Repérages nouveautés 2015

Mentir à perdre haleine -The Runner- : David Samuels. - Ed. du Sous-sol

L' histoire de James Hogue, usurpateur de génie, né au Kansas, raconté à la 1ère personne par un journaliste du New Yorker. Fascinant.
Télérama.

Les luminaires
Eleanor Catton
Traduit par Erika Abrams

(Nouvelle-Zélande)

"Nouvelle-Zélande, 1866. En pleine ruée vers l’or, l’île voit débarquer sur ses côtes tout ce que la vieille Europe compte d’ambitieux et de désespérés. Parmi eux, Walter Moody, un jeune britannique ruiné bien décidé à trouver fortune accoste au port d’Hokitika, sur la côte Ouest, après un éprouvant voyage. Mais une étrange assemblée l’attend dans le petit hôtel où il a trouvé refuge. Là, dans une atmosphère des plus tendues, douze hommes du cru tiennent une réunion secrète pour tenter d’élucider des faits étranges qui agitent la communauté depuis plusieurs semaines. Un riche notable a disparu, une prostituée a tenté de mettre fin à ses jours, et on a découvert une immense fortune dans la maison d’un pauvre ivrogne, mort lui aussi. Moody succombe bientôt à l’irrésistible attrait du mystère et se retrouve plongé dans un entrelacs d’intrigues et de destins vertigineux.

Formidable restitution des grands romans anglo-saxons du XIXe siècle, Les Luminaires est une narration ambitieuse dont la structure emprunte à l’astrologie pour livrer un inoubliable roman d’amour, une histoire de fantômes, de pouvoirs et d’énigmes insolubles campés dans une Nouvelle-Zélande ou la fièvre de l’or est reine."

L' Editeur : Buchet/Chastel

En ce qui concerne E. Catton : le livre est sortie le 1 janvier, est dès le mois de janvier il y avait un commentaire sur son fil sur Parfum. Télérama n'en parle que maintenant, ils sont très en retard par rapport au forum.

C' est ce qu' il m' avait semblé !

Karl Kraus : Pro Domo et mundo. - Rivages

"Après Dires et contre-dires, premier volume des aphorismes de Kraus (1874-1936) publié en 1909, ce deuxième volume publié en 1912 prolonge la veine polémiste de cet auteur viennois dont les attaques contre l’hypocrisie de la presse, le pharisaïsme des intellectuels, la soumission et le conformisme sont toujours d’actualité. Ses aphorismes allant de trois lignes à trois pages ont de quoi déconcerter, mais ce refus de s’en tenir, jusque dans la forme, à des modèles ressortit bien à la liberté totale de Kraus qui aborde tout à tour les relations avec les femmes, la vie des érudits et des imbéciles, la grandeur et la misère des journalistes. Parfois outrancier et injuste, il revendique ce droit à la juste provocation qui permet de faire tomber les masques et de dénoncer les vérités prétendument révélées."

L' Editeur : Rivages

Réédition d' un beau livre chez Le nouvel Atila.

Seul l’assassin est innocent
Julia Szekely

Traduit par Sophie Képès
Prix Bagarry-Karátson de la traduction du hongrois

"Une journée. Un lieu. Un meurtre. Et cette horloge qui égrène les heures, rythme l’intrigue et voit passer les membres tourmentés d’une famille désunie comme autant de présumés coupables : un père malheureux, joueur compulsif ; une mère infantile et narcissique ; un petit frère négligé, mal aimé et gorgé de ressentiment ; une adolescente révoltée, véritable Lolita, et son amoureux révolutionnaire, le fils du gardien. Ajoutons enfin la victime, l’amant de la mère et ami d’enfance du père, et le policier chargé de l’enquête, lui-même auteur de romans policiers.

Tension dramatique, huis-clos étouffant, Julia Székely saisit de sa plume les mécanismes de l’inconscient, la théâtralité des événements et l’atmosphère oppressante des lieux et fait de ce thriller psychologique d’une impitoyable ironie une histoire foncièrement immorale, dont les personnages font penser à ceux croisés dans Rue de la Chimère et le décor à ceux, ténébreux, des romans de Dostoïevski."

bix229 a écrit:

Seul l’assassin est innocent
Julia Szekely

Le livre sorti au début mai, a déjà été annoncé ici page 16.

