Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 Richard Powers

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topocl
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MessageSujet: Re: Richard Powers   Richard Powers - Page 7 EmptySam 11 Juin 2011 - 10:38

Générosité Un perfectionnement

Je finis laborieusement Générosité et je dois dire que je suis HORRIBLEMENT déçue. J'ai eu un mal fou à le finir.
Il faut dire que Le temps où nous chantions est un de mes livres-culte, que j'ai offert et conseillé de toutes parts autour de moi. J'ai beaucoup aimé aussi Trois fermiers s'en vont au bal, j'avais été plutôt déçue par La chambre aux échos.J'ai bien notion d'être assez isolée dans la position de rejet du livre Richard Powers (soit parmi les parfumés soit parmi les critiques dans la presse), aussi je ne vais pas me retenir, sachant que le livre trouvera des défenseurs sur le forum pour contrebalancer tout le manque de partialité que j'ai envie de mettre dans ma critique aujourd'hui.

Ici encore, Richard Powers part d'une idée autour de laquelle il construit son roman pour la démontrer. Cette fois-ci ce scientifique forcené décide de nous parler de la génétique, des manipulations du génome humain, et des risques éthiques qui y sont liés. C'est évidemment un sujet passionnant et primordial. Powers a aussi comme objectif, et c'est plus banal, de nous montrer à quel point les médias sont pervers et sans scrupules, et comment Internet participe à la mésinformation.
Le problème c'est qu'on a l'impression qu'il a construit son intrigue pour illustrer sa position, et que l'intrigue ne tient pas bien la route.
Il s'agit donc d'une jeune étudiante kabyle immigrée aux Etats-Unis, Thassa, surnommée Générosité. Elle a traversé des épreuves horribles, son père a été assassiné pendant les troubles algériens, une fois qu'elle a été réfugiée en France sa mère est rapidement décédée d’un épouvantable cancer du foie. Comme elle a une grande force de caractère et une furieuse joie de vivre, elle fait face remarquablement à tout cela, et va jusqu'à communiquer cet optimisme forcené à tout son entourage, à tel point que celui-ci ne sait plus trop s'il s'agit d'un phénomène normal ou pathologique. Pour bien nous faire comprendre à quel point cette position de vie est exceptionnelle, Richard Powers la rend victime d'une tentative de viol et là, elle va convaincre son agresseur que est à lui-même qu'il fait du mal, il va donc renoncer, se livrer à la police alors même que Thassa ne subit pas le moindre traumatisme et ne pense qu'à plaindre et consoler son agresseur.
Thassa est notamment entourée par un professeur d'écriture, Russell, introverti et pessimiste, et par une psychologue, Candace, qui se veut parfaite et s'est donné pour mission de sauver l'humanité. Tous deux sont impressionnés par sa puissance bienveillante, et tout en cherchant à la protéger, l'incitent à « s'offrir » à la recherche pour partager avec le monde entier cette capacité résiliante. Entre en scène un chercheur en génétique sans scrupules qui, sous prétexte d’apporter le gène du bonheur à le humanité entière, donne la plus libre expression à son désir de toute puissance et d'argent... Tout ceci finira par casser Thassa, pas si indestructible que cela, au moins pour un temps.
Pour qui s'y connaît un minimum en psychologie, génétique etc. tout ceci est hautement invraisemblable, et revient donc un procédé plutôt maladroit pour exposer des idées, lesquelles restent tout à fait louables.

Cette intrigue tout à fait abracadabrante nous est livrée dans un style qui m'a beaucoup gênée. Difficile de dire ce qui revient à Richard Powers ou au traducteur. Le style est faussement riche, prétentieux, alambiqué, maniéré. Richard Powers fait compliqué pour le plaisir, avec une exaltation perpétuelle qui frise parfois l'hystérie. Le ciel « de bandes dessinées » est turquoise, les pluies sont dévastatrices, le brouillard ne permet pas d'y voir à 1 mètre… Richard Powers a largement utilisé le dictionnaire des synonymes notamment pour désigner ses personnages, et par exemple lorsqu'il parle de Thassa il alterne scrupuleusement : l'étudiante, l'algérienne, la kabyle, l’immigrante ; c'est assez lassant et pas particulièrement érotique dans les scènes de lit… Il utilise souvent des pronoms personnels sujets qui rapportent à un mot qu'on retrouve cinq ou 10 lignes plus haut dans le texte. Enfin il a besoin de faire des comparaisons / métaphores originales, un peu décalées qui frisent parfois le ridicule. Je vous livre quelques exemples.

