| Parfum de livres… parfum d’ailleurs Littérature, forum littéraire : passion, imaginaire, partage et liberté. Ce forum livre l’émotion littéraire. Parlez d’écrivains, du plaisir livres, de littérature : romans, poèmes…ou d’arts… |
|
| Louis Ferdinand Céline | |
|
+57Sigismond Menyne églantine Koopa Troopa Aaliz shanidar Max GrandGousierGuerin Sullien Jeny Esperluette Constance Bédoulène Marcelin Hogier odrey colimasson Harelde Onuphrius Igor Bibliophile Hexagone Dr.Ratichon Matthieu Antisthene_Ocyrhoe rivela Marko Louna elena eXPie Mordicus kenavo Chinaski Arabella Sydney Steven la-lune-et-le-miroir Fantaisie héroïque biboul monilet animal Queenie Miss Tics bix229 jack-hubert bukowski lekhan Ed the Grocer JDP Babelle coline Le Bibliomane Marie domreader sousmarin Hank Aeriale Chatperlipopette Isidore Ducasse 61 participants | |
Auteur | Message |
---|
sousmarin Zen littéraire
Messages : 3021 Inscription le : 31/01/2007 Localisation : Sarthe
| Sujet: Re: Louis Ferdinand Céline Mar 23 Déc 2008 - 10:22 | |
| Etranger, je ne crois pas ; il est évident que l’écrivain n’est pas ses personnages mais il existe néanmoins un lien entre lui et eux. Le contexte peut changer (environnement extérieur, expériences, personnalité, voire corps ou espèce) mais le personnage émanant tout de même de l’esprit de l’écrivain, il y met son empreinte. | |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: Louis Ferdinand Céline Mar 23 Déc 2008 - 11:33 | |
| Une empreinte ce n'est pas le corps entier. | |
| | | Sydney Envolée postale
Messages : 166 Inscription le : 14/10/2008
| Sujet: Re: Louis Ferdinand Céline Mar 23 Déc 2008 - 22:45 | |
| - Citation :
- Sydney, les artistes n’étant pas des surhommes, ils peuvent donc très facilement être aussi malsains que quiconque, y compris dans l’exercice de leur art.
Je pense que la phrase de Wilde parle de l'artiste dans son art uniquement. L'art peut (doit!) traiter n'importe quel sujet, de n'importe quelle manière, tant que ça reste de l'art. L'artiste n'est jamais malsain en traitant un sujet malsain, ou en donnant vie à un personnage malsain, du moment qu'il fait de l'art. (L'œuvre de Sade par exemple, si elle est parcourue par ce qu'on peut facilement qualifier de personnages malsains à l'extrême, n'en reste pas moins riche et intéressante). D'autre part, la vision de Céline, sans concession de l'humanité, si elle est dénuée d'espoir, n'est pas dénué de pertinence. Sans être pessimiste, j'ai moi même une vision très noire des hommes, et, il faut le dire, l'histoire, ancienne ou récente, donne plutôt raison à se genre de jugement. Bardamu, est un pessimiste, c'est entendu, avec de fortes tendances dépressives, ok. Pourquoi ce genre de personnage (qu'il soit le reflet de Céline ou pas, peu importe finalement) est-il moins intéressant que Candide? On ne l'aime pas, d'accord, mais pourquoi devrait-on aimé un personnage? Il me semble que le dégout ou la répulsion sont tout aussi intéressant. D'autre part, je ne trouve pas Bardamu franchement plus noir que Jeanne de Maupassant dans "Une Vie". Et Jeanne, que je trouve au plus haut point méprisable, qui représente l'anti-humain de Nietzsche par excellence, n'en reste pas moins un personnage très intéressant. Vraiment j'ai du mal avec cette notion d'aimer un roman parce qu'on aime les personnages, ou, encore moins, l'écrivain . Ce genre de critique ne me parait pas pertinente. Céline à viré nazie, et pourtant il est considéré comme un immense écrivain français; la Bible est le livre le plus malsain au monde, et il a été vendu à 3 milliards d'exemplaires. Vraiment ce genre de considération autour du livre n'ont rien de constructives dans une critique littéraire objective. Qu'on soit rebuté par le style d'écriture, par l'histoire etc etc... je peux le comprendre parfaitement. Il faut aussi reconnaitre à Céline l'immense influence de "Voyage au bout de la nuit" sur la littérature, notamment sur les héros pessimistes de Beckett, et - mais là tout le monde semble s'entendre - une invention stylistique considérable (qu'on aime ou pas, encore une fois). Enfin, et je remets l'accent la dessus, je pense important de prendre son œuvre avec humour. Humour (noir noir noir), grinçant et jouissif quand on y est sensible. | |
| | | elena Posteur en quête
Messages : 81 Inscription le : 28/07/2008
| Sujet: Re: Louis Ferdinand Céline Mer 24 Déc 2008 - 0:06 | |
| - lekhan a écrit:
- Ne trouves t'on pas du Jehan Rictus chez Céline, et du Villon? Les trois petits points en plus, et Guignol's band comme chez d'œuvre?
