Nos lectures de mars 2015

colimasson a écrit:

J'ai commencé pour le picorage les Oeuvres poétiques de Villon.

Ah tiens, moi aussi, j'ai un peu de mal cela dit.

J' hésite... Commencer "Corps et âme" de Franck CONROY ou reprendre "Tragédie sans héros" de Dwight MACDONALD ?

Exini a écrit:

J' hésite... Commencer "Corps et âme" de Franck CONROY ou reprendre "Tragédie sans héros" de Dwight MACDONALD ?

Peux pas t'aider. Lu ni l'un ni l'autre. Mais je peux te faire d'autres suggestions.

N'hésite pas ! Je pourrai toujours augmenter ma LAL (voire ma PAL)

Je reprends "Tragédie sans héros" ! Je suis certain que ça me plaira, vu que je l'ai déjà lu. (Et puis, je n'aurais pas pris toutes ces notes pour rien !)

Malheureux, tu ne sais pas dans quel engrenage fatal tu mets le doigt.

Je crois que tu aimes les romans policiers. Mais je suis sûre que tu n'as pas lu Les sept yeux de chats de Jae-Hoo, Choi ( qui n'est pas vraiment un roman policier). Mais qui pourrait t'amuser.

bix229 a écrit:

J' ai "profité" d' une nuit blanche très éprouvante (mains et pieds  brulants, agitation, gamberge) pour
lire en partie Le bruit des choses vivante d' Elise Turcotte.
Voilà un livre qui m' a fait beaucoup penser à Va savoir de Réjean Ducharme. Et c' est un éloge de
ma part.
J' aime cette langue pleine de sons et d' images nouveaux , pleins de sève et de mots ailés.

Ce qui me frappe aussi, c' est que cette langue, qui est aussi la langue française est en train d' évoluer sous l' influence des apports nouveaux que connait le Québec. Comme la langue qui s' écrit en Australie, Nouvelle Zélande, au Canada, en Afrique et meme en Irlande par rapport à l'anglais de base..
Ce sont des langues revisitées, revitaliseés, régénérées, riches d' apports nouveaux, spécifiques à ces pays.
Ainsi donc, cette nouvelle langue enrichie, en  pleine efflorescence pose un problème immédiat aux
lecteurs français.Une sorte de malentendu. Cette langue en devenir peut nous sembler étrange par rapport à notre langue à nous autres français. Pire, peut etre, une langue en devenir, mais insffisamment au point.

Mais c' est de notre faute. Nous sommes trop attaché à  notre langue telle qu' elle est actuellement,
un peu trop usée, enfermée dans un certain classicisme qui freine toute évolution en profondeur.Je parle évidemment d' une langue en train de se scléroser  par crainte de progresser et de décevoir son lectorat traditionnel.

Le québecquois nous montre une langue encore jeune et dont la souche commune est le français,
mais qui produit des rameaux et des branches déjà bien différentes de la langue mère.
M' est avis qu 'on devrait s' interesser à cette langue francophone  comme à celles qui sont parlées
et écrites des Antilles et Haiti aux aux pays d' Afrique francophone.

Je me souviens d' uen amie brésilienne qui connaissait parfaitement le français et qui aimait
tellement ce français là des Antilles et du Québec. Et je comprends mieux pourquoi, vu que le
portugais des Brésiliens est en train d' échapper de plus en plus au classicisme du portugais de base.

J'ai hâte de voir ton commentaire définitif sur le fil d'Élise Turcotte, Bix. La réflexion sur la langue est pertinente. Tu as choisi le fil pour en parler, hihihi... Au moins, tu apprécies Élise Turcotte. Tout juste hâte de voir comment tu as trouvé le roman en lui-même.

Je lis toujours aussi tranquillement L'homme sans qualités. C'est une lecture qui se mérite. Rien ne vient tout seul. Il faut se laisser aller par le rythme. Nous pouvons avoir l'impression de perdre le fil de temps à autre, mais nous sommes ramenés au coeur du livre. Il est étonnant de voir qu'on puisse faire du matériau de ce qui est dans le livre une oeuvre littéraire en bonne et due forme.

Il est à la mode : L'homme de Kiev de Bernard Malamud

colimasson a écrit:

pia a écrit:

J'ai repris La possibilité d'une île de Michel Houellebecq. Et j'aime vraiment bien! Bon il ne fait pas bon lire certains passages quand on est une femme, c'est vrai.

Tu trouves ? il me semble que les piques de Houellebecq à ce sujet sont au contraire très réconfortantes car il s'en prend à la pseudo-femme-libérée plutôt qu'à la femme en général. Enfin, il me semble...

Un peu tout de même....Je te donne des petits exemples.

Ça commence comme ça :

Le bienfait de la compagnie d’un chien a ce qu’il est possible de le rendre heureux ; il demande des choses si simples, son égo est si limité. Il  est possible qu’à une époque antérieur les femmes se soient trouvées dans une situation comparable, proche de celle de l’animal domestique.

