LC Pierre Rabhi - Vers la sobriété heureuse

début de la LC : mi-janvier (à confirmer)

Participants :

GrandGousierGuérin
I.T.Nayrant
bix (?)
Sullien
colimasson
Bédoulène
shanidar
coline
Sigismond

N'hésitez pas à nous rejoindre !

Allez...je participe!

Merci pour l'ouverture du fil shanidar

Mi-janvier, c'est parfait pour moi !

Bien que mes goûts ne me portent vers les essais, témoignages, etc... qu'avec une grande parcimonie, j'en suis aussi.

parcimonie étant l'une des nombreuses sœurs de sobriété, je vous ajoute avec grand plaisir !

mi-janvier c'est noté

Bédoulène a écrit:

mi-janvier c'est noté

même pas besoin de noter, Shanidar tient le calendrier des LC merveilleusement à jour, un coup d'oeil ici et c'est tout bon

kenavo a écrit:

Bédoulène a écrit:

mi-janvier c'est noté

même pas besoin de noter, Shanidar tient le calendrier des LC merveilleusement à jour, un coup d'oeil ici et c'est tout bon

Un petit "up" à ce fil ?
ça ne me dérangerait pas de ne commencer que dans une semaine à peu près...

Cela me va également !

Je vais essayer de choper le bouquin vendredi...

je vais m'y mettre...

je n'ai pu avoir le livre, je le lirai plus tard (de toute façon j'ai des lectures en route)

bonne lecture

Vers la sobriété heureuse (j'allais écrire vers la société heureuse) est un essai qui dénonce la société de consommation capitalistique. Il commence par démonter les mécanismes qui ont amené sa prise de conscience personnelle. L'ouvrage débute comme en un zoom cinematographique par le mode de vie d'un petit forgeron du desert à la vie heureuse et bien remplie, se contentant de peu et qu'un petit rien comble son bonheur. L'image s'aggrandit avec l'arrivée du colonialisme dont le mot n'est pas cité, l'exploitation des ressources d'un pays au profit d'un autre et la place de plus en plus preponderante de l'argent, qui bouleverse tout : les habitudes, les coutumes, les modes de vie etc...
L'histoire debute dans le sud algerien, mais ce pourrait être dans la steppe mongole (j'ai vu recemment un documentaire sur le developpement d'Oulan Bator dans un documentaire télé "échappée belle" où le commentateur s'extasie sur l'aggrandissement de la ville rognant sur la steppe, les collines...), j'en ai ressenti un sentiment d'écoeurement car là tout le discours de Pierre Rabhi prenait son sens...
Au mitan du livre, l'importance de la relation temps-argent, palpable dans nos civilisations hyper industrialisées, où gagner sa vie c'est aussi la perdre (le temps c'est de l'argent). Et ce que dit Rabhi est bougrement vrai, il suffit d'assister le matin au départ pour le travail où le ballet des embouteillages asphyxie les grandes villes avec son corollaire de stress et d'énervements. Lorsque l'on voyage on peut arriver à ressentir le décalage dans l'appréciation du temps selon les sociétés où l'on se trouve, en Tunisie tout etait remis à "rodoua" (demain), chez nous "il ne faut pas remettre à demain ce que l'on peut faire le jour même".
à suivre

Je commence ce soir !!

(Pour info, j'ai envoyé un petit MP à ceux qui s'étaient inscrits et qui ne s'étaient plus manifester pour leur rappeler le démarrage de cette lecture et seul bix m'a répondu. Il n'est pas suffisamment en forme en ce moment pour se joindre à nous mais je suis sûre qu'il nous lira attentivement !).