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| Philippe Delerm | |
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coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Philippe Delerm Mer 12 Jan 2011 - 16:29 | |
| - kenavo a écrit:
Le trottoir au soleil
À soixante ans on a franchi depuis longtemps le solstice d’été. Il y aura encore de jolis soirs, des amis, des enfances, des choses à espèrer. Mais c’est ainsi: on est sûr d’avoir franchi le solstice. C’est peut-être un bon moment pour essayer de garder le meilleur: une goutte de nostalgie s’infiltre au coeur de chaque sensation pour la rendre plus durable et menacée. Alors rester léger dans les instants, avec les mots. Le solstice d’ét est peut-être déjà l’été indien, et le doute envahit les saisons, les couleurs. Le temps n’est pas à jouer; il n’y a pas de temps à perdre. Delerm...On a beau dire...On en lirait pas des pages par milliers mais c'est toujours doux et agréable d'en lire quelques lignes... Et tellement juste! | |
| | | Babelle Zen littéraire
Messages : 5065 Inscription le : 14/02/2007 Localisation : FSB
| Sujet: Re: Philippe Delerm Sam 15 Jan 2011 - 20:30 | |
| - Steven a écrit:
- Quelque chose en lui Bartelby
- Spoiler:
C'est un peu hésitant que j'ai ouvert ce livre, restant sur quelques déceptions avec cet auteur. Puis au final, quel bonheur de retrouver la légèreté de Philippe Delerm dans un livre, que dis-je un livre, une errance. Une errance à laquelle nous convie, nous invitant à mettre nos pas dans ceux d'Arnold Spitzweg. Le crédo de vie d'Arnold ? L'anonymat, la jouissance des choses simples de la vie, permise seulement selon lui, par une solitude complète ! Il a un peu de Bartelby en lui. Bartelby que je ne connaissais que vaguement, comme le titre de la nouvelle de Melville mais dont je ne connaissais pas les caractéristiques : je préfèrerai pas s'exclame-t-il dès que quelque chose menace de transformer son quotidien. Arnold se retrouve dans ce parti pris. Mais pourtant, sa découverte d'internet et des blogs le pousse à créer son propre blog, www.action.com, à offrir son écriture singulière à des lecteurs. Quantité infime croit-il, mais bientôt, ils sont inombrables, isolant Arnold dans ses certitudes, l'acculant face à une contradiction : s'ouvrir, partager ou rester dans son attitude "Bartelby". Surtout que son écriture plait, qu'un éditeur lui propose de l'éditer.... De ce livre, il reste les errances, les moments fugaces, ceux où Delerm exelle dans la narration. Des très bons moments, de lecture et d'errance, surtout à travers Paris : - Citation :
- La chaleur est là. Cela arrive assez souvent à la mi-mai. Arnold le sait pourtant: la première semaine de Roland-Garros, la dernière du mois, sera fraîche et pluvieuse. Le beau temps à Paris est toujours un peu étrange. La réponse des autochtones est immédiate. Tout de suite, dans les quartiers, on voit des caracos, des shorts des tongs, des terrasses bondées, des pelouses de square envahies. L'idée suspendue dans l'air n'est pas tellement qu'il faut en profiter parce que ça ne va pas durer. Plutôt le sentiment d'une espèce d'éternité, vécue dans l'évidence. Sans véritable hâte, mais sans aucun retard. Certains commerçants se sont quand même laissé surprendre. Il fait si chaud ce soir. Manches de chemise retroussées, Monsieur Spitzweg a dérivé jusqu'à l'île Saint-Louis. Surprise : à vingt heures, son glacier italien préféré est déjà fermé. Arnold y a ses rites de beau temps. Un cornet double, tout café. Au début, il jouait avec des associations: café-cerise, café-noisette, ou café-pain d'épices. Ces tentatives l'ont convaincu que trop de raffinement dans le désir finissait par tuer le plaisir. C'est le café qui restait le meilleur.
