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Parfum de livres… parfum d’ailleurs
Littérature, forum littéraire : passion, imaginaire, partage et liberté. Ce forum livre l’émotion littéraire. Parlez d’écrivains, du plaisir livres, de littérature : romans, poèmes…ou d’arts…
Messages : 4366 Inscription le : 10/03/2013 Age : 78 Localisation : là haut, vers Aix...
Sujet: Re: Repérages Essais Mer 18 Nov 2015 - 14:25
Mon marché lors de ma promenade matinale librairie "La Briqueterie", je tombe en arrêt sur :
"De l'art d'ennuyer en racontant ses voyages" de Matthias Debureaux chez Allary Editions
une petite jaquette avec un texte de Sylvain Tesson "C'est à mourir de rire. Je l'ai lu d'une traite en Belgique où je donnais une tournée de quatre-vingt conférences sur mes voyages"
4ème de couverture :
" ..[ le texte ci-dessus de Sylvain Tesson (bis repetita)....] ---------------------------------------------------
---Chaque année, un milliard de touristes parcourent le monde. En 2020, ils seront un milliard et demi à vous assommer avec leur récit de voyage. -------------------------------------------------- --- Mathias Debureaux est directeur adjoint de la rédaction du magazine Citizen K. Dernier livre publié : Les dictateurs font très bien l'amour. Nil 2011...." ----------------------------------------------------
Chymère Sage de la littérature
Messages : 2001 Inscription le : 21/07/2013 Age : 41 Localisation : Dijon
Sujet: Re: Repérages Essais Ven 20 Nov 2015 - 11:24
Sujet: Re: Repérages Essais Dim 22 Nov 2015 - 15:35
Bruno Latour Face à Gaïa. Huit conférences sur le nouveau régime climatique. Essai Editeur: La Découverte - Les Empêcheurs de penser en rondDescription
. "James Lovelock n’a vraiment pas eu de chance avec l’hypothèse Gaïa. En nommant par ce vieux mythe grec le système fragile et complexe par laquelle les phénomènes vivants modifient la Terre, on a cru qu’il parlait d’un organisme unique, d’un thermostat géant, voire d’une Providence divine. Rien n’était plus éloigné de sa tentative. Gaïa n’est pas le Globe, n’est pas la Terre-Mère, n’est pas une déesse païenne, mais elle n’est pas non plus la Nature, telle qu’on l’imagine depuis le 17ème siècle, cette Nature qui sert de pendant à la subjectivité humaine et de tas de sable pour l’ingénuité des hommes. La Nature constituait l’arrière-plan de nos actions. Elle obéissait à des lois mais ne se mêlait pas de nos histoires. Or, à cause des effets imprévus de l’histoire humaine, ce que nous regroupions sous le nom de Nature quitte l’arrière-plan et monte sur scène. L’air, les océans, les glaciers, le climat, les sols, tout ce que nous avons rendu instable, interagit avec nous. Nous sommes entrés dans la géohistoire. C’est l’époque de l’Anthropocène. Avec le risque d’une guerre de tous contre tous. L’ancienne Nature disparaît et laisse la place à un être dont il est difficile de prévoir les manifestations. Cet être, loin d’être stable et rassurant, semble constitué d’un ensemble de boucles de rétroactions en perpétuel bouleversement. Gaïa est le nom qui lui convient le mieux. En explorant les mille figures de Gaïa, on peut déplier rétrospectivement tout ce que la notion de Nature avait confondu : une éthique, une politique, une étrange conception des sciences et, surtout, une économie et même une théologie. Finalement la Nature était très peu terrestre et surtout très peu matérielle. Gaïa, c’est le nom du retour sur Terre de tout ce que nous avions un peu rapidement envoyé off shore. Alors que les Modernes regardaient en l’air, les Terrestres regardent en bas. Les Modernes formaient un peuple sans territoire, les Terrestres recherchent sur quel sol poser leurs pieds. Ils reviennent sur une Terre dont ils acceptent enfin d’explorer les limites ; ils se définissent politiquement comme ceux qui se préparent à regarder Gaïa de face."
La Découverte/Les empêcheurs de tourner en rond
Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
Sujet: Re: Repérages Essais Mar 24 Nov 2015 - 17:51
Secrets / Claudio Magris / Rivages
L'éditeur a écrit:
« Le secret est un élément fondamental du pouvoir. Mais c'est aussi une protection fondamentale de notre propre liberté. » Claudio Magris. La vie politique est constellée de secrets, de mystères sanglants. Le pouvoir en a toujours besoin. Le secret, c'est aussi celui qui touche à la préservation de l'intime dignité de l'humain, une préservation que notre système médiatique rend chaque jour plus difficile. Ce pamphlet répond à tous ceux qui s'interrogent sur les « transformations de l'intimité » à l'ère des réseaux sociaux.
Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
Sujet: Re: Repérages Essais Mer 25 Nov 2015 - 18:17
Rouge sang. Crimes et sentiments en Grèce et Rome/ L. Bodiou et V. Mehl / Les Belles Lettres
L'éditeur a écrit:
L'imaginaire collectif contemporain perçoit l’Antiquité comme sanguinaire. Sur scène, dans l’arène, sur le champ de bataille ou dans les sanctuaires, le sang coule. Porteur de vie et de mort, il est autant souillure qu’élixir, il a quelque chose de mystérieux; il coagule ou non, il pervertit ou soigne. Le sang, c’est celui que l’on transmet à ses fils, celui des liens familiaux qui déterminent l’appartenance à une lignée ou l’exclusion, c’est aussi le grand baromètre de la vie, celui des saisons du corps féminin ou qui sourd de la blessure du guerrier, l’un donne la vie, l’autre la reprend. Ambivalent, impur et vital, mortifère et magique, le sang recèle tous les fantasmes et toutes les peurs de l’Antiquité. Mais la fascination et la répulsion qu’il exerce sur les Anciens nous sont-elles si étrangères?
Sujet: Un trouble de mémoire sur l' Acropole Jeu 3 Déc 2015 - 19:40
Un trouble de mémoire sur l’Acropole Sigmund Freud Categorie : Carnets de L'Herne
« L’après-midi de notre arrivée, quand je me trouvai sur l’Acropole et que j’embrassai le paysage du regard, il me vint subitement cette étrange idée : Ainsi tout cela existe réellement comme nous l’avons appris à l’école ! […] S’il est permis de comparer de si petites choses avec des événements infiniment plus grands, Napoléon Ier, le jour de son couronnement à Notre-Dame, ne s’est-il pas tournée vers l’un de ses frères – je crois que c’était Joseph, l’aîné – en disant : « Que dirait Monsieur notre père s’il pouvait être ici maintenant ? » […] Tout se passe comme si le principal, dans le succès, était d’aller plus loin que le père et comme s’il était toujours interdit que le père fût surpassé. » Sigmund Freud, 1936."
Et aussi, un commentaire de Freud sur l' exitence de Dieu et de la vie après la mort. B
Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
Sujet: Crépuscule des bibliothèques Jeu 3 Déc 2015 - 19:43
Crépuscule des bibliothèques / Virgile Stark / Les belles lettres
L'éditeur a écrit:
L'autodafé symbolique a commencé. La nuit tombe sur l'esprit. Une fournaise barbare s’élève dans le pâle horizon de la culture. Le papier brûle. Les livres brûlent. Nos livres. Nos bibliothèques, emportées par la Vague numérique. Sur leurs ruines, on construit des « troisièmes lieux », des « hyperlieux », des « learning centers », des « bibliothèques 2.0 ». On ne jure que par la « dématérialisation ». Tout doit être immolé d’urgence à l’Écran Total; et tant pis si la civilisation de l’imprimé s’effondre, tant pis si les lecteurs sont consumés par la flamme innovante. Le Progrès n’est pas nostalgique. On oubliera. On peut tout oublier. Qui regrettera le passé? Il n’y a plus de « temples du savoir », mais des biblioparcs où l’homme moderne assouvit son besoin de distractions; il n’y a plus de « gardiens du Livre », mais des techniciens enragés, fossoyeurs de leur propre héritage.
Sujet: La poésie sauvera le monde Lun 22 Fév 2016 - 20:03
Jean-Pierre Siméon : La Poésie sauvera le monde Le Passeur
"Depuis les temps immémoriaux, dans toutes les civilisations, dans toutes les cultures, orales ou écrites, il y eut des poètes au sein de la cité. Ils ont toujours fait entendre le diapason de la conscience humaine rendue à sa liberté insolvable, à son audace, à son exigence la plus haute. Quand on n’entend plus ce diapason, c’est bien la cacophonie qui règne, intellectuelle, spirituelle et morale : le symptôme d’un abandon, d’une lâcheté et, bientôt, d’une défaite.
Pour Jean-Pierre Siméon, il est urgent de restituer à notre monde sans boussole la parole des poètes, rebelle à tous les ordres établis. Pas de malentendu : si la poésie n’est pas la panacée, si elle n’offre pas de solutions immédiates, elle n’en est pas moins indispensable, d’urgente nécessité même, parce que chaque poème est l’occasion, pour tous sans exception, de sortir du carcan des conformismes et consensus en tous genres, d’avoir accès à une langue insoumise qui libère les représentations du réel, bref de trouver les voies d’une insurrection de la conscience.