Je ne sais pas de qui est la présentation du livre, puisque tu ne cites pas tes sources, mais la comparaison à Dostoïevski (ayant lu son précédent roman sorti en français) n'est pas très appropriée à mon sens. Si le texte vient de l'éditeur, publicité exagérée, si c'est d'un journaliste, il s'agit d'un cliché marquant un manque d'inspiration et/ou talent.

Mais j'avais apprécié Rue de la Chimère, et j'ai acheté celui-ci dont je vais parler après lecture sur le fil de l'auteur.

Tant qu'on est dans les auteurs hongrois  - et même si c'est un peu prématuré - j'ai vu en traînant dans certains endroits de la toile que les éditions Syrtes allaient publier Les Sept hiboux de Gyula Krudy en octobre (la date exacte varie en fonction des sites).

Une excellente nouvelle. Je ne sais pas si tu as repéré Sindbad ou la nostalgie, édition augmentée chez La Baconnière le 25 août ? Je ferais un rappel lorsqu'on aura la couverture.

A vrai dire je ne poste plus sur ce fil pour ne pas risquer de faire de doublon, bien que je ne vois pas bien le problème que ça pose.

topocl a écrit:

A vrai dire je ne poste plus sur ce fil pour ne pas risquer de faire de doublon, bien que je ne vois pas bien le problème que ça pose.

Ce ne sont pas nécessairent des doublons. Je sais que les gens regardent hâtivement et je préfère insister. Je croyais qu' on s' en était apperçu. Mais c' est très bien que quelqu' un soit assez vigilant et assidu pour le remarquer.

Arabella a écrit:

Une excellente nouvelle. Je ne sais pas si tu as repéré Sindbad ou la nostalgie, édition augmentée chez La Baconnière le 25 août ? Je ferais un rappel lorsqu'on aura la couverture.

Yep, je suis au courant. Je compte bien me le procurer. ^^

Evidemment que sur ce genre de fil il est inévitable qu'il y ait des redites.

Bix, tu ne peux ne pas reconnaître que tu annonces très régulièrement des livres qui ont déjà été signalés, et comme pour ta part tu fréquentes très assidûment ce fil, cela pourrait laisser penser que tu lis peu, ou ne prête pas beaucoup d'attention aux messages des autres. Après, cela pourrait être des rappels, mais dans ce cas pourquoi ne pas le dire ? En quoi est-ce gênant de signaler qu'un livre a déjà été annoncé ?

Mais si le principe du fil est de poster le maximum de fois les annonces pour qu'un maximum de gens le voit, d'accord, même si je trouverais cela assez lourd pour ma part, mais si c'est ce que la plupart des gens attendent, allons-y. Ne faudra pas vous plaindre alors que je vous noie sous les annonces répétées de certains livres.

Et lorsqu'un livre a déjà été commenté par un participant sur le fil de l'auteur, je trouve que l'annoncer par la suite ici n'est pas tellement pertinent. Par ce que personnellement, lorsque je viens sur un forum comme celui-ci, c'est parce que je trouve de l'intérêt à ce que les membres de ce forum peuvent dire sur les livres ou auteurs. Et ceux de Parfum sont particulièrement riches et passionnant, tout au moins à mon avis. Les présentations des éditeurs ou les commentaires de Télérama, on y a tellement facilement accès par ailleurs, et ce n'est vraiment pas la spécificité du forum. Donc avant de poster ici, personnellement je vérifie qu'il n'y a pas de commentaire, surtout si le livre est sorti il y en a un certain temps.

Je trouve aussi qu'il est plus que souhaitable de signaler la date de parution du livre. Je le dis d'autant plus que je ne l'ai pas toujours fait, et que cela a crée des frustrations chez certains qui le voulait de suite, alors qu'il paraissait quelques jours plus tard.

Méphistophélès a écrit:

Arabella a écrit:

Une excellente nouvelle. Je ne sais pas si tu as repéré Sindbad ou la nostalgie, édition augmentée chez La Baconnière le 25 août ? Je ferais un rappel lorsqu'on aura la couverture.

Yep, je suis au courant. Je compte bien me le procurer. ^^

Je ne saurais trop te le conseiller, j'avais lu la version parue chez Actes Sud, épuisée mais disponible en bibliothèque, et cela a été une très grande expérience. En discutant à un salon avec quelqu'un des Editions Cambourakis, j'avais appris qu'en fait Sindbad, c'était un vaste ensemble de textes, nouvelles et romans, et donc qu'Acte Sud avait fait un choix très restreint de textes. Et donc une édition augmentée, me fait rêver.