bonsoir à vous littérairement parfumés. (Vous voyez je viens du côté des lecteurs de romans alors vous, vous pourriez venir un peu plus souvent chez les poètes au moins par politesse en retour.) Je viens de lire avec plaisir tous les messages consacrés à Céline, tous m'ont touchée mais (que les autres me pardonnent) celui de lekhan le crucifié encore plus que les autres. Jehan Rictus et Villon c'est un rapprochement fondé. Moi qui ai la plus grande peine du monde avec la plupart des romans (ne me disputez pas c'est de naissance, comme la couleur de mes cheveux !), j'avoue que Céline m'est d'une lecture prenante et facile, je m'y sens comme chez moi. Céline a ceci de poétique que phonétique et rythmique tiennent la plus grande place dans son écriture. Aussi son caractère d'oralité si particulièrement relevé ne tient-il pas tant au lexique ni même je crois à la syntaxe, qu'au bruit qu'il parvient à recréer par une grande sensibilité auditive. Les points de suspension si fameux n'ont bien sûr jamais voulu dire chez lui "ma parole est pleine de sous-entendus que je vous laisse mettre au jour" ; il signifient : ma parole se prolonge, résonne, ne se ferme pas... Le simple point semble trop sec. Il y a si peu de moyens de notation de notre langue, outre son alphabet, pour en faire sentir les attaques, les accents, les intensités, les durées les hauteurs etc. Mais je reviens sur le travail phonétique, il est incroyable pour un romancier : Sur ce seul plan, cet extrait au hasard c'est le combat des séquences de labiales dominantes b - m - p (qui font se fermer les lèvres) puis des dentales n - d - t (qui font la langue taper derrière les incisives supérieures. Les occlusives arbitrent, puis le jeu vocalique module et modère, c'est très virtuose tout le temps : Mort à crédit : Fallait rien me demander ! J'avais la nature infecte ... J'avais pas d'explications ! ... J'avais pas une bribe, pas un brimborion d'honneur ... Je purulais de partout ! Rebutant dénaturé ! J'avais ni tendresse ni avenir ... J'étais sec comme trente-six mille triques ! J'étais le coriace débauché ! La substance de bouse ... Un corbeau des sombres rancunes ... J'étais la déception de la vie ! J'étais le chagrin soi-même. Et je mangeais là midi et soir et encore le café au lait ... Le Devoir était accompli ! J'étais la croix sur la terre ! J'aurais jamais la conscience! ... J'étais seulement que des instincts et puis du creux pour tout bouffer la pauvre pitance et les sacrifices des familles. J'étais un vampire dans un sens ... C'était pas la peine de regarder ... _ _ _ (wow la quantité des "u" jusqu'à "rancunes" !) Tiens pour faire plaisir à lekhan ceci encore : Guignol's band : Dites-moi tout! Elle veut rien me dire, elle glousse, tortille...ah! petit croupion! un peu tu vas voir! ah perfide rusée souris! ah!la mâtine! je suis sûr qu'elle l'aime le vieux au fond...elle en raffole de ses papouilles...ah! je tourne jaloux à en bramer... "ça vous plaît n'est ce pas? ca vous plaît?" Est ce qu'elle me comprend d'abord? Elle tient pas en place elle gesticule, elle me fait BZZ! BZZ! BZZ! Elle se moque de moi, grotesque, aboyeur, malotru! Voilà sûrement ce qu'elle trouve... Et toi! vicieuse rouée petite garce!...voilà mon avis...si je suis hargneux désagréable c'est par sa faute...Elle a qu'à me répondre! Ah! puis je peux plus la gronder...je flanche bafouille déconne repleure...toute ma colère tombe...je n'ose plus...je suis à plat...je m'effondre...je m'abats à ses pieds encore...Ca y est, tout recommence...je lui redemande mille fois pardon...me voilà propre...je me roule au tapis!Je la supplie de grâce!...Je me prosterne...Je l'implore...je ne sais plus à qui me vouer! "Mademoiselle je suis infâme!...Vous n'êtes qu'une enfant! Virginie je vous demande pardon...j'ai abusé de votre jeunesse!...ah! Je suis à pendre! C'est moi le monstre!Virginie! Pitié! Pitié! Vous allez me comprendre! Vous êtes toute petite toute mignonne...Un secret m'étrangle! Je brûle et mes blessures me tuent!" En avant le grand jeu! J veux lui faire couler toutes les larmes...Tous mes malheurs faut qu'elle écoute, petits et grands... Et toutes les menaces, tout ce qui plane...et tout ce que j'ai trinqué d'affreux... E lle écoute, elle est gentille, mais ça la retourne pas beaucoup...je crois même qu'elle se moque un petit peu...y a de la malice...