Marcel Proust

Sortie le 12 novembre: Marcel avant Proust, Le Mensuel retrouvé.

Citation :

Un certain Marcel Proust, dix-neuf ans en juillet 1890, fait paraître son premier texte imprimé dans le troisième numéro de la revue Le Mensuel. De novembre 1890 à septembre 1891, sous son nom, ses initiales et quelques pseudonymes, il donne au Mensuel dix textes : récits, chroniques sur la mode ou les beaux-arts, comptes rendus de la vie mondaine et culturelle. Il y évoque aussi des « choses normandes » et le souvenir d'une certaine Odette, jadis aimée, et qu'il visite des années plus tard dans la nostalgie du temps perdu. Jérôme Prieur s'est penché sur l'histoire et le contexte de ces premiers pas littéraires jusqu'ici demeurés inédits. Il nous invite à découvrir le jeune Marcel dans le monde éphémère et brillant dont l’œuvre, ici en germe, s'est nourrie.

Marko a écrit:

Sortie le 12 novembre: Marcel avant Proust, Le Mensuel retrouvé.

Citation :

Un certain Marcel Proust, dix-neuf ans en juillet 1890, fait paraître son premier texte imprimé dans le troisième numéro de la revue Le Mensuel. De novembre 1890 à septembre 1891, sous son nom, ses initiales et quelques pseudonymes, il donne au Mensuel dix textes : récits, chroniques sur la mode ou les beaux-arts, comptes rendus de la vie mondaine et culturelle. Il y évoque aussi des « choses normandes » et le souvenir d'une certaine Odette, jadis aimée, et qu'il visite des années plus tard dans la nostalgie du temps perdu. Jérôme Prieur s'est penché sur l'histoire et le contexte de ces premiers pas littéraires jusqu'ici demeurés inédits. Il nous invite à découvrir le jeune Marcel dans le monde éphémère et brillant dont l’œuvre, ici en germe, s'est nourrie.

Tu ne peux pas passer à côté!

Le Hors série de Philosophie Magazine consacré à La Recherche du temps perdu est très bien fait avec de larges extraits. Je vais le lire attentivement.

Merci Marko pour cette information !
J'adore Proust, depuis l'année dernière, et j'avoue que je n'y crois pas moi-même..

Son style est ravissant.. le long phrasé est poétique, clair, et saisi la totalité du monde,
de la perception des choses en une seule phrase.
Je recommence la Recherche depuis le début !

J'ai passé un bon moment à voyager dans le Paris de la Belle Epoque à travers les photos d'Eugène Atget accompagnées par des extraits de La Recherche dans ce livre paru en mars 2012:




D'ailleurs l'extrême proximité des maisons aux fenêtres opposées sur une même cour y fait de chaque croisée le cadre où une cuisinière rêvasse en regardant à terre, où plus loin une jeune fille se laisse peigner les cheveux par une vieille à figure, à peine distincte dans l'ombre, de sorcière; ainsi chaque cour fait pour le voisin de la maison, en supprimant le bruit par son intervalle, en laissant voir les gestes silencieux dans un rectangle placé sous verre par la clôture des fenêtres, une exposition de cent tableaux hollandais juxtaposés. (Le côté de Guermantes)

Marko a écrit:

J'ai passé un bon moment à voyager dans le Paris de la Belle Epoque à travers les photos d'Eugène Atget accompagnées par des extraits de La Recherche dans ce livre paru en mars 2012:

Serait-ce Hubert Haddad qui t'a conduit à Eugène Atget?...
Personnellement, je ne connaissais pas ce photographe avant de lire La Bohémienne endormie .

coline a écrit:

Marko a écrit:

J'ai passé un bon moment à voyager dans le Paris de la Belle Epoque à travers les photos d'Eugène Atget accompagnées par des extraits de La Recherche dans ce livre paru en mars 2012:

Serait-ce Hubert Haddad qui t'a conduit à Eugène Atget?...
Personnellement, je ne connaissais pas ce photographe avant de lire La Bohémienne endormie .

Je ne connaissais que son nom (sans savoir le prononcer d'ailleurs). La nouvelle de Haddad m'a donné envie de le découvrir.

Marko a écrit:

Je ne connaissais que son nom (sans savoir le prononcer d'ailleurs). La nouvelle de Haddad m'a donné envie de le découvrir.

dommage que son fil sur Parfum ne t'a pas donné cet envie

kenavo a écrit:

Marko a écrit:

Je ne connaissais que son nom (sans savoir le prononcer d'ailleurs). La nouvelle de Haddad m'a donné envie de le découvrir.

dommage que son fil sur Parfum ne t'a pas donné cet envie

Il me semblait bien qu'il devait se trouver par ici. Mais reste que la nouvelle a réveillé l'intérêt pour son nom. Il y a tellement de fils sur parfum!

Nous avons fait même une visite parfumée à une expo, il y a quelques temps. Certains s'en souviennent sans doute.

Arabella a écrit:

Nous avons fait même une visite parfumée à une expo, il y a quelques temps. Certains s'en souviennent sans doute.

oui, bien sûr. Ambiance étrange d'un Paris délabré et comme déserté...

Spoiler:

Le petit Marcel Proust
Morceaux choisis par Rolande Causse
De Marcel Proust

Illustré par Georges Lemoine


La magie des mots de Marcel Proust.
L'enfance, les vacances, la famille, la nature, la lecture, les chagrins, le bonheur… Ces thèmes qui nous sont si familiers, Marcel Proust en parle de façon inimitable. Cet immence auteur, qui peut intimider, est en réalité très proche de nous par sa sensibilité et sa modernité.
Rolande Causse, passionnée par cette œuvre qu'elle connaît parfaitement, a choisi des extraits accessibles, évocateurs, comme une invitation à aller plus loin, mais surtout à savourer une prose étonnamment limpide.
Malgré l'ampleur de l’œuvre, Rolande Causse a voulu en extraire une quintessence d’images, de sensations, de situations grâce aux extraits judicieusement choisis. Cela se présente comme une sorte de montage, un peu comme pour un film. C’est une promenade, qui peut mener vers l’œuvre. Les lecteurs découvrent les émotions de l’écrivain, ses réminiscences, son goût de la lecture, la musique, la peinture et la naissance de la création. Avec lui, ils ressentent des sentiments profonds, le bonheur, les chagrins, la beauté, celle de la nature, le temps qui passe, l’émoi des souvenirs. Ils comprennent que cette œuvre est toujours actuelle. Poésie et intériorité, intelligence, humour se tissent à travers ces extraits, comme dans l’œuvre elle-même.

Une promenade pleine d'émotion, de beauté et de vie. Un album à garder précieusement et à savourer en toute liberté, pour le plaisir. Georges Lemoine, qui a illustré cet album avec une rare inspiration, crée ici une atmosphère lumineuse, sensuelle, vibrante de couleur.

source Gallimard

Tentant...

Une petite question me tarabuste...
Quel âge peut avoir le narrateur dans le début des Jeunes filles en fleur ?
Car il n'est plus l'enfant de Combray qu'on a connu dans le premier volume. Il est désormais à Paris, poursuit ses jeux avec Gilberte dans le jardin des Champs-Elysées, mais j'ai l'impression qu'entre la fin du tome 1 et le début de ce tome 2 plusieurs années se sont écoulées.
Non ?