« Un café aussi épais qu'une barbotine »
« Une ville posée comme une chiure de mouche aux limites de l'ancien empire »
« Elle commence à passer une brosse dans l'enchevêtrement de ses mèches. Sa main se déplace lentement comme si elle tamisait des flocons d'avoine. »
« Après le petit déjeuner, Schiff plonge dans une lumière qu'on dirait tombéed'une ampoule de 1000 watts fixée au creux d'un bol de cobalt renversé »

Je retiens quand même de positif la façon que le narrateur a de se mettre en scène en train d'écrire le livre, de placer ses personnages, de se mettre à les aimer, de les faire avancer dans l'histoire. Cela amène des réflexions intéressantes (ou parfois obscures) sur la fiction et la non fiction. La fin est une pirouette assez amusante qui renouvelle avantageusement le thème éternel du héros se réveillant d'un rêve à la fin du livre.

Pour finir je pense qu'on peut appliquer au livre de Richard Powers cette phrase trouvée dans le texte :
« Tonia n'arrive pas à déterminer si cette réflexion est profonde ou d'une fatalité pontifiante ».
Je ne dirai plus que j'aime Richard Powers, je dirais désormais que j'adore le temps nous chantions.
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MessageSujet: Re: Richard Powers   Richard Powers - Page 7 EmptySam 11 Juin 2011 - 10:53

Le temps où nous chantions... Lecture entreprise avec avec curiosité et beaucoup d'espoir de plaisir. Et je n'ai pas été déçu, le narrateur nous raconte ce temps avec beaucoup d’intelligence et de tendresse, les pages consacrées aux parents sont un pur bonheur.
Malheureusement une excès de verbiage le rend incompatible avec les longues attentes qui me sont imposées chez les médecins et autre lieux où la concentration est difficile et avec un peu de honte je le repose mais pas trop loin avec l'espoir de le reprendre prochainement...
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topocl
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MessageSujet: Re: Richard Powers   Richard Powers - Page 7 EmptySam 11 Juin 2011 - 10:57

Je ne sais pas où tu en es, Igor, mais à la relecture j'avais trouvé les 100-150 premières pages particulièrement ardues, et après le style devient beaucoup plus accessible. Donc, n'hésite pas, persévère ! Tu seras récompensé.
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MessageSujet: Re: Richard Powers   Richard Powers - Page 7 EmptyDim 12 Juin 2011 - 17:43

Je partage assez l'avis de Sophie même si le temps où nous chantions restera forcément à l'instant la référence majeure, le chef d'oeuvre.
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coline
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MessageSujet: Re: Richard Powers   Richard Powers - Page 7 EmptyLun 20 Juin 2011 - 19:52

LE TEMPS OU NOUS CHANTIONS

« Nous sommes en 61. Jonah Strom, la nouvelle voix de l’Amérique a vingt ans.[…]Un garçon chante pour sa mère qui ne peut plus l’entendre.
Cette voix était si pure qu’elle aurait inspiré du repentir aux chefs d’Etat. Mais cette voix connaissait exactement l’ombre qui l’accompagnait, en retrait, juste derrière. Et s’il avait existé une voix pour envoyer un message dans le passé afin de corriger le futur, c’eût été celle de mon frère. »
.

J’ai eu un énorme coup de cœur pour ce pavé de Richard Powers dont l’histoire s’inscrit sur fond des luttes antiraciales de l’Histoire américaine et dont les héros sont les membres d’une famille de musiciens métis.

Tout commence lors du mémorable concert que donna une chanteuse noire de Philadelphie, Marian Anderson, à Washington en 1939, au Lincoln Memorial. Concert conçu, en pleine période de ségrégation raciale, à l’initiative d'Eleonore Roosevelt, première dame des Etats-Unis. Marian Anderson y fut acclamée par 75000 personnes, blancs et noirs réunis.
Rappel :
clic
clic
clic

Lors de ce concert, Richard Powers fait se rencontrer un émigré juif, David Strom, physicien tout juste arrivé d'Allemagne pour fuir le nazisme, et une jeune noire mélomane, Delia Daley . C’est le coup de foudre et ils ne tardent pas à se marier, avec la conscience de ce que peut représenter comme handicap une telle union.
Trois enfants naissent. L’unité de la famille et l’amour qui les unit se révèlent merveilleux dans des moments de partage musical. Alors c’est par la musique, et la science aussi, que les parents vont rêver de protéger leurs enfants du climat raciste alentour !

