Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 Marcel Proust

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MessageSujet: Re: Marcel Proust   Marcel Proust - Page 5 EmptyMer 31 Mar 2010 - 13:28

Le magasine littéraire du mois d'Avril.
Spécial Proust.

Marcel Proust - Page 5 Proust10

Je me mettrai peut-être à Proust après avoir lu ce dossier. Wink
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Marko
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MessageSujet: Re: Marcel Proust   Marcel Proust - Page 5 EmptyLun 8 Aoû 2011 - 19:51

Du côté de chez Swann:
Marcel Proust - Page 5 01007110

Marcel Proust - Page 5 204610
2046 de Wong Kar Wai, film proustien où le narrateur réinvente son passé en même temps qu'il crée une mise en abîme futuriste de ses tourments amoureux

1ère partie: Combray

A l'origine...

Et comme dans ce jeu où les Japonais s'amusent à tremper dans un bol de porcelaine rempli d'eau, de petits morceaux de papier jusque-là indistincts qui, à peine y sont ils plongés s'étirent, se contournent, se colorent, se différencient, deviennent des fleurs, des maisons, des personnages consistants et reconnaissables, de même maintenant toutes les fleurs de notre jardin, et celles du parc de M. Swann, et les nymphéas de la Vivonne, et les bonnes gens du village et leurs petits logis et l'église et tout Combray et ses environs, tout cela qui prend forme et solidité, est sorti, ville et jardins, de ma tasse de thé.

Marcel Proust - Page 5 Indexp10
Illiers-Combray

On entre dans la "Recherche" comme dans un espace temps flottant indéfini, entre rêve et réalité, au moment où le narrateur adulte s'éveille et tente de retenir les bribes d'un souvenir d'enfance qui affleurent à sa conscience. On perçoit assez rapidement que cette scène inaugurale et fondatrice se révèle représentative de l'ensemble de la construction kaléidoscopique de l'oeuvre qui fusionne dans un même espace mental les éléments concrets et naturalistes appartenant au passé qui ressurgit et ce que l'imaginaire, nourri d'influences littéraires ou artistiques, reconstruit, transforme, déplace... La description d'une église bien réelle incorpore par exemple les caractéristiques architecturales appartenant à d'autres lieux visités par le narrateur ou découverts à travers ses lectures. De la même façon ce narrateur qui pourrait être Proust lui-même est également un autre qui aurait une pensée distincte. Et cet autre se subdivisant aussi en autant d'états de conscience correspondant aux différents moments ou âges de son existence. Le point de vue peut enfin se déplacer et le narrateur peut s'effacer en partie pour que le récit se recentre sur un personnage comme dans Un amour de Swann.

Le récit apparait donc comme une sorte de libre association psychanalytique où le flottement de cette pensée digressive ne serait cependant pas dicté par des lois inconscientes plus ou moins anarchiques mais suivrait un cheminement voulu et construit rigoureusement par l'auteur. Certaines scènes ou personnages n'étant qu'effleurés et ne devant trouver un écho qu'un peu plus tard. En anticipant un peu (puisque je n'ai lu que ce premier volume) j'ai le sentiment qu'on pourrait tout à fait lire "La Recherche" dans le désordre comme Proust l'a rédigé lui-même (traçant souvent plusieurs récits en parallèle) à condition de terminer la boucle par "Le Temps retrouvé" comme le film de Raoul Ruiz me l'avait laissé pressentir. Son dernier film "Les Mystères de Lisbonne" est d'ailleurs aussi un film sous l'influence de Proust (le roman de Camilo Castelo Branco est antérieur à La recherche).

Marcel Proust - Page 5 Le_tem10
Le temps retrouvé de Raoul Ruiz

Et pour parvenir à donner une cohésion à l'ensemble de cet édifice tentaculaire et complexe, qui est vraiment une sorte de cathédrale du souvenir, il a dès l'introduction doté le récit d'un noyau central, un coeur émotionnel, en même temps qu'il m'a semblé définir deux axes symboliques principaux:

Le coeur de l'"Empire" (en référence au film de David Lynch, Inland Empire, qui est construit comme un rêve proustien en beaucoup plus surréaliste et onirique), correspond à ce souvenir douloureux qui surgit avant même que tout ce qui tourne autour ne se révèle plus nettement dans la fabuleuse séquence du thé et de la madeleine. Il est l'évocation d'une souffrance causée par la découverte de l'impermanence des choses et de l'impossible harmonie que permettrait la tendresse fusionnelle d'une mère venue embrasser son enfant au coucher. Baiser tant attendu mais tant redouté car déjà trop tôt achevé à peine a-t-il été donné. Le narrateur nous dit:

Mais depuis peu de temps, je recommence à très bien percevoir si je prête l'oreille, les sanglots que j'eus la force de contenir devant mon père et qui n'éclatèrent que quand je me trouvai seul avec maman. En réalité ils n'ont jamais cessé; et c'est seulement parce que la vie se tait maintenant davantage autour de moi que je les entends de nouveau, comme ces cloches de couvents que couvrent si bien les bruits de la ville pendant le jour qu'on les croirait arrêtées mais qui se remettent à sonner dans le silence du soir.


Marcel Proust - Page 5 Medium10
Le coeur de l'empire dans Inland Empire de David Lynch, l'illusion de l'harmonie conjugale comme équivalent du souvenir du baiser maternel chez Proust

Le premier axe important, et vertical, est celui qui relie par un escalier l'agitation et la vie mondaine du rez-de-chaussée de la maison d'enfance à la solitude et la contemplation intérieure des chambres de l'étage, celle du narrateur enfant et celle de Tante Léonie qui renonce peu à peu à tout depuis la mort de son bien aimé mari. De fait le récit alternera satire sociale et réflexions solitaires sur l'art, la musique, la littérature, la philosophie...

Le second axe horizontal est ce couloir de la maison qui conduit d'un côté vers la maison de Swann avec ses haies d'aubépines et de l'autre vers le château des Guermantes et sa rivière la Vivonne. Autant d'ouvertures pour cet enfant vers des espaces d'initiation à l'art, aux premiers émois amoureux, à la beauté de la nature, à l'hypocrisie sociale, à la découverte de l'homosexualité également (séquence saphique entre Mlle Vinteuil et son amie surprises à travers une fenêtre ouverte).

L'ensemble de cette première partie est un enchantement à la fois extrêmement raffiné, souvent très drôle (le portrait de l'ami Bloch, le ridicule de Legrandin qui tente de séduire les "grands" du côté de Guermantes en feignant d'ignorer ses propres connaissances devenus trop vulgaires, les affrontements du personnel de maison dirigée par la formidable et fidèle Françoise parfois odieuse...). On découvre tout un monde d'une grande richesse à la fois descriptive, psychologique, émotionnelle.

Nous croisâmes près de l'église Legrandin qui venait en sens inverse conduisant la même dame à sa voiture. Il passa contre nous, ne s'interrompit pas de parler à sa voisine et nous fit du coin de son oeil bleu un petit signe en quelque sorte intérieur aux paupières et qui, n'intéressant pas les muscles de son visage, put passer parfaitement inaperçu de son interlocutrice; mais, cherchant à compenser par l'intensité du sentiment le champ un peu étroit où il en circonscrivait l'expression, dans ce coin d'azur qui nous était affecté il fit pétiller tout l'entrain de la bonne grâce qui dépassa l'enjouement, frisa la malice; il subtilisa les finesses de l'amabilité jusqu'aux clignements de la connivence, aux demi-mots, aux sous-entendus, aux mystères de la complicité; et finalement exalta les assurances d'amitié jusqu'aux protestations de tendresse, jusqu'à la déclaration d'amour, illuminant alors pour nous seuls d'une langueur secrète et invisible à la châtelaine, une prunelle énamourée dans un visage de glace.
rire

Et il y a ce style unique, ces longues phrases superbes qu'il faut parfois lire 2 ou 3 fois pour ne pas perdre le fil. Elles ne sont jamais pesantes mais au contraire aériennes, sinueuses comme la mémoire, obsessionnelles comme motivées par la nécessité de ne rien oublier du moindre détail susceptible d'éclairer une scène, une émotion, une anecdote. Il peut décrire pendant 2 pages des nymphéas sur la Vivonne, une haie d'aubépines qui conduit au premier émoi amoureux, les mécanismes de la pensée et du décalage inconciliable entre la vérité du souvenir et l'image intérieure qui la reconstruit. C'est sublime et je n'en suis qu'aux commencements.