à cet âge là c'est insensible...je recommence tout mon récit, tous mes avatars aux combats... je brode forcément...Ca irait pas mal, elle s'intéresserait... mais maintenant c'est les autres qui me coupent... Les vulcains la chienlit là-haut... Ils broyent les murailles on dirait la façon qu'ils cognent... C'est effrayant leur bacchanal...ils doivent tout passer à la forge au bruit qu'ils déchaînent... C'est pas possible qu'elle m'écoute... Tous mes effets sont perdus... "Sortons un instant voulez vous? Je vous en prie mademoiselle! Je vous dirai tout...Pas ici..." _ _ _ Il y a aussi chez Céline un aspect sensiblement "féerique" - étranges écarts d'avec le le trivial et l'abject *, sortes d'élans très candides - qui est à relever en plusieurs endroits. Céline possède l'art du relief. Voyez ces "aventures du roi Krogold" dont le jeune apprenti de Mort à crédit régale du rêve son compagnon d'infortune. Des passages du Pont de Londres m'ont même curieusement rappelé ce qu'écrivait de féerique Valéry lui aussi - dans le Solitaire - strictement à la même époque dans la même ville (Paris). * Mais le trivial et l'abject sont si bellement orchestrés - que le faire relègue l'enfer au second plan. | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Louis Ferdinand Céline Mer 24 Déc 2008 - 0:17 | |
| - elena a écrit:
- lekhan a écrit:
- Ne trouves t'on pas du Jehan Rictus chez Céline, et du Villon? Les trois petits points en plus, et Guignol's band comme chez d'œuvre?
bonsoir à vous littérairement parfumés.
(Vous voyez je viens du côté des lecteurs de romans alors vous, vous pourriez venir un peu plus souvent chez les poètes au moins par politesse en retour.)
C'est difficile elena... Nous avons chacun nos fils de prédilection (presque) déserts que nous voudrions voir plus souvent fréquentés...Un jour quelqu'un s'y hasarde, s'y attarde...Pour cela nous ne devons pas céder au découragement et continuer... | |
| | | elena Posteur en quête
Messages : 81 Inscription le : 28/07/2008
| Sujet: Re: Louis Ferdinand Céline Mer 24 Déc 2008 - 0:21 | |
| - Sydney a écrit:
- (...)
Enfin, et je remets l'accent la dessus, je pense important de prendre son œuvre avec humour. Humour (noir noir noir), grinçant et jouissif quand on y est sensible. ah oui Sydney folle j'ai oublié l'humour fou de Céline. Dans la pire situation ambiance dans les pires convergences de catastrophes qu'il se réjouit de peindre, il y a toujours - outre la joie d'une poussée du bouchon aussi loin que possible - le moment soudain où il se voit faire, où il se peint se voyant faire, et c'est aussitôt une mise à distance ou fugitive ou insistante qui fait rire, - manifestation d'une lucidité parfaitement déplacée. Il tire les ficelles - de temps en temps il nous fait croire qu'il y en a une qui casse ! | |
| | | Chinaski Espoir postal
Messages : 39 Inscription le : 05/12/2008 Age : 43 Localisation : Montpellier
| Sujet: Re: Louis Ferdinand Céline Mer 24 Déc 2008 - 0:22 | |
| Mort à crédit
Une lecture âpre, presque douloureuse, et pourtant tellement jouissive. Le dégoût y transpire à chaque ligne, et pourtant la vitalité des personnages, des émotions, du style de Céline prennent le dessus. Caustique et cynique, Céline laisse pourtant transparaître quelques attendrissements qui n'en sont que plus puissants. Virtuosité de l'argot employé, plongée dans l'impitoyable monde du travail de l'époque, violence et misère omniprésente. Des passages quasi-hallucinés dans leur écriture et dans les descriptions qu'ils contiennent. L'échec enfin, omniprésent, inéluctable, terriblement vécu. Seule petite réserve: les 50 dernières pages que j'ai trouvé un peu répétitives et "lourdes", mais au final tout de même un authentique chef d'œuvre... | |
| | | elena Posteur en quête
Messages : 81 Inscription le : 28/07/2008
| Sujet: Re: Louis Ferdinand Céline Mer 24 Déc 2008 - 0:28 | |
| - Citation :
C'est difficile elena... Nous avons chacun nos fils de prédilection (presque) déserts que nous voudrions voir plus souvent fréquentés...Un jour quelqu'un s'y hasarde, s'y attarde...Pour cela nous ne devons pas céder au découragement et continuer...