Jonah, l'aîné a une voix exceptionnelle. Plus tard, il deviendra un ténor de renommée internationale.
« La sonorité de Jonah était en partie due à ses poumons formidables, à l’onctuosité de son larynx, au flûté de ses cordes vocales, aux qualités vibratoires de sa boîte crânienne. Mais l’essentiel de son don avait été le fruit d’un apprentissage. Et seul un couple violant les lois en vigueur avait pu lui dispenser un enseignement aussi approfondi. »
Joseph, le second, qui est aussi le narrateur du roman, est un excellent pianiste. Il accompagnera longtemps Jonah.
Ruth, la cadette, est très douée elle aussi.
« A l’âge de dix ans, elle commençait déjà à avoir la voix de Maman. Ruth avait toutes les qualités : une justesse qui valait celle de Jonah, la richesse de timbre de Maman, un phrasé bien supérieur à tout ce que moi je pouvais produire. Dans un autre monde, elle aurait pu aller plus loin que nous tous. »
Alors la mère qui avait depuis l’enfance « la musique en elle. Tant de musique que ses parents en étaient effrayés » exulte. Elle qui a dû renoncer à sa carrière car « recalée avant d’ouvrir la bouche » en raison de sa couleur de peau, va transmettre sa passion et ses dons à ses enfants. Elle est follement aimante et généreuse…et persuadée que leur talent les fera reconnaître, accepter, apprécier, voire aimer partout… quelles que soient les nuances de la couleur de leurs peaux…Elle aussi « had a dream »…

Et lisant ce beau roman, superbement écrit, superbement construit sur un récit qui n’est pas linéaire, on mesure un peu le chemin parcouru par cette Amérique qui a élu Obama…

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Steven
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MessageSujet: Re: Richard Powers   Richard Powers - Page 7 EmptyDim 21 Aoû 2011 - 23:45

Générosité
Citation :
« Thassa Amzwar, une jeune Algérienne dont les proches ont disparu après les émeutes en Kabylie, poursuit ses études à Chicago. Loin d’être une réfugiée traumatisée, c’est une jeune femme lumineuse, gaie, d’un optimisme à toute épreuve. »

C’est avec Thassa que j’ai envie d’entrer dans ce roman. L’auteur lui commence avec Russel Stone, professeur éphémère en charge d’un cours « Journal intime et carnet de voyage ».
Il nous le décrit dans son quotidien, dans son mal être, dans sa lente reconstruction.... Professeur dépassé qui laisse les évènements et le groupe d’étudiants mener le cours en lieu et place du plan de cours soigneusement préparé.
C’est là que Thassa intervient ; étudiante à la générosité transcendante, au sourire irradiant et communicatif. C’est elle qui fédère le groupe, elle qui déclenche les évènements, mène le groupe à son unité. Son bonheur permanent, sa générosité interpelle Stone. Il est perturbé, lui qui, depuis des années déjà, vit comme retranché de sa propre vie.
Ce duo clé, bientôt rejoint par Candace Weld, psychologue de l’université, forment la voûte sur laquelle repose l’histoire ; et la force du roman. Power dépeint des caractères « possibles », extrêmement cohérents. On y croit ! Fort et on s’attache à leur destin que l’on pressent commun. On y croit à Thassa et à sa soif de la vie. On y croit à Stone et à ses doutes et à son mal être ; à Candace qui succombe au charme de Thassa, elle aussi. Ensuite, peu importe que le côté scientifique du roman soit moins abouti ; peu importe que Thomas Kurton, brillant scientifique en recherche génétique, apparaisse presque caricatural... LA figure de Thassa, touchante et drôle, amusée par tout ce qu’elle déclenche et qui peut la dépasser, illumine le roman. Elle irradie sur le lecteur, sur l’auteur aussi qui s’installe dès le début dans la narration, montrant comment il crée les personnages, les alternatives qui s’ouvrent devant eux, feignant la surprise devant leurs choix.
L’auteur dans ce livre s’interroge, dès l’apparition de Stone, sur la construction individuelle des personnes. Il s’interroge sur la construction de l’identité et sur les hasards de l’alchimie des gênes. Le gêne du bonheur, quête de Kurton, existe-t-il vraiment ? Thassa n’est-elle que le résultat d’un mélange hasardeux ? Power effleure toutes ses questions, mais il ne donne pas de réponse. Ou plutôt, il en esquisse une tant dans son roman, le facteur humain prédomine.
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MessageSujet: Re: Richard Powers   Richard Powers - Page 7 EmptyMar 22 Nov 2011 - 0:26

Je viens de finir Le temps ou nous chantions.
Je n'ai qu'un "Waouh".
Il m'a prise aux tripes... sur toute la longueur. Splendide n'est pas suffisamment fort comme terme pour marquer mon plaisir....

