Nos lectures de janvier 2016

Aeriale a écrit:

églantine a écrit:

églantine a écrit:

Elisabeth Von Arnim :Mr Skeffington

Ah quelle lecture absolument DELICIEUSE !
J'ai pu glousser allègrement .
C'est chouette , il m'en reste deux dans ma PAL . Je vais les économiser pour les jours de "pas bien du tout ".

Je ne sais pas s'il serait pour moi mais ton enthousiasme fait envie, Eglantine!

Ben je pense que peut-être ben que oui ....
C'est le genre de trucs qui ne parlent que de fifilles , de fanfreluches , de pirouettes typiquement féminines dans des situations les plus improbables . Le trait poussé à l'extrême : Dans celui ci il s'agit d'une dame qui perd tout repères en approchant la cinquantaine et réagit avec autant d'effroi que si elle allait basculer en enfer ! Ayant oublié de cultiver son âme et son être intérieur et n'ayant d'existence qu'à travers le regard tout en convoitise de la gente masculine , elle se débat contre elle-même pour trouver une solution afin de continuer à vivre alors que ses charmes n'opèrent plus ...mais alors plus du tout !   . C'est plein d'auto-dérision, avec un humour caustique à souhait  ( il ne fait nul doute qu'il ya une grande part d'autobiographie : tous ses romans tourent autour du même sujet ) . C'est autant pathétique que délirant et la fin est un sacré coup de théâtre ! ) .L'écriture est honorable , et ma foi , j'ai passé un bon moment dans cette ambiance "vaudevillesque" !

j'ai lu l'introduction et je ne peux (déjà !) plus reculer, c'est parti pour un grand classique de la littérature mondiale : Winnie l'ourson de A. A. Milne.

Les luminaires (Eleanor Catton)

Je pense qu'Elisabeth von Arnim pourrait convenir à Aeriale, même s'il y a une littérature plus exigeante que la sienne. Il y a un second degré et une auto-dérision, et une absence de pose (on la sent consciente de ses limites), et une férocité qui ressort par moments, qui font qu'on passe un bon moment dans ces histoires de femmes à première vue futiles.

Bon séjour chez un ours au Panda.

Arabella a écrit:

dans ces histoires de femmes à première vue futiles.

La futilité a aussi quelque chose de tragique dans certaine situations et c'est ce qu'elle met en scène avec finesse et dérision .
.....
En revanche j'ai rencontré quelques coquilles .

Je lis Comment faire rire un paranoïaque ? de François Roustang. Bof, c'est facile et racoleur.

églantine a écrit:

J'ai commandé le livre .
Si je le reçois et le lis à temps , j'irai ....enfin peut-être .

non non non non NON... il ne peut pas y avoir un peut-être... tu vas y aller rien que pour me faire ce plaisir...  

églantine a écrit:

C'est le genre de trucs qui ne parlent que de fifilles , de fanfreluches , de pirouettes typiquement féminines dans des situations les plus improbables .

Ah alors c'est LE truc pour moi !

Jusqu'à ce que mort s'ensuive de Roger Martin

topocl a écrit:

églantine a écrit:

C'est le genre de trucs qui ne parlent que de fifilles , de fanfreluches , de pirouettes typiquement féminines dans des situations les plus improbables .

Ah alors c'est LE truc pour moi !

Oui oui j'ai d'ailleurs pensé à toi dans cette lecture    

Spoiler:

églantine a écrit:

C'est le genre de trucs qui ne parlent que de fifilles , de fanfreluches , de pirouettes typiquement féminines dans des situations les plus improbables . Le trait poussé à l'extrême : Dans celui ci il s'agit d'une dame qui perd tout repères en approchant la cinquantaine et réagit avec autant d'effroi que si elle allait basculer en enfer ! Ayant oublié de cultiver son âme et son être intérieur et n'ayant d'existence qu'à travers le regard tout en convoitise de la gente masculine , elle se débat contre elle-même pour trouver une solution afin de continuer à vivre alors que ses charmes n'opèrent plus ...mais alors plus du tout !   . C'est plein d'auto-dérision, avec un humour caustique à souhait  ( il ne fait nul doute qu'il ya une grande part d'autobiographie : tous ses romans tourent autour du même sujet ) . C'est autant pathétique que délirant et la fin est un sacré coup de théâtre ! ) .L'écriture est honorable , et ma foi , j'ai passé un bon moment dans cette ambiance "vaudevillesque" !

Arabella a écrit:

Je pense qu'Elisabeth von Arnim pourrait convenir à Aeriale, même s'il y a une littérature plus exigeante que la sienne. Il y a un second degré et une auto-dérision, et une absence de pose (on la sent consciente de ses limites), et une férocité qui ressort par moments,  qui font qu'on passe un bon moment dans ces histoires de femmes à première vue futiles.

Merci pour ces précisions Eglantine et Arabella. A priori cela semble pour moi, oui

Plus vraiment dans les romans depuis quelques semaines...

Ces temps-ci, "La vie après Daesh" de Dounia BOUZAR.
Un témoignage sur la déradicalisation de jeunes en passe de devenir les pions de l'Etat Islamique, tant du côté de l'ado que du côté de l'équipe. Ou le processus d'embrigadement, finalement toujours le même, mais avec des variantes, pas loin des techniques des sectes "traditionnelles". C'est cette étude qui m'intéresse le plus pour l'instant - c'est aussi la raison pour laquelle j'ai voulu le lire.

terminé les 50 nuances de Grey 1° tome

nuits sanglantes de William Katz


maintenant, je lis alternativement Karoo et je ferai de toi un homme heureux

faustine a écrit:

je lis Karoo

Ah quel souvenir ! Une lecture choc !
Bonne lecture Faustine .

merci Églantine

captivée dès la 1° ligne .. je ne sais jusqu’où cela va mener mais je sens que le récit va me plaire.