Alors à prendre tout café, il a désormais l'impression de tenir en filigrane la cerise, la noisette ou le chocolat noir, d'en déguster la saveur sublimée, puisqu'il a su les dédaigner.Le raffinement du glacier italien ne s'arrête pas à la qualité de son parfum café. Les serveuses, robes noires, manches courtes gonflantes, portent une coiffe de tissu qui hésite entre la toque et le béret, avec un petit côté commedia dell'arte du meilleur effet. Elles ne se contentent pas de remplir un cornet. Avec des gestes savants du dos de la main, elles vous dessinent au moyen d'une spatule une fleur de glace, pétale à pétale, sans cesser de plaisanter avec leur voisine dans la langue de Dante. On ne se sent pas exclu pour autant: cela fait partie de la mise en scène. Arnold s'attendait à trouver le petit attroupement rituel de touristes et d'habitués devant la boutique. Mais avant même de tourner le coin de la rue Le-Regrattier, il a deviné la déception: l'absence de rumeur était un signe sûr, hélas. C'est le premier soir de beau temps. Le commerce va suivre, les chalands l'ont devancé. Monsieur Spitzweg sort un petit Nifias pour se consoler. La fumée lui semble un peu aigre, moins voluptueuse que l'amertume triomphale de la glace au café, mais enfin ... Ses pas le mènent jusqu'au quai d'Orléans. Il s'apprête à descendre les marches pour flâner en contrebas, au bord du fleuve. Un spectacle inattendu l'arrête. Tout le bord du quai est non pas envahi, mais habité. Des petits groupes de jeunes gens, plutôt entre vingt et trente-cinq ans. Par quatre, cinq ou six au maximum. La plupart ont déplié une nappe sur le sol. Il y a des bouteilles de rouge, du camembert, du saucisson, du pain: un programme gastronomique étonnamment franchouillard, déballé sans complexe. Il y a surtout une sensation palpable d'extrême civilisation. Les conversations sont discrètes, sans explosions de rires ni tentatives feintes de pousser quelqu'un à l'eau. L'irritante question traverse un instant les pensées d'Arnold : dans quelle mesure ces jeunes sont-ils des bobos ? Agacé, Monsieur Spitzweg se promet de ne plus tenter d'analyses de ce genre. Que restera-t-il du plaisir de Paris, si chaque manifestation d'évolution est suspectée de boboïsme ? Des étudiants, de jeunes salariés, des chômeurs, sans doute. Malgré son nombre, l'ensemble dégage à peine une rumeur, comme si la texture de ce premier vrai soir de beau temps était fragile, et qu'il faille le saluer sans l'effaroucher. Quelques groupes de garçons, avec un volumineux pack de bières. Mais la dominante est au mélange garçons-filles et au pique-nique. Accoudé à la rambarde de pierre qui domine le quai, Arnold sent monter à ses lèvres un sourire béat, comme ceux qui vous gagnent devant un bébé ou un chaton, il distingue de légères évolutions dans l'évolution des cercles. Ceux qui en sont au début de la collation restent rassemblés. Ceux qui en ont fini avec l'alimentaire se dissocient plus nettement, garçons entre eux, filles entre elles. Arnold vitupère parfois l'excès vespéral des horaires parisiens. En l'occurrence, il est bien content de savoir que nombre de petites surfaces et d'épiceries resteront ouvertes jusqu'à vingt et une heures. Car déjà sa décision est prise. Il traverse la Seine, finit par trouver sur la rive gauche un magasin d'alimentation. Une demi-bouteille de Bordeaux, une salade mexicaine, une livre de cerises à dix euros le kilo - un peu une folie, mais ce soir-là est différent. Monsieur Spitzweg jubile. Il revient à grands pas vers le fleuve, comme s'il était menacé de ne pas trouver de place. Il décide de s'installer en contrebas de la Tour d'Argent, vue imprenable sur le chevet de Notre-Dame. Pas désagréable d'imaginer qu'au-dessus de soi des gens paient une fortune pour s'offrir la même vue sur le soleil qui passe entre les tours de la cathédrale. La même vue, dans une atmosphère compassée, étriquée, avec un serveur cerbère qui lorgne votre verre et se précipite pour le remplir dès que vous l'avez vidé -l'horreur. Arnold s'assoit en tailleur, une position jeune, qui lui fera peut-être mal au dos tout à l'heure. C'est à ce genre de détail qu'on perçoit le passage des ans. Pour l'heure, il est tout à la volupté de sortir de sa poche le couteau suisse dont il ne se sert jamais, qui gonfle son pantalon du plaisir des voluptés inassouvies. « Ça peut servir à plein de choses. » Eh bien ce soir ça va servir, pour la première fois. Il