Car si on a la sensation d'être toujours entouré de son âme, ce n'est pas comme d'une prison immobile; plutôt on est comme emporté avec elle dans un perpétuel élan pour la dépasser, pour atteindre à l'extérieur, avec une sorte de découragement, entendant toujours autour de soi cette sonorité identique qui n'est pas l'écho du dehors mais le retentissement d'une vibration interne. On cherche à retrouver dans les choses, devenues par là précieuses, le reflet que notre âme a projeté sur elles, on est déçu en constatant qu'elles semblent dépourvues dans la nature, du charme qu'elles devaient, dans notre pensée, au voisinage de certaines idées; parfois on convertit toutes les forces de cette âme en habileté, en splendeur pour agir sur des êtres dont nous sentons bien qu'ils sont situés en dehors de nous et que nous ne les atteindrons jamais. Aussi, si j'imaginais toujours autour de la femme que j'aimais, les lieux que je désirais le plus alors, si j'eusse voulu que ce fût elle qui me les fît visiter, qui m'ouvrît l'accès d'un monde inconnu, ce n'était pas par le hasard d'une simple association de pensée, non, c'est que mes rêves de voyages et d'amour n'étaient que des moments - que je sépare artificiellement aujourd'hui comme si je pratiquais des sections à des hauteurs différentes d'un jet d'eau irisé et en apparence immobile - dans un même et infléchissable jaillissement de toutes les forces de ma vie. drunken (on comprend ici tout ce que Virginia Woolf doit à Proust).

Marcel Proust - Page 5 Brfrpo10
Les mystères de Lisbonne de Raoul Ruiz, un enfant qui s'invente une vie et des origines comme un théâtre de marionnettes.


Dernière édition par Marko le Mar 9 Aoû 2011 - 15:17, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Marcel Proust   Marcel Proust - Page 5 EmptyMar 9 Aoû 2011 - 1:20

Pfiou...Quel post!...

J'ai commandé Du côté de chez Swann cet après-midi...Je ne devrais pas tarder à le lire...
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MessageSujet: Re: Marcel Proust   Marcel Proust - Page 5 EmptyMar 9 Aoû 2011 - 7:54

coline a écrit:
Pfiou...Quel post!...

Comme tu dis !

Je le lirai dans pas trop longtemps, il fait partie de ces livres que je veux vraiment lire.
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MessageSujet: Re: Marcel Proust   Marcel Proust - Page 5 EmptyMar 9 Aoû 2011 - 9:17

Proust, quelle grand nom de la littérature, mais comme d'autres l'ont dit auparavant je n'en ai que l'image de cette madeleine et de ses phrases interminables.
Je me souviens qu'étudiantes on me mettait souvent cette remarque dans la marche de mes copies "phrase trop longue, arrête de faire du Proust".

Pourtant je n'ai jamais pris le temps de le lire, peut être me fait il peur ?

J'ai lu ton le fil de cette conversation et ça m'a donné envie alors si j'ai bien compris il faut commencer par le premier qui est "Du côté de chez Swann" c'est bien cela ? (excusez mes lacunes que j'essaye de combler petit à petit).

Donc c'est décidé je vais l'emprunter à la médiathèque, ça me changera de Gavalda, Musso, Chattman ...un bon classique ne peut pas faire de mal et d'après ce que j'ai lu de vous ça peut même être le contraire.
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MessageSujet: Re: Marcel Proust   Marcel Proust - Page 5 EmptyMar 9 Aoû 2011 - 13:15

Quel commentaire remarquable Marko ! Ca donne furieusement envie de s'y replonger, je me souviens encore de ces journées délicieuses passés à lire La Recherche, d'une seule traite, parce que quand on a commencé, on n'a plus envie de s'arrêter.
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MessageSujet: Re: Marcel Proust   Marcel Proust - Page 5 EmptyMar 9 Aoû 2011 - 15:15

Je crois aussi que je vais tous les lire dans la continuité. On entre dans un univers qu'on ne peut plus quitter. C'est magique! Et il ne faut surtout pas avoir peur de le lire. C'est très divertissant et d'une telle richesse qu'on aurait envie de souligner constamment des passages. La longueur des phrases devient même un envoûtement. J'en lis souvent des passages à voix haute. Je trouve que ça permet de saisir la phrase d'un seul tenant en l'entendant en même temps qu'on la découvre. Je vais bientôt démarrer "A l'ombre des jeunes filles en fleurs" cheers
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MessageSujet: Re: Marcel Proust   Marcel Proust - Page 5 EmptyMar 9 Aoû 2011 - 18:28