Il peut subsister un doute et ça continue un peu  plus  loin :

Les femmes manquent d’humour en général , c’est pourquoi elles considèrent l’humour faisant partie des qualités viriles.

Les femmes qui s’intéressent aux comiques sont en général un peu âgées, aux approches de la quarantaine, qui  commencent  à sentir que l’affaire va mal tourner. Certaines avaient un gros cul, d’autres les seins en gant de toilette, parfois les deux. Elles n’avaient en somme rien de très bandant.

Mais ce n'est pas grave je continue à aimer le livre pour d’autres raisons.

jack-hubert bukowski a écrit:

Je lis toujours aussi tranquillement L'homme sans qualités. C'est une lecture qui se mérite. Rien ne vient tout seul. Il faut se laisser aller par le rythme. Nous pouvons avoir l'impression de perdre le fil de temps à autre, mais nous sommes ramenés au coeur du livre. Il est étonnant de voir qu'on puisse faire du matériau de ce qui est dans le livre une oeuvre littéraire en bonne et due forme.

Bonne lecture jack! Je l'ai abandonné parce que ce n'était pas le moment pour moi de le lire. Mais je le reprendrai un jour!

pia a écrit:

colimasson a écrit:

pia a écrit:

J'ai repris La possibilité d'une île de Michel Houellebecq. Et j'aime vraiment bien! Bon il ne fait pas bon lire certains passages quand on est une femme, c'est vrai.

Tu trouves ? il me semble que les piques de Houellebecq à ce sujet sont au contraire très réconfortantes car il s'en prend à la pseudo-femme-libérée plutôt qu'à la femme en général. Enfin, il me semble...

Un peu tout de même....Je te donne des petits exemples.

Ça commence comme ça :

Le bienfait de la compagnie d’un chien a ce qu’il est possible de le rendre heureux ; il demande des choses si simples, son égo est si limité. Il  est possible qu’à une époque antérieur les femmes se soient trouvées dans une situation comparable, proche de celle de l’animal domestique.

Il peut subsister un doute et ça continue un peu  plus  loin :

Les femmes manquent d’humour en général , c’est pourquoi elles considèrent l’humour faisant partie des qualités viriles.

Les femmes qui s’intéressent aux comiques sont en général un peu âgées, aux approches de la quarantaine, qui  commencent  à sentir que l’affaire va mal tourner. Certaines avaient un gros cul, d’autres les seins en gant de toilette, parfois les deux. Elles n’avaient en somme rien de très bandant.

Rhoooo , s'il le pensait vraiment , il ne l'écrirait pas de façon aussi outrancière non ?
Enfin je dis ça mais j'ai du mal avec Houellebecq : j'avais eu un rejet violent des Particules élémentaires .
Pourtant , après l'avoir entendu ces derniers mois , et avoir suivi le fil très intelligemment nourri par les Parfumés (merci ) , je m'étais promis de faire une autre tentative : je crois que je déclare forfait , convaincue pourtant que c'est un grand écrivain mais trop "hard" pour moi ....trop lucide aussi , ça me dérange violemment car il le fait avec talent .

pia a écrit:

colimasson a écrit:

pia a écrit:

J'ai repris La possibilité d'une île de Michel Houellebecq. Et j'aime vraiment bien! Bon il ne fait pas bon lire certains passages quand on est une femme, c'est vrai.

Tu trouves ? il me semble que les piques de Houellebecq à ce sujet sont au contraire très réconfortantes car il s'en prend à la pseudo-femme-libérée plutôt qu'à la femme en général. Enfin, il me semble...

Un peu tout de même....Je te donne des petits exemples.

Ça commence comme ça :

Le bienfait de la compagnie d’un chien a ce qu’il est possible de le rendre heureux ; il demande des choses si simples, son égo est si limité. Il  est possible qu’à une époque antérieur les femmes se soient trouvées dans une situation comparable, proche de celle de l’animal domestique.

Il peut subsister un doute et ça continue un peu  plus  loin :

Les femmes manquent d’humour en général , c’est pourquoi elles considèrent l’humour faisant partie des qualités viriles.

Les femmes qui s’intéressent aux comiques sont en général un peu âgées, aux approches de la quarantaine, qui  commencent  à sentir que l’affaire va mal tourner. Certaines avaient un gros cul, d’autres les seins en gant de toilette, parfois les deux. Elles n’avaient en somme rien de très bandant.

Euh? Réconfortant ?

Afin d'assouvir ma fascination pour le désert, je me suis plongée dans Le sel du désert d'Odette du Puigaudeau.

J'ai terminé Les Pauvres Gens et Trois filles de leur mère

Je commence Vente à la criée du lot 49 de Thomas Pynchon et Le Troisième Reich de Roberto Bolaño

Beloved (Toni Morrison)