L’auteur
Jean-Pierre Siméon, agrégé de lettres modernes, est l’auteur d’une vingtaine de recueils de poésie, mais également de romans, de livres pour la jeunesse et de pièces de théâtre pour lesquels il a obtenu de nombreux prix. Il est aujourd’hui directeur artistique du Printemps des poètes et poète associé au Théâtre national populaire.
Sujet: Foucault à Musterlingen Jeu 10 Mar 2016 - 18:29
Foucault à Münsterlingen À l’origine de l’Histoire de la folie Jean-François Bert & Elisabetta Basso (ed.) Avec des photographies de Jacqueline Verdeaux
"En 1954, Michel Foucault participe à une fête des fous à l’asile psychiatrique suisse de Münsterlingen, dont il reste des photos, inédites. Étrange cérémonie, survivance d’un rituel hérité directement du Moyen Âge, qui marqua le jeune philosophe en train d’élaborer une nouvelle manière de parler de la folie et de son histoire. Cette visite de Michel Foucault en mars 1954 à l’asile psychiatrique suisse de Münsterlingen le jour d’un carnaval des fous nous apprend beaucoup à la fois sur le jeune philosophe – l’année 1954 est riche en événements pour lui –, mais aussi sur ce rituel qui a perduré jusqu’au milieu du xxe siècle. Photos, archives, textes éclairent ce moment trop souvent négligé par les spécialistes de Michel Foucault. Ce début des années 1950 est pourtant marqué par l’entrée de Foucault dans les asiles et par sa passion pour les innovations qui touchent la psychologie clinique. C’est la germaniste Jacqueline Verdeaux, munie d’un Leika, qui photographie. Ces images laissent entrevoir l’étrange sensation qu’a pu ressentir Foucault lors de ce jour improbable où les fous « jouent » aux fous. Une sensation d’autant plus étrange que l’asile cantonal est, avec la clinique universitaire du Burghölzli de Zürich, l’une des plaques tournantes de la psychiatrie suisse. Ce livre, qui aborde une période inexplorée, et non abordée dans La Pléiade à paraître, nous pousse à renverser les perspectives familières concernant Michel Foucault."
Editions de l' EHESS, Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales.
Sujet: Re: Repérages Essais Ven 11 Mar 2016 - 16:32
Insectes Lafcadio Hearn Editions du Sonneur Traduction de l’anglais et préface d’Anne-Sylvie Homassel
"Observateur du familier et de l’étrange, Lafcadio Hearn s’intéresse aux insectes, en poète plus qu’en naturaliste. Une fois installé au Japon, il trouve dans les coutumes et les croyances du pays un écho singulier à ses propres préoccupations. Ainsi Hearn détecte-t-il dans l’affection que les Japonais ont pour les insectes une ouverture au monde dont l’Occident chrétien et industrialisé n’est pas capable. Durant les quatorze années de son séjour au Japon, il écrit nombre d’essais descriptifs et de contes relatifs aux insectes – grillons, cigales, libellules, lucioles, fourmis, papillons, mouches et moustiques – directement inspirés de la poésie et du folklore japonais. Il tisse de subtiles correspondances entre le Japon et la Grèce antique, seule autre civilisation à ses yeux qui ait su chanter avec la même plénitude le monde des insectes, riche en merveilles scientifiques et en symboles métaphysiques. Se dessine peu à peu sous les yeux du lecteur un univers qui parle autant des insectes que de l’âme humaine, dont ils sont, au Japon, en Grèce et dans le cœur de quelques poètes européens, les énigmatiques messagers. « Et l’étal chantant du marchand d’insectes dans quelque festival nocturne ne proclame-t-il pas une compréhension universelle et populaire des choses qui n’est, en Occident, perçue que par nos poètes les plus rares – le plaisir mêlé de douleur que procure la beauté de l’automne, l’étrange douceur des voix de la nuit, la résurrection magique du souvenir par les échos des forêts et des chants ? », proclame Hearn dans son essai sur les insectes musiciens. Quinze ans après la mort de Hearn, l’un de ses élèves et traducteurs compila, pour une maison d’édition japonaise, une dizaine de ces textes consacrés aux insectes ; c’est ce projet que nous reprenons ici, en l’augmentant d’un texte sur les insectes dans la poésie grecque et de cinq courts articles datant de la période américaine de Hearn."
Editons du Sonneur
Dernière édition par bix229 le Ven 11 Mar 2016 - 16:37, édité 1 fois
HISTOIRE DU SILENCE De la Renaissance à nos jours Alain CORBIN En librairie le 7 avril
"Le silence n’est pas la simple absence de bruit. Le silence réside en nous, dans cette sensation intérieure que certains grands écrivains, penseurs, savants, femmes et hommes de foi ont cultivée durant des siècles. C’est sur cette histoire que revient le livre d’Alain Corbin, celle d’un âge où la parole n’envahissait pas tout. À l’heure où le bruit a pénétré tous les espaces, où l’électronique, les écrans et tant d’autres objets diffusent une pollution visuelle et sonore, un tel ouvrage est singulier. Il montre le lien subtil entre l’invention de l’individu et la construction d’une citadelle intérieure.