J'ai lu Sodome et Gomorrhe il y a un mois, et la magie continue son œuvre. Comme vous le dites, c'est un pur délice, notamment grâce à cette atmosphère aérienne que je n'ai trouvée nulle part ailleurs. Analyse des sentiments, du temps, de la mémoire, de la société, du "monde"... tout acquiert une grande finesse sous la plume de Proust. On sent en lisant ce tome IV qu'il constitue une vraie charnière : Charlus a vieilli et le narrateur prend conscience de l'homosexualité de Mémé, le désir de possession d'Albertine devient presque une névrose à la fin... C'est toujours un bonheur d'ouvrir un livre de Proust, au moins pour la langue, dont on sent qu'elle est de plus en plus maîtrisée par Proust.
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MessageSujet: Re: Marcel Proust   Marcel Proust - Page 5 EmptyMar 9 Aoû 2011 - 19:56

Marko a écrit:
Je crois aussi que je vais tous les lire dans la continuité.

C'est aussi pour ça que je ne l'ai pas encore lu, s'il vaut mieux les lire dans la continuité, il faut prévoir beaucoup de temps devant soi ! (d'autant que je ne lis pas aussi vite que d'autres)
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MessageSujet: Re: Marcel Proust   Marcel Proust - Page 5 EmptyMar 9 Aoû 2011 - 20:02

Il semble possible de lire la Recherche dans le désordre, mais Proust a construit son œuvre comme une continuité, et les rappels sont très nombreux entre les tomes sourire
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MessageSujet: Re: Marcel Proust   Marcel Proust - Page 5 EmptyMar 9 Aoû 2011 - 20:03

Epi a écrit:

Citation :
Quel commentaire remarquable Marko ! Ca donne furieusement envie de s'y replonger, je me souviens encore de ces journées délicieuses passés à lire La Recherche, d'une seule traite, parce que quand on a commencé, on n'a plus envie de s'arrêter.

Tout à fait d'accord. C'est vrai que j'ai le même souvenir que toi Epi des journées passées à lire cette oeuvre en enchaînant les volumes.


eXPie a écrit:

Citation :
C'est aussi pour ça que je ne l'ai pas encore lu, s'il vaut mieux les lire dans la continuité, il faut prévoir beaucoup de temps devant soi !

Je te comprends mais les lire séparément a son charme aussi. Ne te prive pas de cet immense plaisir de lecture pour cette raison.
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MessageSujet: Re: Marcel Proust   Marcel Proust - Page 5 EmptyMer 10 Aoû 2011 - 16:52

Oui, il vaut mieux lire les livres dans l'ordre.
J'ai commencé par le premier qui m'avait plu mais, comme beaucoup, j'étais impressionnée par la longueur; après quelques années j'ai enchai^né avec le deuxième et je suis arrivée jusqu'au bout, tout d'un trait.
C'est vrai, on n'insiste jamais assez sur l'ironie, le comique de la Recherche où l'on trouve tous les registres et tous les sujets : littérature, musique, peinture, théatre, médecine, etc... tout y est ! aime

Pour ceux qui n'ont pas vu :
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MessageSujet: Re: Marcel Proust   Marcel Proust - Page 5 EmptyMer 10 Aoû 2011 - 20:33

Bien sûr qu'il y a de l'ironie et de l'humour dans La Recherche

Voici un extrait d'une lecture intéressante (surtout la prestation de X.Gallais vers 1minute 05)


http://films7.com/photo/proust-comedie-des-champs-elysees-prolongations
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MessageSujet: Re: Marcel Proust   Marcel Proust - Page 5 EmptySam 13 Aoû 2011 - 18:19

Après une longue facherie entre Marcel Proust et moi, je vais reprendre La Recherche...

Albertine disparue et Le Temps retrouvé. L' a interet à faire gaffe Marcel, comme dirait Mordi ! Wink
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MessageSujet: Re: Marcel Proust   Marcel Proust - Page 5 EmptySam 20 Aoû 2011 - 14:05

Bon eh bien me voila avec un pavé de 2500 pages à lire je pense que je vais en avoir pour un moment !
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MessageSujet: Re: Marcel Proust   Marcel Proust - Page 5 Empty

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