Fondation Louis-Vuitton

A l'occasion de l'exposition "Le Clefs d'une passion" (du 1er avril au 6 juillet 2015), visitons la Fondation Louis Vuitton.
Voici le bâtiment, vu du 23° étage d'un immeuble de La Défense (j'en profite, un déménagement se profile, ma vue ne sera pas aussi belle) :



"Le bâtiment, conçu par l'architecte Frank Gehry, est situé au Jardin d'acclimatation, dans le bois de Boulogne. L'inauguration a eu lieu le 20 octobre 2014." (Wikipedia).

 

Depuis le Jardin d'Acclimation :


De plus près :
                            


On reverra ces jeux d'eau plus tard.

A l'intérieur :


Vers la droite, en descendant, on pourra visiter l'exposition temporaire Les Clefs d'une Passion, avec des oeuvres de Bacon, Dix, Munch (le fameux Cri) Schjerbeck, Akseli Gallen-Kallela, Hodler,Mondrian, Monet, Nolde, Rothko, Picasso, etc.).

 

On lira quelques détails sur : http://www.fondationlouisvuitton.fr/expositions/exposition-les-clefs-d-une-passion.html

Il n'était pas possible de photographier, donc... pas de photos.

L'expo était très intéressante (dont les oeuvres touchent bien sûr plus ou moins), avec des salles thématiques : "séquence expressionisme subjectif", "séquence contemplative", "séquence popiste", "séquence musique"...
Un choix de très grande qualité, qui provenait de nombreux musées. Le "Cri" de Munch ne reviendra pas à Paris de sitôt.


Après cette très belle exposition temporaire, nous allons visiter les collections permanentes, possessions de Louis Vuitton.

Nous sommes au rez-de-chaussée.



Mais qu'est-ce donc que ces étranges ectoplasmes qui tapissent le plafond ?
Il s'agit d'une oeuvre de Philippe Parreno : des bulles de BD.

   

Les voici de près, photographiées en prenant l'escalator :

Mais restons pour le moment au rez-de-chaussée et visitons la première salle ("salle 4" - les premières accueillaient l'exposition temporaire).

      
    

Deux des quatre murs de cette salle sont consacrés à des photos de Gursky prises à l'occasion de grand-prix de formule 1 (on se souvient qu'il avait effectué des photos aériennes en 2005 du circuit de Bahrein, qu'il avait remontées de sorte que le circuit devienne pour ainsi dire abstrait).

        


Dans le couloir où se trouvent les bulles de BD collées au plafond, on peut voir de très belles photos de Richard Prince :

                         

Et on monte au premier étage : salles 5, 6 et 7.

La première salle dans laquelle nous entrons accueille une tuerie de 8 minutes 27s. Sur quatre écrans sont projetés des extraits de films violents (Kitano, etc.), et c'est le top départ : tout ce petit monde dégaine et le public, coincé, se fait canarder. On peut rester les 8 minutes 27, ou pas. On peut considérer qu'il s'agit d'une apologie de la violence (gosses heureux d'avoir été pris dans une fusillade et d'en être ressortis vivants), ou bien une dénonciation de la violence. Un peu comme les films d'Oliver Stone, quoi.

           
Hop, salle suivante.
Un Basquiat de routine...
    

Vue générale de la salle :


               

    

     

Salle suivante : des Bertrand Lavier (qui ça ?)
     

On fait comme le monsieur, et on va voir à la fenêtre :
   


On revoit un peu de Bertrand Lavier (bof).
   

Et on entre dans une salle consacrée à Warhol :
                      

On ressort et on se penche pour voir en bas. C'est qu'on n'avait même pas remarqué l'installation de 8 mètres de haut, une rose !
       

On est au deuxième étage.

On entre dans une salle avec deux écrans vidéos. On peut écouter la Symphonie concertante K364 de Mozart, une de ses plus belles oeuvres (ah, le mouvement lent !)



       

 

Les salles qui suivent se voient très vite. Des métronomes qui font tic-tac, tic-tac dans une salle... On peut supporter, ou pas.

