Nos auteurs du mois - et notre choix de lecture – 2016

shanidar a écrit:

D'ailleurs si les parfumés voulaient bien nous dire un, deux ou trois mots sur leur choix, ce serait parfait !

C'est vrai. C'est intéressant de savoir la raison de ce choix, les livres qui vous ont plu, par exemple.
Lancez-vous, vous pourrez convaincre les parfumés qui sont tentés par votre proposition mais qui hésitent encore, voire même piquer la curiosité d'autres qui ne connaissent pas l'auteur !

Que dire sur Eduard von Keyserling, he bien, il faut essayer. J'encourage toutes les personnes qui voudraient passer un agréable et inoubliable moment à le lire.

Je crois qu'il n'a pas écrit autre choses que des récits courts, l'histoire n'a pas tant d'importance qu'une atmosphère qui lui est particulière, des moments silencieusement chargés de tension, un vent frais, la campagne, la douceur du soleil ou de la pluie. Keyserling effleure des tempêtes intérieures avec une délicatesse exceptionnelle ; tout est à la fois beaucoup plus simple, et plus compliqué que les apparences, les premières impressions. Proust, Sôseki, Dosto... ou bien Monet ou Turner, rien que ça, pourtant les analogies que ses textes m'évoquent n'ont pas vraiment de poids tant leur charme est unique...

Proust en court, alors?

Pas exactement, c'est juste que j'ai entre autres pensé à Proust en le lisant. Mais vraiment, ça n'a pas beaucoup d'importance.

Dreep a écrit:

Que dire sur Eduard von Keyserling, he bien, il faut essayer. J'encourage toutes les personnes qui voudraient passer un agréable et inoubliable moment à le lire.

Je crois qu'il n'a pas écrit autre choses que des récits courts, l'histoire n'a pas tant d'importance qu'une atmosphère qui lui est particulière, des moments silencieusement chargés de tension, un vent frais, la campagne, la douceur du soleil ou de la pluie. Keyserling effleure des tempêtes intérieures avec une délicatesse exceptionnelle ; tout est à la fois beaucoup plus simple, et plus compliqué que les apparences, les premières impressions. Proust, Sôseki, Dosto... ou bien Monet ou Turner, rien que ça, pourtant les analogies que ses textes m'évoquent n'ont pas vraiment de poids tant leur charme est unique...

Je le ressens ainsi.
Des tragédies intimes dans le cadre d' une société crépusculaire. Un style souverain.

Vesaas ?

 Ceux qui l' ont apprécié sont sensibles à son écriture poétique et qui, dans le meilleur des cas, parvient à approcher l' indicible, l' ineffable.
Ce que ne parviennent pas à exprimer les enfants, les "idiots", les malades mentaux, sinon d' une manière tout à fait personnelle
et incommunicable.
Et qui, si elle ne les sauve pas de la solitude, de l' angoisse, leur procure des moments de magie qu' ils sont seuls à ressentir sans
pouvoir les partager.
Admirables sont alors, ceux qui les accompagnent par amour ou par compassion ou par osmose.

shanidar a écrit:

J'ai acheté Des chevaux noirs de Daniel Arsand

Je vais attendre patiemment ta lecture. Il m'a un peu désarçonnée, un roman qui mise tout sur le souffle narratif, pour nous scotcher à un héros à la fois fascinant et repoussant.
Et puis la chute de la dernière page (qu'il faudra expliquer car là, je n'ai plus rien compris du tout)

topocl a écrit:

shanidar a écrit:

J'ai acheté Des chevaux noirs de Daniel Arsand

Je vais attendre patiemment ta lecture. Il m'a un peu désarçonnée, un roman qui mise tout sur le souffle narratif, pour nous scotcher à un héros à la fois fascinant et repoussant.
Et puis la chute de la dernière page (qu'il faudra expliquer car là, je n'ai plus rien compris du tout)

Je suis en train de le lire ! Et je crois que Bédou est dans la course également ! Cela promet quelques échanges entre deux chevauchées et quelques passages d'obstacles !

Armor, il y a Une petite fortune de Rosie Dastgir à ma médiathèque. tu me le conseilles?

topocl a écrit:

Armor, il y a Une petite fortune de Rosie Dastgir à ma médiathèque. tu me le conseilles?

Avec toi je ne sais plus trop. Mais tente, oui, quite à abandonner si ça n'est pas pour toi. Tout comme traversay, j'ai vraiment aimé ce livre, qui aborde la problématique de la double culture et de l'expatriation avec intelligence, et évite le manichéisme avec des personnages complexes et attachants.

Bon . Il faut vivre dangereusement, n'est-ce pas?

topocl a écrit:

Bon . Il faut vivre dangereusement, n'est-ce pas?

Tout à fait. Et au pire, tu n'es pas à l'abri d'une bonne surprise !

Excellent, ça va me permettre (au moins) de lire Le goût de l'immortalité qui attend sur mes étagères.

Quasimodo a écrit:

Excellent, ça va me permettre (au moins) de lire Le goût de l'immortalité qui attend sur mes étagères.

Un grand souvenir pour moi ! Bonne lecture Quasimodo !! et de mon côté je vais lire ses nouvelles (L'accroissement mathématique du plaisir) !!