Marc Webb

Citation :

Marc Webb est un réalisateur américain né le 31 août 1974. Il est surtout connu pour être le réalisateur de la nouvelle saga Spider-Man.

Marc Webb voit le jour le 31 août 1974 d'un père mathématicien et d'une mère biologiste. Ce fils d'éminences grises ne présente pas un intérêt réel pour les études qui s'éternisent. Il finit à peine un semestre au Colorado College qu'il reporte son attention ailleurs.

L'ancien de l'Art Center se tourne très vite vers le tournage de vidéos et il multiplie les expériences en planchant sur divers projets. Il tourne un documentaire sur la musique intitulé « Hype! » en 1996 avant de signer « My star » des Shame Idols, son tout premier clip, deux ans plus tard.

D'autres noms de la musique lui feront par la suite confiance. De Daniel Powter à Evanescence, en passant par My Chemical Romance et même Lenny Kravitz, tous se laissent convaincre par le concentré d'images ultra-colorées et les effets très spéciaux dont Marc Webb a le secret.

source : wikipedia.org



(500) jours ensemble (500 days of Summer) de Marc Webb

Citation :

Tom croit encore en un amour qui transfigure, un amour à la destinée cosmique, un coup de foudre unique. Ce qui n'est pas du tout le cas de Summer. Cela n'empêche pourtant pas Tom de partir à sa conquête, armé de toute sa force et de tout son courage, tel un Don Quichotte des temps modernes. La foudre tombe le premier jour, quand Tom rencontre Summer la nouvelle secrétaire de son patron, une belle jeune fille enjouée.

Un vrai malin ce Marc Webb, auteur de (500) jours ensemble. La comédie romantique est un filon tellement épuisé qu'une voix off prévient d'emblée : "c'est l'histoire d'un garçon qui rencontre une fille. MAIS ce n'est pas une histoire d'amour." Original, mais on ne nous l'a fait pas, ce film est une vraie fausse (fausse vraie ?) comédie romantique qui se démasque très vite. Bon, elle n'est ni niaise, ni trop acidulée, c'est déjà ça. Et il y a quelques idées qui rafraichissent le genre, comme une chronologie aléatoire qui donne un ton ludique au film. N'empêche, quand Marc Webb est à court d'idées, il nous met une chanson toute mignonne en fond sonore (y compris d'une certaine Carla B., c'est très chic) ou un extrait du Lauréat. C'est assez sympathique mais sous le vernis que trouve t-on ? Une histoire d'amour banale, une rupture qui ne l'est pas moins et quelques pleurs après les sourires. C'est joli, mais ça ne révolutionne pas l'art cinématographique. Ce n'est pas le but évidemment mais les trucs du cinéma indépendant américain ont parfois de grosses ficelles. On passe à autre chose ?

5OO jours Ensemble? J'y suis allée avec une amie hier. En fait on était parties pour aller voir Fish Tank mais arrivées trop tard on s'est rabattues sur celui-ci. Disons qu'ils ne jouent pas dans la même cour c'est sûr, et le titre a de quoi freiner...

Mais bon,c'est une petite comédie habilement menée, j'ai bien aimé la structure qui donne une autre vision au prétendu coup de foudre. Pas bête! Et puis de bonnes idées et des chansons des Smiths qu'on redemande. Bref, ça se laisse regarder sans problème même si cela ne révolutionne pas le 7ème art non plus!
(Et dire que la chanson de Carla je l'aimais bien avant qu'elle ne devienne son amoureuse. Qu'est-ce qu'on peut se faire berner, c'est effarant!)

The Amazing Spider-Man de Marc Webb

Citation :

Abandonné par ses parents lorsqu’il était enfant, Peter Parker a été élevé par son oncle Ben et sa tante May. Il est aujourd’hui au lycée, mais il a du mal à s’intégrer. Comme la plupart des adolescents de son âge, Peter essaie de comprendre qui il est et d’accepter son parcours. Amoureux pour la première fois, lui et Gwen Stacy découvrent les sentiments, l’engagement et les secrets. En retrouvant une mystérieuse mallette ayant appartenu à son père, Peter entame une quête pour élucider la disparition de ses parents, ce qui le conduit rapidement à Oscorp et au laboratoire du docteur Curt Connors, l’ancien associé de son père. Spider-Man va bientôt se retrouver face au Lézard, l’alter ego de Connors. En décidant d’utiliser ses pouvoirs, il va choisir son destin…

Cette réappropriation de Spider-Man a provoqué beaucoup de scepticisme, puisqu'en revenant à la source du personnage, Marc Webb ne peut éviter la comparaison avec l'adaptation de Sam Raimi. L'univers est cependant très différent : Webb choisit une approche charnelle incarnant un mal-être, et gagne en sensibilité ce qu'il perd en fluidité. Malheureusement, l'incapacité de la mise en scène à créer du mouvement fragilise le projet, et aucune scène d'action ne se démarque dans un ensemble terne et surchargé. Andrew Garfield livre pourtant une interprétation habitée et confirme l'étendue de ses qualités, mais cela ne suffit pas à compenser des lacunes. Si The Amazing Spider-Man frôle le sentimentalisme tout en évitant certains excès, il manque des idées directrices pour offrir davantage de personnalité et de cohérence.

