Nos auteurs du mois - et notre choix de lecture – 2016

Rien de spécial à rajouter à vos propos matinaux.
Sinon, à ceux qui ne connaissent pas Nooteboom, ce sera une bonne surprise. Et de Nooteboom, lisez Mokuzai, j' ai encore le souvenir de ce très beau livre.

Je suis assez étonnée de constater que ce fil n'est qu'un tchat......

Je ne comprends pas ton propos cliniou

Je comprends qu elle veut dire qu on floode mais rien de constructif .

je comprends aussi, il me semble. pas facile de développer. en tout cas si Krzyzanowski est la plus probable de mes lectures parce que j'ai Le Retour de Münchhausen sous la main et que ça fait au moins deux bonnes raison de le lire la question que je retournais dans ma tête depuis ce matin c'était Roth.

parce que je n'ai pas été complètement convaincu mais qu'en même temps j'ai gardé des choses de mes lectures et que voir The Son de Philipp Meyer sur mes étagères me renvoie à un stéréotype de la littérature américaine auquel j'associe Roth tout en suspectant qu'il m'a probablement donné plus. et puis je n'en ai pas lu tant que ça. et puis être dans un genre ou côtoyé le genre est-ce si grave ? ... là arrive la question de l'ouverture du lecteur. et en repensant au fil et à des échanges et contributeurs et contributrices (Marie si tu passes par là, ...), je ne le lirai certainement pas ce mois-ci, je me dis que j'ai besoin d'être plus prêt, ouvert, vieux ptet (quoique avec mes 483 ans du jour... ). et dans la tache si des ingrédients m'ont agacé il y a eu des surprises (une femme médecin ou infirmière dont j'ai oublié le nom et le détail du pourquoi du comment ?).

lecture pour plus tard avec des préjugés ou attendus ou je ne sais quoi mieux mis de côté ? la tournure du message de cliniou pour expliquer le pourquoi appuie dans ce sens et ce n'est pas si indirect. (et pour le dire bêtement : il y a quelque chose de beau à dire l'attachement à un livre ou auteur dans une globalité : l'oeuvre, soi, les autre).

réfléchit le panda

choix, raisons ou pas, simple envie.......................le résultat après la lecture

Animal, c'est moi qui vais sortir le fouet si tu compares Philipp Roth et Philipp Meyer.

Compare Béatrix Beck et Amélie Nothomb pendant que tu y es.

je ne compare pas, je dis qu'on peut trouver des similitudes dans un genre, un format ? littérature américaine.

Oui, ben c'est un peu ça qui me gêne, littérature américaine c'est quand même un wagon un peu copieux.

Ne le prends pas mal, je vais aller dans la caricature pour exprimer mon ressenti, même si je comprends que ce que tu veux dire est beaucoup plus nuancé. Il y a un relent de "Américain tous les mêmes'" (et je reste polie) qui m'ennuie.

Si tu te déferres à Philipp Meyer, qui est juste un auteur de best-sellers (très) gros calibre? pour définir "La" littérature américaine, tu peux maudire le jour où le bouquin t'est tombé entre les mains;

shanidar a écrit:

En tout cas ça fait plaisir de voir toutes les incitations à lire les auteurs au portail. J'ajoute un petit mot de l'éditeur (Actes-sud) à propos du livre Le mois des papillons d'Ariella Kornmehl (auteur mystère) :

Œuvre singulière d'une force peu commune, Le Mois des papillons semble de prime abord nous entraîner dans un huis clos intimiste propice aux confidences sentimentales. Mais c'est pour mieux nous confronter, avec un réalisme sans concession, à l'impitoyable rigueur de l'ordre du monde.

Bonne lecture à tous !

Hihi! tu as raison de citer l'éditeur plutôt que le commentaire de Traversay!

églantine a écrit:

Je comprends qu elle veut dire qu on floode mais rien de constructif .

Allez-y, floodez, c'est vivant et pêchu ! Et tant que ça ne vire pas au trolling...
A terme, il en ressortira quand même quelque chose.

oui je caricature une équation que je détaillerai sommairement en : un sujet américain de société : "question raciale" ou pétrole (ou indiens) pour reprendre nos exemples + personnages nombreux + format briquette arrivé en poche. d'ailleurs la différence de génération et la renommée d'un auteur comme Roth implique sans doute en partie qu'un autre comme Meyer suive sur le genre de format (avec l'ajout d'une couche à la Faulkner atrocement synthétique mais c'est encore une autre histoire... ).

OK je comprends.
Mais puisque c'est drôle de flooder on continue.

D'abord je te rappelle qu'un type comme Rick Bass appartient à la littérature américaine "à thème". Et que les nombreux personnage, ça a donné Les Thibault.

Et puis après avoir voulu embarquer la Littérature Américaine dans un wagon, tu mets Philipp Roth dans un mouchoir de poche.
Il est complètement multiple, cet homme là. Lis Némésis, le rabaissement, un homme, tu n'auras ni pétrole, ni foule de personnages. Malgré leur ancrage américain, ils ont un caractère universels, ils réfléchissent sur l'homme en général. Tu as la briquette du livre de poche au final, mais sans elle, on ne connaitrait rien de la littérature américaine , ni de beaucoup d'autres.

Mais bon si tu veux t'entretenir dans l'idée de ton caractère intermédiaire, si tu veux attendre tes vrais 682 ans pour lire Roth, c'est ton droit, il y a tant à lire.... Je m'en remettrai

Ce qui est à mon sens intéressant chez Roth (hormis son style ça c'est personnel) est son traitement de la judéité. Il y développe des aspects critiques et coupables assez intéressants.

Oui. Entre autres.