[Manga] Mochizuki Minetaro

Minetaro Mochizuki, né le 29 janvier 1964 à Yokohama, est un magaka.

Il débute en 1984 avec Bataashi Kingyo. C'est un énorme succès et il sort sur grand écran en 1990.

En 1993, deux ans avant sa série culte « Dragon Head », il signe « La Dame de la chambre close », considéré par les initiés comme un classique absolu de la BD fantastique.

Dragon Head est adapté au cinéma en 2003, réalisé par Jōji Iida.

Source : Babelio

d’après le roman de Shugoro Yamamoto



Chiisakobé Tome 1

Citation :

Présentation de l’éditeur
Shigeji, jeune charpentier, perd ses parents et l’entreprise familiale, « Daitomé », dans un incendie. Se rappelant les paroles de son père, « quelle que soit l’époque dans laquelle on vit, ce qui est important, c’est l’humanité et la volonté », il fait le serment de reconstruire Daitomé.
Mais son retour à la maison natale s’accompagne de l’arrivée de Ritsu, amie d’enfance devenue orpheline et qu’il embauche comme assistante, et de cinq garnements au caractère bien trempé échappés d’un orphelinat. La cohabitation va faire des étincelles.

Une autre belle découverte à cause de sa nomination dans la sélection d’Angoulême.

Un manga qui prend son temps pour développer en « slow motion » son histoire.
Le lecteur peut faire amplement connaissance avec les personnages du livre. L’atmosphère qui s’y dégage est très ‘zen’ et agréable.

J’ai en tout cas beaucoup aimé et cette façon de raconter une histoire est agréable.
Le seul  bémol : la lecture se fait trop vite et j’ai hâte de voir la suite.

Super graphisme! A noter

Sont forts ces japonais ...

Aeriale a écrit:

Super graphisme! A noter

oui, j'aime bien aussi... surtout sa façon de raconter très lentement donne vie à beaucoup de petits détails... hâte de découvrir la suite

d’après le roman de Shugoro Yamamoto


Chiisakobé Tome 2

Citation :

Présentation de l’éditeur
Adaptation du célèbre roman de Shûgorô Yamamoto situé dans la période Edo et que Minetarô Mochizuki transpose dans le Japon d’aujourd’hui, Chiisakobé attire d’abord le regard par son dessin pop, agréable et élégant, qui nous donne envie de nous attarder sur chaque case. De même, la finesse des expressions de ces personnages au caractère complexe nous incite à nous reconnaître en eux. D’une composition originale et rempli d’humour, l’univers de Chiisakobé charme le lecteur tout en le prenant rapidement dans son suspense : Shigeji parviendra-t-il à reconstruire Daitome ? Comment va évoluer la relation entre Ritsu et Shigeji ? Quel avenir attend les orphelins ?

Tout comme pour le premier tome, cela reste d’un charme extra.

On suit les personnages dont on a fait connaissance dans le premier livre et il y a une jolie balance entre calme et action.

Il se peut qu’il n’y ait pas de changement pendant des pages, mais le peu qui se fait, donne au lecteur une sérénité, cela fait du bien.

Planches toujours aussi jolies à voir. Des découpages inattendus donnent un grand atout à cette série.

J’attends impatiemment la suite !

ActuaLitté vient de commenter cette série, leur chronique va probablement donner plus envie que mes quelques mots  : ici

je ne savais pas qu'il y avait déjà un tome 2, et un autre encore non encore paru...
comme toi le tome 1 est passée trop vite !
pourtant j'ai un peu de mal au début, avec les premières pages qui posent les faits ; peut-être le temps de rentrer dans l'univers japonais fait à la fois de respect strict des traditions (l'apprenti subordonné au maître charpentier, l'incontournable reprise de l'entreprise familiale par le fils, la reprise de la devise de vie du père décédé...) et de liberté d'expression, d'irrévérence très jouissive.
on retrouve tout au long de la bd cette ligne dure de la tradition, des convenances (le protocole des funérailles des parents), pression, que Shigeji, le fils, malmène un peu, selon ses désirs. son look pose sa personnalité dès le départ (cheveux longs, barbe).
son propre comportement, un peu sévère au premier abord, dicté notamment par sa volonté de reconstruire seul l'établissement familial et de vivre au quotidien sans tracas, subit lui aussi des inflexions, dans un souci d'humanité (la question de l'accueil des orphelins) et pour faire plaisir à la jeune fille qui s'est improvisée aide familiale chez lui.
(le penchant de Shigeji pour Ritsu est montré avec beaucoup de finesse, par son regard répété, sa tendresse pour sa moue quand elle est contrariée, leurs caractères proches, volontaires. joli ballet de gestes, de regards et de bulles (quand l'un pense un truc sur l'autre) réciproques, sans mièvrerie.)
cette romance rampante ("slow motion" ?) se nourrit aussi de souvenirs (les deux se sont connus enfants) et de concurrence larvée entre filles, une autre fille s'immisçant dans le projet d'accueil des enfants. les filles adorent ce genre d'histoire, en général.
heureusement que cette romance débutante, silencieuse et à l'expression minimaliste est agitée par des incursions inattendues : le personnage du père banquier, pervers, les enfants orphelins indisciplinés, violents, vulgaires ou vicieux, mais sans méchanceté. la scène de la visite des services de protection de l'enfance m'a réjouie. ce mélange de devoir et de pied de nez au devoir/à la norme m'enchante.
je me dirige vers le tome 2

titine a écrit:

je ne savais pas qu'il y avait déjà un tome 2, et un autre encore non encore paru...

si j'ai bien compris les informations que j'ai trouvé ici et là, il devrait y avoir 4 en tout pour nous raconter cette histoire tout à fait charmante

cool
merci pour l'info

d’après le roman de Shugoro Yamamoto


Chiisakobé Tome 3

Citation :

Présentation de l’éditeur
Dans ce troisième et avant-dernier tome, Shigeji se dévoile un peu plus, et nous allons en savoir plus sur la nature de ses convictions. En parallèle, ses relations avec Ritsu mais aussi avec Yûko se complexifient, chacune à leur manière.

Par une narration et une construction habile, les personnages se dévoilent peu à peu et notre attachement pour eux ne fait que grandir avec, dans un volume parsemé de beaux moments d'émotion, épurés et bouleversants de simplicité.

Toujours aussi prenante et extra comme les deux autres tomes.

Tout comme l’éditeur le dit, les personnages deviennent de plus en plus attachants et on a envie de faire partie de cette famille « patchwork ».

Le graphisme reste cohérent avec les premiers livres et c’est du tout bon.

Je suis sous le charme.

J’attends avec impatience le dernier tome… en même temps je sais que ce sera le dernier épisode... et je vais avoir du mal à quitter Ritsu et Shigeji …

comme c'est mignon cet extrait !

c'est le seul que j'ai trouvé en ligne pour ce troisième tome... et je l'adore