y a un tire-bouchon, une minuscule cuillère. En ouvrant sa bouteille de graves, Monsieur Spitzweg se rend compte qu'il n'a pas de verre - gênant quand même de boire du vin rouge à la bouteille. Juste à côté de lui, des jeunes utilisent des gobelets de plastique blanc. Avec une audace qui l'étonne un peu lui-même, Arnold leur demande si par hasard ... Aucun problème. De toute façon, c'est un soir sans problème. Au-delà du service rendu, Monsieur Spitzweg apprécie les rapports de courtoisie qui émaillent ainsi la vie sociale de Paris. Il y en a beaucoup, quoi qu'on en dise, en dépit de toutes les défiances et de l'anonymat supposé hostile. Pour quelqu'un qui vit seul, qui se trouve presque toujours seul dans les lieux où les autres se retrouvent ensemble, c'est très important. Demander un gobelet en plastique ne nécessite pas de longues explications, de commentaires dilatoires. Arnold imagine une scène équivalente à Kintzheim. Il faudrait plus ou moins révéler qui on est, au moins esquisser en parallèle une discussion météo. Civilité et curiosité se trouveraient d'emblée mêlées, dans une abondance ambiguë. Et que dire du sud, qu'Arnold ne connaît pas, qu'il imagine trop? À Paris, on ne vous demande pas de droit de douane pour exister. Souvent, on a plaisir à vous rendre un service. Mais on vous laisse dans votre bulle, au café, au restaurant, dans le métro, dans le bus. Les regards n'ont pas d'efforts à faire pour s'éviter. C'est une mécanique de la pudeur - d'autres diraient de l'indifférence, mais Arnold ne pense pas ainsi. C'est un bon soir pour être dans sa bulle, si près des conversations alenties. Monsieur Spitzweg déguste le rouge de son verre dans un gobelet de plastique blanc. Il y a la langueur des soirs qui se prolonge étonnamment dans une trace de lueur orange entre les tours de Notre-Dame. Comme le graves est léger !
Il est sorti en poche. Le titre est accrocheur avec ce retour sur Bartelby alors j'essaie. Merci pour ton impression Steven. | |
| | | Steven Zen littéraire
Messages : 4499 Inscription le : 26/09/2007 Age : 52 Localisation : Saint-Sever (Landes)
| Sujet: Re: Philippe Delerm Sam 15 Jan 2011 - 23:17 | |
| J'attends la tienne Babelle. Avec beaucoup d'intérêt. | |
| | | Babelle Zen littéraire
Messages : 5065 Inscription le : 14/02/2007 Localisation : FSB
| Sujet: Re: Philippe Delerm Dim 16 Jan 2011 - 7:47 | |
| J'aimerais mieux pas... Je viens de refermer la première moitié de ce petit roman dans lequel, je ne sais pourquoi, je suis entrée comme dans une photographie du vieux Paris de Doisneau. C'est sans doute dû au style Delerm qui selon moi a mal vieilli depuis La première gorgée. Le profil étriqué d'Arnold ne cadre pas avec les années 2000 et on a du mal à l'imaginer blogger. Il y a quelque chose qui ne colle pas entre action et narration. Une couche de désuétude vient s'interposer, alors même que le retour sur l'énigme Bartelby du titre laissait présager un clin d'œil amusé. Le compère postier et ses acolytes ont l'air tout droit sortis d'une vieille administration des années 50, réunis au café du coin sur un comptoir intemporel qui ne cadre pas avec internet ni ses pratiques. On s'englue dans un descriptif épuré et laiteux comme dans l'extrait ci-dessus, où la seule surprise qui nous attendrait sur l'île Saint-Louis serait de se casser le nez chez son glacier italien favori. Voilà un Paris aseptisé où il ne se passe rien hormis la référence à la soirée festive dans les rues le premier soir d'été, et celle qui nous amène à croiser des bobos. Ce sont là les deux seuls pancartes que l'auteur trimballe pour temporiser l'action. Et l'action est bien mince. A force de faire gentil avec un minimalisme bon enfant dans ce Paris gentil aux côtés de ses gentils collègues, la simplicitude du gentil Arnold et ses dérivations pour contrer l'ennuie sont exaspérantes. Chacun de ses choix, chacune de ses remises en question arrive comme un cheveux sur la soupe après un chapitre évasif qui vient meubler la lecture. Est-ce que tous les Delerm sont comme ça? | |
| | | Steven Zen littéraire
Messages : 4499 Inscription le : 26/09/2007 Age : 52 Localisation : Saint-Sever (Landes)
| Sujet: Re: Philippe Delerm Dim 16 Jan 2011 - 20:18 | |
| - Citation :
- Le compère postier et ses acolytes ont l'air tout droit sortis d'une vieille administration des années 50, réunis au café du coin sur un comptoir intemporel qui ne cadre pas avec internet ni ses pratiques.