      

Une salle avec une petite vidéo :

       

On entre dans une grande salle :
           
     

Sur le côté, quelques aquarelles :
      

Et on parvient sur les terrasses des étages 3 et 4 (le quatrième, c'est juste quelques marches plus haut que le troisième)

     

Au loin, c'est la Défense, et on voit même la tour depuis laquelle avait été prise la vue aérienne du début :

                  

On remarque que même en cas de pluie, on est en grande partie abrité.
                        

On voit même la Tour Eiffel :

En redescendant par un autre côté, on arrive au studio du premier étage, où est diffusée, sur un écran, une oeuvre très étrange de Ulla Von Brandenburg. Dans un mouvement de caméra élégant, des acteurs semblent parler, mais c'est du chant qui sort de leurs lèvres :

     


On continue à descendre, on arrive à l'auditorium. Les bandes de couleurs, c'est une oeuvre.
    

Sortons sur la "grotto" (nous sommes au -1). Ce sont les jeux d'eau que nous avions vus de l'extérieur.


Retournons-nous : 


On longe le plan d'eau : 
   

Avant de quitter la fondation Louis Vuitton, faisons un tour à la librairie. Il y a des livres, bien sûr, mais aussi un clavier en érable à 220 euros...


Et de la porcelaine qui rappelle du papier recyclé ! La classe...
 

C'est fini !

C'est un chouette bâtiment. Mais y aura-t-il, à l'avenir, des expositions temporaires d'une qualité suffisante pour attirer les visiteurs, passé l'effet de curiosité des débuts ?
Il faut l'espérer.

Merci pour cette visite, extraordinaire...


grâce à la gentillesse de quelques parfumés, j'ai fait le tour du monde - en cartes postales...
et ainsi j'ai déjà eu accès à la fondation




et on pourrait reprendre le message de Pia qui en avait parlé sur le fil des installations, lors du moment que j'avais parlé de cette sublime installation de Olafur Eliasson lors de l'inauguration du bâtiment

pia a écrit:

kenavo a écrit:

pia a écrit:

Je vais faire mon possible pour y aller!

peut-être ce clip va te donner encore plus envie... en tout cas je pense que déjà la simple visite de ce bâtiment vaut le déplacement

Je l’ai vu. Déjà le bâtiment est magnifique. Au milieu du bois de Boulogne. En plein jour (j’ai été un vendredi soir) si tu montes tout là haut, la vue doit être magnifique. Mais ce n’est pas pour moi, j’ai un vertige terrible. Ce n’est pas facile de se repérer la première fois, de comprendre comment sont constitués les différents espaces et comment y accéder, mais il y un plan. Mais, c’est ce qui fait son charme aussi, ce n’est pas rectiligne. Par contre, il y a un ascenseur qui emmène au différentes salles et là c’est assez clair. Il y a quelques salles, cinq, six qui lui sont consacrées. J’ai fait l’expo deux fois. La première fois parce que je n’ai pas pu me concentrer ,il y avait deux femmes qui n’avait pas l’air d’apprécier son œuvre et qui se moquaient et commentaient tout haut. Bref. Il joue beaucoup sur l’illusion d’optique. Les salles ont l’air plus grandes qu’elles ne sont parce qu’il y a un jeu de miroir qui les rend plus grandes. On est souvent dans l’obscurité et c’est très agréable et intimiste, quoique ses installations soient souvent grandioses. Un petit exemple. Le clou de l’expo d’une certaine manière puisque c’est à la fin. La pièce est plongée dans un noir profond et sur la gauche on entend comme un jaillissement d’eau. Dans une enclave en tenture (ou autre, c’était très sombre donc je ne saurais dire) Une fontaine jaillissante, qui au moment où l’eau gicle, est éclairée par en-dessous par une sorte de lumière qui ferait penser à un tromboscope. L’eau prenant des formes différentes à chaque fois, ce sont comme des sculptures différentes à chaque fois. Et il y a bien sûr le fait que l’on ne sait jamais quelle forme l’eau prendra qui rend les choses excitantes. Très beau. On peut accéder à la fondation par le métro Sablons. Il faut un peu marcher. Sinon, il y a une navette qui part de Charles de Gaulle étoile et qui pour un euro nous emmène et nous ramène à la fondation.