai (si je le finis un jour), je mettrai un commentaire, oui... En tout cas, ce que je peux dire, c'est que La Route des Flandres ne peut pas se lire dans le métro parisien, ou du moins je n'en suis pas capable...

Et bien tu te prends une semaine de vacances, tu t'enfermes chez toi et le tour est joué.   

C'est vrai, mais je m'enfermerais plus volontiers pour lire le Dit de Genji (ou Proust, d'ailleurs) que La Route des Flandres... parce que, de ce que j'en ai aperçu en quelques dizaines de pages, j'ai bien peur qu'il ne me passionne vraiment pas, le livre de Claude Simon...

Après quelques bonnes nouvelles de Maupassant (Boule de Suif, la Maison Tellier, Mademoiselle Fifi), j'ai commencé De toutes les nuits, les amants (Kawakami Mieko).

Sullien a écrit:

kenavo a écrit:

Sullien a écrit:

Récemment, je suis parti en quête du romantisme.
Cette fois : Goethe, Les souffrances du jeune Werther.
Comment ne pas penser à Rousseau ?

pas si romantique, mais moi j'ai aussi adoré la version contemporaine d'Ulrich Plenzdorf, Les Nouvelles Souffrances du jeune W.

Ah, je ne connais pas. Vais fureter ! Merci !

Bohumil Hrabal a également écrit les souffrances du vieux Werther :)

eXPie a écrit:

je m'enfermerais plus volontiers pour lire le Dit de Genji (ou Proust, d'ailleurs) que La Route des Flandres... parce que, de ce que j'en ai aperçu en quelques dizaines de pages, j'ai bien peur qu'il ne me passionne vraiment pas, le livre de Claude Simon...

les dizaines de pages sont sans doute représentatives, quand même je relisais hier mes impressions laissées sur le fil (il manque des mots d'ailleurs... ), je garde un souvenir contrasté mais ça ne devait pas être si abominable (à tenter hors métro). L'Herbe ça ressemble mais je continue à trouver ça plus facile, plus court aussi et peut-être que les équilibres ou les mouvements jouent du coup sur des échelles plus réduites dans le nombre de lignes et le temps de lecture (ça reste à voir je n'ai pas rouvert La Route des Flandres pour vérifier), ce qu'on peut trouver de qualités à cette écriture apparait plus facilement ?

Dors et déjà en admiration devant les premières pages de Les Démons

Définitivement un de mes deux ou trois auteurs préférés.

églantine a écrit:

Marko a écrit:

C'est plus qu'intéressant et austère pour moi! C'est visionnaire, mystérieux, brûlant, un peu dingue.

Intéressant  ? trop tiède pour moi  ...
Austère ?   inapproprié , c'est l'inverse pour moi ....(pourtant Topocl et Bix emploie ce même adjectif  ....qui ne me serait jamais venu à l'esprit ....  )
ça déchire , ça transgresse , ça violente , ça dérange , ça abolit les frontières du réel et l'imaginaire , ça bouscule le mental ...
Enfin c'est ce que je ressens !
Et .....je suis fascinée !  
Rejoins-nous Topocl pour une relecture , d'ailleurs tu t'y étais engagée ma chère !  

Fascinée je fus par la première partie de ce roman touffu et baroque !
J'ai retrouvé certains thèmes déjà abordés dans Le tunnel avec des portaits psychiques déroutants mais si bien analysés ! Lucidité et troubles psychotiques semblent , paradoxalement , non point antithétiques mais une seule même réalité : Dans la paranoia et cette sorte d'hystérie d'Alexandra , la lucidité est criante !

Déroutée je devins par la suite :  progressivement le roman se transforme en un véritable délire oppressant , anxiogène qui m'a rendu la lecture éprouvante !
En outre je ne pense pas avoir tout le bagage intellectuel pour embrasser toute la complexité d'une telle lecture : pas mal de flottement concernant le contexte politique particulièrement  !
Quant à la dimension symbolique : elle est d'une telle densité qu'il faudrait prendre le temps de l'étudier en profondeur !
Je ressors abasourdie de ce roman  tentaculaire !  

tout comme toi églantine, je patauge au milieu des données historiques et je ne suis pas encore arrivée au milieu du livre ! heureusement les pages d'analyse amoureuse sont étourdissantes mais quel pessimisme ! (à suivre...)