D'accord avec toi. Par contre c'est ce qui m'a fait aimer cette histoire, y accrocher. Le décalage entre un personnage, son costume de vie, et l'époque qui l'entoure. Je n'ai pas trouvé ça trop invraisemblable ; des gens aussi décalés, il en existe. J'avais fait le parallèle, en le lisant, avec la grand-mère en basket que Vargas introduit dans un de ses romans : elle est en complet décalage avec son époque, boit son thé bien tranquillement, en tremblant un peu, et c'est en même temps une redoutable hackeuse. Arnold et son côté étriqué en plein Paris ne me dérange pas, et ne m'apparait pas impossible. - Citation :
- On s'englue dans un descriptif épuré et laiteux ...
Avec ce roman, je ne me suis pas englué, au contraire, pour une fois chez Delerm. J'ai aimé la sorte de détachement du point de vue sur des évènements anecdotiques, mais que lui remarque, ce qui en fait un bloggueur au final. - Citation :
- Est-ce que tous les Delerm sont comme ça ?
Je ne suis pas un spécialiste de Delerm. J'en ai lu quelques uns. Certains m'ont plu (Celui-là, Autumn). D'autres m'ont franchement ennuyé (Enregistrements pirates, La bulle de Tiepolo... et aussi La première gorgée....). Mais je crois qu'on retrouve une certaine constance dans ses romans. Dans le ton employé, le détachement, une forme de minimalisme épuré où l'action semble passer en second, voire en troisième plan. Je ne sais pas pourquoi j'accroche sur certains et pas sur d'autres. Mais pour moi, la réponse à ta question est oui, tous les romans de Delerm que j'ai lu sont "comme ça". | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Philippe Delerm Lun 17 Jan 2011 - 9:32 | |
| ce qui en fait un bloggueur au final. C'est assez vrai, et j'y avais déjà pensé. Comme un blog peu visité, qui n'aurait que quelques adeptes! |
| | | ocean Main aguerrie
Messages : 338 Inscription le : 01/08/2011 Age : 61 Localisation : Lyon
| Sujet: Re: Philippe Delerm Mer 3 Aoû 2011 - 14:32 | |
| J'aimé Le trottoir au soleil, comme beaucoup de livres de Delerm. Je crois que cet auteur attire notre attention sur le fait de savourer la vie, quand on a la chance de ne pas avoir trop de soucis, pour apprécier ce que l'on a au lieu de courir après des chimères...Le bonheur à porter de soi, quoi...Ouais, je sais, ça fait gnan-gnan, mais bon...... | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| | | | Steven Zen littéraire
Messages : 4499 Inscription le : 26/09/2007 Age : 52 Localisation : Saint-Sever (Landes)
| Sujet: Re: Philippe Delerm Sam 7 Juil 2012 - 23:51 | |
| Le portique
Encore un Delerm pour reprendre pied dans le monde de la lecture. J'ai aimé ce livre, autant le dire tout de suite. Il n'a rien de différent des autres que j'ai lu de lui, mais il devait correspondre à une attente et est arrivé quand il fallait. Le mal être au quotidien peut-il être érigé en philosophie de vie ? C'est un peu cette question qui se pose quand on aborde Sébastien Sénécal, professeur de lettre dans un collège de Normandie. Face à sa vie, ce qu'il en a fait, ce qu'il croit devoir en faire, Sébastien se trouve plutôt chanceux. Mais petit à petit, une faille apparaît, grandit, semble occuper tout l'espace. Un manque ? A peine ? Mais un vrai vide que Sébastien va devoir combler. Il décide de le combler en érigeant un portique dans le jardin, ouverture ou séparation, il ne sait pas encore, mais tout ce qu'il sait c'est qu'il sera central.