Je le relirai.... forcement

Merci au parfume qui m'a vivement conseille ce livre (dommage que je ne me souvienne plus de qui intense reflexion )!
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MessageSujet: Re: Richard Powers   Richard Powers - Page 7 EmptyJeu 6 Sep 2012 - 13:01

Avadoro a écrit:
Gains (Richard Powers)

Tu nous diras surement ce que tu en penses....je te lirai avec beaucoup d'intèret puisque je viens de commencer Le temps où nous chantions du même auteur et je suis comme devant un trésor........ sourire
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MessageSujet: Re: Richard Powers   Richard Powers - Page 7 EmptyJeu 6 Sep 2012 - 13:23

Noémie a écrit:
je viens de commencer Le temps où nous chantions du même auteur et je suis comme devant un trésor........ sourire
c'est exactement ça Very Happy
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MessageSujet: Re: Richard Powers   Richard Powers - Page 7 EmptySam 8 Sep 2012 - 9:39

Aeriale a écrit:

topocl a écrit:
Nous sommes assez nombreux je crois pour qui le temps ou nous chantions est resté une lecture très marquante
Il semble faire carton plein ce Richard Powers, mais je ne sais pas pourquoi, j'ai toujours hésité. Trop dense? je tenterai tout de même...


Je ne vais pas m'appesantir pour ne pas me faire lyncher, mais je n'ai pas du tout, mais pas du tout aimé ce livre. Mais tu fais comme tu veux Aériale. rire
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MessageSujet: Re: Richard Powers   Richard Powers - Page 7 EmptySam 8 Sep 2012 - 9:50

Aeriale a écrit:

topocl a écrit:
Nous sommes assez nombreux je crois pour qui le temps ou nous chantions est resté une lecture très marquante
Il semble faire carton plein ce Richard Powers, mais je ne sais pas pourquoi, j'ai toujours hésité. Trop dense? je tenterai tout de même...

C'est bizarre, ça fait plusieurs fois que je lis (ici ou ailleurs), à propos de pavés, le qualificatif de "dense". Un livre court et dense, je vois (=c'est court mais on met du temps), mais un livre dense de 1000 pages, ça veut dire que ça n'est quasiment pas possible de le lire, sauf à avoir un mois de vacances (pour un lecteur lent comme moi, j'entends) ? scratch

Ah, Igor dit qu'il est trop lent... pas très dense, alors ? rire
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MessageSujet: Re: Richard Powers   Richard Powers - Page 7 EmptySam 8 Sep 2012 - 9:59

La densité des personnages est forte, beaucoup d'éléments sont là mais l'action est lente à se faire sentir et je me suis trouvé comme un spectateur pris d'ennuis... Mais je le répète , c'était le temps où j'étais très fatigué...

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MessageSujet: Re: Richard Powers   Richard Powers - Page 7 EmptySam 8 Sep 2012 - 10:01

Je ne l'ai pas trouvé dense, il y a beaucoup de répétitions, et pour moi un livre dense, suggère, oblige le lecteur un effort de mise en référence, en perspective. Là on est beaucoup plus sur un registre affectif et compassionnel. On adhère ou pas. Mais je ne trouve pas que ce soit un livre qui provoque une réflexion poussée, avec nécessité de s'arrêter pour pour bien intégrer les éléments et envisager des prolongements. Cela peut se lire vite, si on rentre dedans.
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MessageSujet: Re: Richard Powers   Richard Powers - Page 7 EmptySam 8 Sep 2012 - 10:09

Arabella a écrit:
Je ne l'ai pas trouvé dense, il y a beaucoup de répétitions, et pour moi un livre dense, suggère, oblige le lecteur un effort de mise en référence, en perspective. Là on est beaucoup plus sur un registre affectif et compassionnel. On adhère ou pas. Mais je ne trouve pas que ce soit un livre qui provoque une réflexion poussée, avec nécessité de s'arrêter pour pour bien intégrer les éléments et envisager des prolongements. Cela peut se lire vite, si on rentre dedans.
c'etait le cas pour moi. Je l'ai lu sur une semaine complète en vacances (mais pas mal d'heures par jour). Il faut dire qu'il y est beaucoup question de musique (classique surtout et un peu jazz) et j'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce qu'il en disait.
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MessageSujet: Re: Richard Powers   Richard Powers - Page 7 EmptySam 8 Sep 2012 - 10:32

Tu as raison de souligner l'importance de la musique dans le livre, Marko. C'est ce que j'ai trouvé le plus intéressant, mais en même temps cela pourrait ralentir la lecture, si on ne connaît pas du tout.
J'ai du le lire moi aussi pendant les vacances sur presque une semaine, ce qui pour moi constitue un record de lenteur. J'avais de plus en plus de mal au fur et à mesure, car j'ai eu au bout d'un moment l'impression de tourner en rond, de ne plus avoir de surprises. Je pense que le livre aurait gagné à faire un tiers de longueur en moins.
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