oh non, Coline, ton observation juste me touche mais je n'étais pas 100 % sérieuse en me plaignant ! Je ne déplore rien du tout sinon je n'écrirais rien du tout ! (J'étais sérieuse à 11, 79 % !!!) | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| | | | Louna Posteur en quête
Messages : 76 Inscription le : 22/12/2008 Age : 42 Localisation : provence
| Sujet: Re: Louis Ferdinand Céline Sam 27 Déc 2008 - 14:07 | |
| Je l'ai lu il y a quelques années, donc je n'en ai pas de souvenirs très précis mais j'avais beaucoup aimé son style d'écriture et sa réflexion sur la condition humaine, son pessimisme profond et son ironie ou plutôt son cynisme. Pourtant au début du livre, je n'avais pas accroché tout de suite... | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Louis Ferdinand Céline Sam 10 Jan 2009 - 13:34 | |
| | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Louis Ferdinand Céline Sam 10 Jan 2009 - 16:37 | |
| | |
| | | Hank Main aguerrie
Messages : 340 Inscription le : 28/08/2007 Age : 47 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Louis Ferdinand Céline Sam 10 Jan 2009 - 16:54 | |
| - coline a écrit:
- Il me faudra vraiment un grand coup de pied aux fesses pour que j' y entre un jour...
Serait-ce un appel du pied ? (je mange les clowns sans sel ) Tu devrais peut-être essayer "Entretiens avec le professeur Y", très court roman, un peu à part dans son oeuvre (il se lit d'une traite contrairement à ses romans plus ambitieux dont la lecture est toujours un peu laborieuse au premier abord), une interview fictive où il se met en scène face à un journaliste totalement hermétique à son oeuvre. On y trouve par ailleurs une intéressante réflexion sur la manière dont il voyait évoluer ou plutôt régresser la littérature à la fin de sa vie, il n'y avait pourtant pas encore trop lieu de se plaintre comparé à aujourd'hui, mais le père Destouches était pour le moins visionnaire sur la tournure qu'allaient prendre les choses, et à mon avis, tu te retrouverais dans pas mal de ses propos, pour une fois | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Louis Ferdinand Céline Sam 10 Jan 2009 - 16:57 | |
| - coline a écrit:
Il me faudra vraiment un grand coup de pied aux fesses pour que j' y entre un jour... tu peux aussi commencer avec ce récit plus court , Casse-pipe (toujours le duo Céline/Tardi). Résumé de l'éditeur: Publié pour la première fois en 1952, Casse-pipe raconte la première nuit en caserne de Ferdinand, au 17e régiment de cuirassiers à Rambouillet. Il découvre rapidement des soldats ivrognes qui discutent de leur vie militaire, chargée de règles et de discipline. Ferdinand le bleu subit les insultes et les humiliations. Les personnages sont dignes de toutes les infanteries du monde, parce qu’ils ont perdu toute dignité humaine en endossant celle du soldat. De ce sujet minimum, Céline tire une vision apocalyptique, pleine de jurons, de tonnerre, de chevaux, et de bêtise. Il est ici dans toute la maîtrise de ses moyens. « Livre capital, écrivait Roger Nimier, puisqu’il paraît autobiographique ». Que ce soit par le discours comme par le langage des militaires, Céline peut s’en donner à coeur joie. Le style est là, haché, vivant, rythmé, musical. De cette transposition du vécu en mots, Jacques Tardi a fait à son tour une transposition visuelle, avec la mêmefidélité à la sensibilité célinienne dont il avait déjà fait preuve dans son travail d’illustration de Voyage au bout de la nuit. Les dessins en noir et blanc, les nuances de gris de Tardi, collent parfaitement à la noirceur, le désespoir, mais aussi l’humour qui hantent les personnages du roman. En découle une oeuvre à part entière qui n’est pas seulement une illustration mais surtout une variation en images. Du grand art ! | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Louis Ferdinand Céline Sam 10 Jan 2009 - 17:03 | |
| Bon..S'il est très court...et si je me résigne un jour à lire Céline je pourrai commencer par celui-là...Merci!...Je n'arrive pas à faire abstraction de l'antisémitisme de Céline...Cela m'enlève l'envie de le lire... | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Louis Ferdinand Céline | |
| |
| | | | Louis Ferdinand Céline | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|