Redécouvrir l’école du silence, tel est l’enjeu de ce livre dont chaque citation est une invitation à la méditation, au retour sur soi. Certes, philosophes et romanciers ont dit combien la nature et le monde qui nous entourent ne sont pas distraction vaine. Dans le bruissement du vent ou le son d’un instrument surgit un contraste propice à l’émergence du calme. Les moines ont imaginé mille techniques pour exalter le silence, jusqu’aux Chartreux qui vivent sans parler. Une rupture s’est produite, pourtant, aux confins des années 1950. Le silence semble alors avoir perdu sa valeur éducative. Avec son éclipse, un pan entier de structuration des individus se dérobe. Le retrouver par l’usage d’un livre tient du prodige. C’est ce pari qu’a réussi Alain Corbin."
Sujet: Treize livres maudits Sam 16 Avr 2016 - 16:18
Treize livres maudits Arnaud de la Croix. - Racine
"Ils ont jalonné l'histoire de l'humanité, des temps les plus reculés à aujourd'hui. Ce sont treize livres maudits, honnis, rejetés, brûlés, lacérés, censurés et cependant, ils ont survécu. Pour le meilleur comme pour le pire, ils ont marqué les mentalités, souterrainement mais en profondeur...
Voici leur histoire, souvent méconnue. Certains d'entre eux sont célèbres et d'autres, cachés ou même disparus. Tous ont une histoire passionnante, parfois terrifiante, que cet ouvrage dévoile au terme d'une enquête approfondie."
Jean-Michel Gentizon : De la lycanthropie. - L' Age d' homme Ed.
« Lecteur, cet essai n'aurait pas vu le jour si elle ne s'était pas présentée dans mon bureau de psychiatre de l'hôpital Sainte-Anne. Elle, une femme panthère venue trouver asile chez les hommes au sortir de plusieurs jours d'errance diurne et nocturne dans les rues de Paris. Haletante, animale encore dans son apparence, son regard et sa voix, sur les traits de son visage, elle retrouvait forme humaine au fur et à mesure qu'elle me racontait son histoire incroyable. » C'est en tant que psychiatre et clinicien que Jean-Michel Gentizon a enquêté sur le mal méconnu qu'est la lycanthropie."
L' Age d' homme
"Jean-Michel Gentizon, a eu en face de lui, dans son cabinet de consultation, une femme panthère venue trouver asile à l' hopital après plusieurs jours d' errance diurne et nocturne dans les rues de Paris. La fascination qu' exerce le lycanthrope est la juste mesure de nos pulsions de vie et de mort. Encore faut-il ne pas y succomber."
Roland Jaccard, in La Nouvelle Quinziane littéraire.
pia Zen littéraire
Messages : 6473 Inscription le : 04/08/2013 Age : 56 Localisation : Entre Paris et Utrecht
Sujet: Re: Repérages Essais Mar 26 Avr 2016 - 16:22
Et si la philosophie s’invitait à la table du royaume des Sept Couronnes ? Si Kant, Nietzsche et Freud décidaient d’organiser une soirée Game of Thrones, qu’en diraient-ils ? Lequel des personnages trouverait grâce à leurs yeux ? C’est sur la base de ce questionnement original que Marianne Chaillan, professeur de philosophie à Marseille, étudie les rouages philosophiques de la série événement.
L’auteure ressuscite la pensée des plus grands philosophes et les confronte aux agissements des personnages peuplant les royaumes d’Essos et de Westeros. Alors quelle morale traverse les personnages de Game of Thrones ? Suivrez-vous la morale déontologique de lord Emmanuel Kant ou la morale conséquentialiste de master Jeremy Bentham ? Serez-vous Stark ou Lannister ?
Alors que la série rattrape les romans (George R. R. Martin est en cours d’écriture de la suite, tandis que la saison 6 sort en avril), Marianne Chaillan convoque des épisodes clés de la série et en décrypte les enjeux philosophiques : Jaime devait-il jeter Bran du haut de la tour au premier épisode de la première saison ? Ned Stark aurait-il dû accepter de devenir la main du roi ? L’inceste entre Jaime et Cersei est-il condamnable moralement ? Si le livre de Marianne Chaillan nous permet de comprendre et d’envisager les agissements de certains personnages, il ne nous livre rien du dénouement, car il est une vérité absolue : “Philosopher n’est pas spoiler !”.