Alors bien sûr, le rythme du roman n'est guère soutenu, bien sûr, Delerm s’épanouit dans ce qu'il sait faire de mieux, transmettre un charme désuet en s'attardant sur la description des petits riens et des petites choses de la vie. Par touches successives, Delerm construit la vie en clair/obscur de ce professeur de lettres, ce professeur qui semble glisser dans la vie, envié de ses collègues... a moins que ce ne soit la vie qui glisse sur lui. Le mal-être s'insinue, s'installe, oh pas bien longtemps ! Juste le temps de donner un peu d'épaisseur au personnage... Mais qu'importe, Delerm a su créer le charme et cela m'a suffit et emporte mon adhésion. | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Philippe Delerm Dim 8 Juil 2012 - 14:06 | |
| Je l'ai ...Je l'ai lu...Je le relirai car il ne m'en reste rien... C'est un peu ça le problème avec Delerm (mais en est-ce vraiment un?), on est plutôt dans la douceur du moment de lecture, on aime, et on oublie... Mais on n'oublie pas que c'était bon et l'on garde l'envie d'y revenir... | |
| | | Steven Zen littéraire
Messages : 4499 Inscription le : 26/09/2007 Age : 52 Localisation : Saint-Sever (Landes)
| Sujet: Re: Philippe Delerm Dim 8 Juil 2012 - 23:00 | |
| Oui, tu as raison Coline. Je l'ai lu, j'ai presque envie de le dire pour tous les livres de Delerm. Et, comme tu le dis, ce n’est pas un problème. | |
| | | mimi54 Zen littéraire
Messages : 6043 Inscription le : 02/05/2010
| Sujet: Re: Philippe Delerm Mar 18 Sep 2012 - 16:01 | |
| Je vais passer pour un vieux con - et autres petites phrases qui en disent longJe vais passer pour un vieux con, Philippe DelermSeuil (13 Septembre 2012) 123 pages 4ème de couverture : - Citation :
- Traquant les apparentes banalités de nos discours, nos petites phrases toutes faites, Philippe Delerm révèle pour chacune un monde de nuances, de petits travers, de rires en coin. La vérité de nos vies, en somme. Tour à tour attendri, moqueur ou mélancolique, il s'attache aux détails qui nous dévoilent un monde. Des mots qui nous échappent, des instants vécus par tous.
Avec un certain brio, et une bonne dose d’humour, Philippe Delerm s’empare de nos petites manies oratoires pour les reformuler, les reconstruire. Il place chacun d’entre nous face à nos travers, et ce que cachent en réalités ces petites phrases anodines dont nous usons et abusons plus par mode, habitude, et mimétisme que pour le sens qu’elles peuvent avoir. De multiples petits textes à la fois de bonne facture, et distrayants ; à picorer au gré de nos petits instants de liberté. A relire pour le pétrissage linguistique dont l’auteur nous régale. | |
| | | colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| Sujet: Re: Philippe Delerm Mar 18 Sep 2012 - 22:32 | |
| Tu as quelques extraits ? Ca pourrait m'intéresser ! | |
| | | mimi54 Zen littéraire
Messages : 6043 Inscription le : 02/05/2010
| Sujet: Re: Philippe Delerm Mar 18 Sep 2012 - 22:34 | |
| - colimasson a écrit:
- Tu as quelques extraits ? Ca pourrait m'intéresser !
J'ai apprécié de le lire, mais rien ne m'a sauté à l’œil pour en faire des citations......ou alors il aurait fallu mette le texte en entier pour que cela ait un sens. | |
| | | colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| Sujet: Re: Philippe Delerm Mar 18 Sep 2012 - 22:38 | |
| D'accord, merci quand même. J'irai feuilleter pour me faire une idée | |
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| Sujet: Re: Philippe Delerm | |
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| | | | Philippe Delerm | |
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