Nos lectures de juillet 2014

shanidar a écrit:

tout comme toi églantine, je patauge au milieu des données historiques et je ne suis pas encore arrivée au milieu du livre ! heureusement les pages d'analyse amoureuse sont étourdissantes mais quel pessimisme ! (à suivre...)

Oui c'est brillant   : le personnage d'Alejandra est fascinant  !
Quant au pessimisme.....effectivement ce n'est guère confortable !
Surtout que tout est dérangeant par cette extrême lucidité dont il fait preuve et qu'il nous assène sous une forme fangeuse dont il est difficile de s'extirper !

La généalogie de cette famille est un peu fastidieuse sur le plan historique mais une fois qu'on entre dans la folie ou les traumas de ces personnages ça devient fascinant. Et quel passage que ce "Rapport sur les aveugles"! Une digression complètement démente.

ah je n'y suis pas encore ! j'ai hâte !

Marko a écrit:

. Et quel passage que ce "Rapport sur les aveugles"! Une digression complètement démente.

Ouch , là,  on atteint des sommets de délire hallucinatoire ! J'ai cru moi-même perdre le peu de raison qu'il me reste !  

@Marko : tiens je viens de remarquer ta nouvelle signature ! Intéressante !  

églantine a écrit:

Marko a écrit:

. Et quel passage que ce "Rapport sur les aveugles"! Une digression complètement démente.

Ouch , là,  on atteint des sommets de délire hallucinatoire ! J'ai cru moi-même perdre le peu de raison qu'il me reste !  

@Marko : tiens je viens de remarquer ta nouvelle signature ! Intéressante !  

Cette citation est ce qu'il y a de meilleur dans le livre de Salomon de Izarra. Edgar Poe a écrit l'équivalent:

tu n’as pas tort, toi qui juges que mes jours ont été un rêve ; et si l’espoir s’est enfui en une nuit ou en un jour, – dans une vision ou aucune, n’en est-il pour cela pas moins PASSÉ ? Tout ce que nous voyons ou paraissons n’est qu’un rêve dans un rêve.

Marko a écrit:

églantine a écrit:

Marko a écrit:

. Et quel passage que ce "Rapport sur les aveugles"! Une digression complètement démente.

Ouch , là,  on atteint des sommets de délire hallucinatoire ! J'ai cru moi-même perdre le peu de raison qu'il me reste !  

@Marko : tiens je viens de remarquer ta nouvelle signature ! Intéressante !  

Cette citation est ce qu'il y a de meilleur dans le livre de Salomon de Izarra. Edgar Poe a écrit l'équivalent:

tu n’as pas tort, toi qui juges que mes jours ont été un rêve ; et si l’espoir s’est enfui en une nuit ou en un jour, – dans une vision ou aucune, n’en est-il pour cela pas moins PASSÉ ? Tout ce que nous voyons ou paraissons n’est qu’un rêve dans un rêve.

Eh bien tu en auras quand même retiré quelque chose !   
Même si après voir lu ton commentaire , je sais que je n'alourdirai pas ma PAL avec celui-ci . 

J'ai fini de lire la correspondance fictive du jeune Werther. C'est le jeune chevalier Danceny qui disait de la lettre qu'elle était le "portrait d'une âme"... Eh bien, que dire de ce chapelet sublime ! Autant de perles chatoyantes (quelle langue ! quelle poésie !) qui, assemblées une à une, forment une prodigieuse tragédie de la passion.

Je me calme en terminant les pages plus "austères" du livre de Josué, puis des Juges.
Relire encore et toujours, et trouver à chaque fois davantage.

Sullien a écrit:

J'ai fini de lire la correspondance fictive du jeune Werther. C'est le jeune chevalier Danceny qui disait de la lettre qu'elle était le "portrait d'une âme"... Eh bien, que dire de ce chapelet sublime ! Autant de perles chatoyantes (quelle langue ! quelle poésie !) qui, assemblées une à une, forment une prodigieuse tragédie de la passion.

Cela me fait tellement plaisir de le lire....

En parallèle à Marylinne Robinson, Le Rossignol vert : Mikhail Kouzmine. Certaines nouvelles sont
surprenantes, en décalage avec le romantisme ambiant (l' auteur est né en 1875).. Comme chez

Tchekhov, tout ou presque se passe dans le non dit et l' implicite. Et le dénouement est souvent -en
apparence- inattendu. Comme dans la vie.

Je n'ai jamais trouvé Goethe particulièrement transcendant, ni sur Faust, et encore moins sur Les souffrances du jeune Werther je ne comprendrai jamais d'où lui vient sa réputation...

Il y a toujours des auteurs dans l'univers desquels on arrive pas à entrer, ou alors peut être à un autre moment...

Dreep a écrit:

Je n'ai jamais trouvé Goethe particulièrement transcendant, ni sur Faust, et encore moins sur Les souffrances du jeune Werther je ne comprendrai jamais d'où lui vient sa réputation...

Je suis d'accord pour les Souffrances... mais Les Affinités électives et Les Années de voyage de Wilhelm Meister sont vraiment très bons (s'il y a affinités, bien sûr).

Les Souffrances c'est fabuleux.   

églantine a écrit:

Villa triste : Patrick  Modiano

  c'est marrant, je connaissais le film bien avant que j'ai découvert Patrick Modiano... quand je l'ai fait, je lisais tous ses livres qui étaient publiés à ce moment... et en lisant Villa triste je me disais, tiens... cela me rappelle trop le film adoré Le Parfum d'Yvonne... et pour cause, c'était l'adaptation