Nos lectures d'octobre 2015

Autobiographie de Miss Jane Pittman de Ernest J. Gaines (pour le voyage...)

colimasson a écrit:

bix229 a écrit:

colimasson a écrit:

J'ai lu Le Méridien de Paul Celan. Très (trop) éthéré.

Oui, ou abstrait à mon gré.

Oui, c'est un peu la même chose, non ?

jack-hubert bukowski a écrit:

En outre, je commence à penser plus sérieusement à Walter Benjamin et suis toujours dans mon parcours de lire Francis Ponge. Je lis quelques recueils de poésie ici et là et en ai déjà lu deux-trois de Lucien Francoeur.

Ouiiiii ! Benjamin ! allez, au galop !

J'ai lu A celle qui vient à pas légers de Jacques Réda et je suis en train de lire Drapeau rouge de Jean-CLaude Pinson. Mais alors, je n'y arrive pas, pas, pas du tout. La poésie m'échappe... celle-ci en particulier...

Pour répondre par la bande à Arturo Bandini, je répondrai directement à Colimasson. Tu fais bien de tâter de la poésie, Coli. Cela veut dire que tu es toujours en quête de quelque chose. Je comprends ton sentiment pour la poésie de Celan. Cela peut sembler assez costaud comme lecture de poésie. Pour ma part, je n'y suis pas toujours rendu. Je viens de découvrir l'existence de Partie de neige, qui revient sur les évènements entourant 68. Je vais essayer d'y venir, pour voir si Celan me convient comme poète.

J'ai également lu sur le fil de Ponge que tu avais de la misère avec sa poésie. Je te dirais que tu n'as pas pris le plus facile avec Lyres. Je te dirais d'y aller plutôt avec Le parti-pris des choses ou encore La rage de l'expression. Ce sont deux recueils d'introduction à son oeuvre par rapport à des recueils comme Lyres et Le savon.

Pour renchérir sur Benjamin, oui il a l'air pas mal tentant. En plus d'être un flâneur à ses heures, Benjamin a une sensibilité toute littéraire je dirais bien. Son style d'écriture est différent par rapport à ce que je pratique et lis, mais ses tâtonnements avec Baudelaire et Kafka semblent proposer des outils sur comment appréhender l'écriture exemple d'une analyse littéraire ou encore approcher la forme de l'essai. À ce titre, Benjamin me semble être plus près de notre univers que le serait un Adorno.

Concernant Réda, il faut savoir bien choisir dans la pluralité des recueils qu'il a écrit. Il a une production très diversifiée et qui se promène entre les vers libres et la prose poétique. J'avais apprécié L'herbe des talus qui approche davantage la forme d'une poésie écrite sous forme de roman, mais j'ai l'impression qu'il y a tant à lire et découvrir chez lui.

Je ne comprends pas tout mais j'aime bien.



Un régal pour tous ceux qui connaissent un peu l'oeuvre de Patricia Highsmith, Kenavo, Shanidar ....n'hésitez pas.

darkanny a écrit:

Un régal pour tous ceux qui connaissent un peu l'oeuvre de Patricia Highsmith, Kenavo, Shanidar ....n'hésitez pas.

non, non... je n'ai pas vu ce message... non, non vile tentatrice

ça se lit très vite, j'aime beaucoup.
Tu as VU ce message, je le sais désormais

darkanny a écrit:

ça se lit très vite, j'aime beaucoup.
Tu as VU ce message, je le sais désormais  

oui, mais tu sais bien qu'un tel livre ne s'arrêt pas après la lecture... il va surtout donner envie de retrouver d'autres livres de Patricia Highsmith

Jeanne Benameur: Otages intimes

terminé au nom de mes enfants de Soheir Khashoggi

récit émouvant, dérangeant, énervant et malheureusement toujours d'actualité

"Concernant Réda, il faut savoir bien choisir dans la pluralité des recueils qu'il a écrit. Il a une production très diversifiée et qui se promène entre les vers libres et la prose poétique. J'avais apprécié L'herbe des talus qui approche davantage la forme d'une poésie écrite sous forme de roman, mais j'ai l'impression qu'il y a tant à lire et découvrir chez lui."

Tu as raison, JHB, Réda a  beaucoup écrit,  et L' Herbe des talus est le modèle de cette prose vagabonde qu' il a  semée tout au long de
son œuvre et de sa vie.
Réda n' a cessé de se promener, d' errer, à pied ou à bicyclette puis en cyclomoteur, dans une France qui a tendance à disparaitre
sous le bitume des  magasins à grandes surfaces et autres enseignes mercantiles qui défigurent le pays.

Lire Réda, c' est prendre la peine de suivre ce voyageur d' un autre temps déjà. Ses titres sont déjà une incitation ou une invitation
à cheminer. A la recherche du temps passé. Voyez plutôt !

Les Ruines de Paris, L' improviste (une histoire personnelle du jazz), P.L.M. et autres textes, Hors les murs, Gares et trains,
Le Bitume est exquis, Beauté suburbaine, Chateaux des courant d' air, Un voyage aux sources de la Seine, Recommandations
aux promeneurs, Aller aux mirabelles, Un paradis d' oiseaux, Le sens de la marche...

C' est un peu comme au marché aux puces, on trouve ce qu' on ne cherche meme pas.

lu cette après-midi Génération perdue de Klaus Mann.

animal a écrit:

lu cette après-midi Génération perdue de Klaus Mann.

Et?

Ah, oui !

topocl a écrit:

Et?

Mouais. ça ne m'a pas renversé.

Contente de te trouver debout, alors !

L'immoraliste. J'ai du mal à lire autre chose que Gide et Flaubert en ce moment.