Avadoro a écrit:

The Amazing Spider-Man de Marc Webb

Citation :

Abandonné par ses parents lorsqu’il était enfant, Peter Parker a été élevé par son oncle Ben et sa tante May. Il est aujourd’hui au lycée, mais il a du mal à s’intégrer. Comme la plupart des adolescents de son âge, Peter essaie de comprendre qui il est et d’accepter son parcours. Amoureux pour la première fois, lui et Gwen Stacy découvrent les sentiments, l’engagement et les secrets. En retrouvant une mystérieuse mallette ayant appartenu à son père, Peter entame une quête pour élucider la disparition de ses parents, ce qui le conduit rapidement à Oscorp et au laboratoire du docteur Curt Connors, l’ancien associé de son père. Spider-Man va bientôt se retrouver face au Lézard, l’alter ego de Connors. En décidant d’utiliser ses pouvoirs, il va choisir son destin…

Cette réappropriation de Spider-Man a provoqué beaucoup de scepticisme, puisqu'en revenant à la source du personnage, Marc Webb ne peut éviter la comparaison avec l'adaptation de Sam Raimi. L'univers est cependant très différent : Webb choisit une approche charnelle incarnant un mal-être, et gagne en sensibilité ce qu'il perd en fluidité. Malheureusement, l'incapacité de la mise en scène à créer du mouvement fragilise le projet, et aucune scène d'action ne se démarque dans un ensemble terne et surchargé. Andrew Garfield livre pourtant une interprétation habitée et confirme l'étendue de ses qualités, mais cela ne suffit pas à compenser des lacunes. Si The Amazing Spider-Man frôle le sentimentalisme tout en évitant certains excès, il manque des idées directrices pour offrir davantage de personnalité et de cohérence.

Plutôt pas mal cette reprise de Spider-Man, au final.

Je suis l'avis d'Avadoro, c'était risqué et casse-gueule de faire un autre film avec la même histoire, vue il n'y a pas si longtemps, et ils s'en sortent plutôt bien. Plus sombre, et plus psychologique que ceux avec Tobey "poupon" Maguire, il a le mérite de ne pas tomber dans le sentimentalisme gnangnan.
L'acteur fait plus mâture, plus violent, plus direct. Et les scènes d'action sont assez bien foutues (à retrouver le côté espiègle tête-à-claque de Spidey). Je n'ai pas trouvé que ça manquait de mouvement : des moments bien trouvés, comme lorsqu'il tisse son immense toile pour repérer où est lizard, ou quand toutes les grues s'alignent pour l'aider à parcourir la ville dans les airs.

Cela dit, y'a des petits moments où j'ai un peu décrochée. Peut-être le trop déjà vu. Sûrement l'aspect parce que je n'ai pas particulièrement aimé le méchant lézard, qui m'ennuyait plus qu'autre chose.

En tout cas, rien ne sert de bouder son plaisir avec cette Amazing Spider-Man, il tient la route !

The Amazing Spiderman, Le destin d'un héros.


C’ÉTAIT SUPER !

Dis-moi, j'ai loupé le premier... est-ce que je comprendrai quand-même ou avoir vu le premier est impératif ?...   

Arf.
Ça va être dur.
Je pense que de très grosses nuances psychologiques et sociales risquent de t'échapper, des bouts d'histoires vont te sembler obscures et elliptiques (pour elliptiques, c'est vrai, si tu connais pas bien l'histoire de Spidey, ou si tu n'as pas vu l'autre trilogie avec Tobey McGuire).
Mais si tu t'accroches comme une jeune araignée à sa première toile, tu devrais parvenir à t'en sortir.

Queenie a écrit:

The Amazing Spiderman, Le destin d'un héros.


C’ÉTAIT SUPER !

Vu cette semaine et je suis resté un peu sur la touche : à l'humour maladroit des premières séquences d'action succède un récit qui s'éparpille souvent inutilement. Entre les états d'âmes (amoureux et familiaux) de Peter Parker et l'introduction d'Electro puis d'Osborne, il y a trop d'enjeux dans ce Spiderman pour convaincre sur la durée. Marc Webb a perdu en spontanéité par rapport à son premier volet et l'interprétation habitée d'Andrew Garfield devient parfois maniérée.
La sensation de surcharge était déjà perceptible dans les films de Sam Raimi et la trame devient alors prévisible, avec un final qui doit résoudre tous les conflits sans se donner le temps de respirer.