Aidez-moi à choisir entre cinéma et littérature !

C'est vrai qu'un film ou une musique provoquent souvent des sensations plus immédiates qu'un livre, pour ma part en tout cas. Mais lorsque je tombe sur une perle rare, un livre qui me touche vraiment, l'émotion ressentie est mille fois plus puissante que la plus forte émotion qu'ont pu me procurer films et musiques. Le fait que l'émotion qu'on ressent à la lecture prenne plus de temps à se mettre en place ne fait que décupler la puissance de cette émotion je trouve... J'ai ressenti ce genre d'émotions fortes avec des auteurs comme Patrick Modiano ou Yves Bonnefoy.

Souvent, l'émotion que je ressens devant un film est dûe à l'empathie (et généralement je me mets à pleurer comme une madeleine ) mais avec un livre c'est beaucoup plus profond que ça, cela touche quelque chose de vraiment intime au plus profond de moi... En clair, je ressens plus fréquemment des émotions avec un film qu'avec un livre, mais jamais un film n'a sur égaler la puissance des émotions donnée par les livres qui m'ont le plus touchée.

Souvent, l'émotion d'un film est artificielle, ou "boostée" par une musique envahissante.

Souvent, la musique, dans un film, ça tient du renforçateur de goût.
Au moins, le livre ne peut pas avoir recours à ce qui est souvent de la tricherie, dans un sens.

Ceci dit, il n'y a pas que l'émotion qui compte, dans la lecture ou la littérature, non ? Je veux dire que ce n'est pas le seul critère d'un hypothétique choix entre le cinéma et la littérature (mais pourquoi choisir ? je suis fromage ET dessert).

Arabella a écrit:

Je ne crois pas que les uns ou les autres doivent provoquer plus d'émotions ou de sensations. Il y a des gens qui sont plus senibles aux images et d'autes aux mots....

Je suis d'accord même si je suis sensible aux deux. Par contre aucun livre ne me donnera autant de frissons que certains paroxysmes musicaux!

Camille19 a écrit:

Souvent, l'émotion que je ressens devant un film est dûe à l'empathie (et généralement je me mets à pleurer comme une madeleine ) mais avec un livre c'est beaucoup plus profond que ça, cela touche quelque chose de vraiment intime au plus profond de moi...

Je ressens la même chose avec certains films. Il peut aussi y avoir de la profondeur et des résonnances avec des choses enfouies et pas directement accessibles. Il n'y a pas de différence aussi tranchée pour moi. Ce n'est qu'un autre langage.

eXPie a écrit:

Ceci dit, il n'y a pas que l'émotion qui compte, dans la lecture ou la littérature, non ? Je veux dire que ce n'est pas le seul critère d'un hypothétique choix entre le cinéma et la littérature (mais pourquoi choisir ? je suis fromage ET dessert).

Non évidemment, je ne fais d'ailleurs pas de choix entre les 2. Alors que beaucoup de lecteurs pensent que le cinéma est mineur ou inférieur en tant qu'art. Et l'émotion est un critère qui primera toujours pour moi sur la raison et la réflexion. Mais les 2 sont probablement intimement liés (heureusement).

eXPie a écrit:

mais pourquoi choisir ? je suis fromage ET dessert.

Je suis comme toi eXPIe, je ne peux pas comparer, je serais incapable de choisir, et j'essaie de goûter à ce que littérature ET cinéma proposent à mon goût...(quand c'est possible!).

coline a écrit:

eXPie a écrit:

mais pourquoi choisir ? je suis fromage ET dessert.

Je suis comme toi eXPIe, je ne peux pas comparer, je serais incapable de choisir, et j'essaie de goûter à ce que littérature ET cinéma proposent à mon goût...(quand c'est possible!).

Et la musique et le théâtre, la peinture, la danse...

Marko a écrit:

coline a écrit:

eXPie a écrit:

mais pourquoi choisir ? je suis fromage ET dessert.

Je suis comme toi eXPIe, je ne peux pas comparer, je serais incapable de choisir, et j'essaie de goûter à ce que littérature ET cinéma proposent à mon goût...(quand c'est possible!).

Et la musique et le théâtre, la peinture, la danse...

Oui, oui bien sûr...tout ça, tout ça aussi...Evidemment!...Mais je répondais à la question-titre du fil...

coline a écrit:

Oui, oui bien sûr...tout ça, tout ça aussi...Evidemment!...Mais je répondais à la question-titre du fil...

Oui! moi aussi

eXPie a écrit:

Ceci dit, il n'y a pas que l'émotion qui compte, dans la lecture ou la littérature, non ? Je veux dire que ce n'est pas le seul critère d'un hypothétique choix entre le cinéma et la littérature (mais pourquoi choisir ? je suis fromage ET dessert).

Bien sûr, on peut prendre en compte d'autres critères, comme la réflexion suscitée par l'oeuvre (et là, encore une fois, j'ai l'impression qu'au cinéma il y a plutôt une ouverture à la réflexion et au débat et moins une réflexion de fond comme dans la littérature) ou encore l'esthétique au cinéma qui se traduirait par le style en littérature... mais au final l'émotion est bien le résultat de tous ces facteurs combinés entre eux, non ? Sur quels autres critères te baserais-tu ?

Marko a écrit:

Camille19 a écrit:

Souvent, l'émotion que je ressens devant un film est dûe à l'empathie (et généralement je me mets à pleurer comme une madeleine ) mais avec un livre c'est beaucoup plus profond que ça, cela touche quelque chose de vraiment intime au plus profond de moi...

Je ressens la même chose avec certains films. Il peut aussi y avoir de la profondeur et des résonnances avec des choses enfouies et pas directement accessibles. Il n'y a pas de différence aussi tranchée pour moi. Ce n'est qu'un autre langage.

C'est vrai que j'ai aussi ressenti ça en regardant certains films, mais ce que j'ai ressenti n'a jamais été aussi fort qu'en lisant. Je suppose que c'est peut-être aussi dû à la durée. On a plus le temps de se laisser pénétrer par une oeuvre en plusieurs heures de lecture réparties sur plusieurs jours qu'en deux heures pour un film.

Marko a écrit:

Par contre aucun livre ne me donnera autant de frissons que certains paroxysmes musicaux!  

lit Val pagaille !
je suis fromage, bière et dessert

Pour moi, un avantage du livre sur le film, c´est que dans le roman et la lecture, je suis la détentrice du rythme. Je peux m´attarder sur une page ou passer à toute allure sur une autre.
L´écrivain me laisse bien plus libre, il me sert la viande crue, à moi de cuisiner! Le réalisateur aurait tendance à me donner tout déjà mâché, faisant des choix qui ne sont pas toujours les miens.
Mais heureusement, et de plus en plus, c´est le Cine qui vient au secours de la littérature, et de la poésie !! Véritable aubaine.
http://www.lexpress.fr/culture/livre/le-poete-keats-secouru-par-le-cinema_851286.html