Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 Costa-Gavras

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topocl
shanidar
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shanidar
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shanidar


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MessageSujet: Costa-Gavras   Costa-Gavras EmptyJeu 18 Fév 2016 - 13:16

Costa-Gavras Costa10

Né en 1933 sous le nom de Konstantinos Gavras dit Costa-Gavras.

Issu d'une famille modeste, une mère grecque et un père russe qui s'est illustré dans la Résistance, Costa-Gavras quitte sa Grèce natale après le lycée pour s'installer à Paris -il obtiendra la nationalité française en 1968. Etudiant en lettres à la Sorbonne, ce spectateur assidu de la Cinémathèque intègre l'IDHEC en 1956. Il découvre les plateaux de cinéma par la voie de l'assistanat, d'abord auprès de Giono (Crésus en 1960), puis Verneuil, Demy et René Clément. C'est sur le tournage du Jour et l'Heure) qu'il fait la connaissance du couple Simone Signoret-Yves Montand, avec qui se nouera une longue complicité intellectuelle et artistique. Il engage les deux comédiens sur son premier long métrage, Compartiment tueurs, un polar qui récolte un franc succès en 1965.

Le goût de Costa-Gavras pour les faits politiques et historiques apparaît dès son deuxième opus, Un homme de trop, consacré à la Résistance, une période qu'il explorera de nouveau dans Section spéciale en 1975. Mais c'est avec son troisième film, Z en 1969, qu'il se forge une réputation de grand cinéaste engagé. Dénonciation de la Dictature des Colonels en Grèce -même si le pays n'est pas nommé-, le film obtient 2 prix à Cannes (dont l'un pour la composition de juge opiniâtre de Jean-Louis Trintignant) et 2 Oscars. Dans la même veine, L' Aveu (1971), qui revient sur les procès staliniens, offre à Montand, traqué et torturé, un de ses rôles les plus marquants. Derniet volet de sa trilogie politique, Etat de siège (Prix Louis Delluc 1972) évoque les agissements de la CIA en Amérique latine.

S'il tente des incursions dans le cinéma sentimental (Clair de femme avec Romy Schneider, d'après Romain Gary) ou la comédie (Conseil de famille), c'est sur le terrain du film politique que Costa-Gavras se montre le plus convaincant. N'hésitant pas aborder des sujets d'actualité brûlants, souvent à travers le récit de destins individuels, il s'intéresse au coup d'état du Général Pinochet dans Missing avec Jack Lemmon (Palme d'Or à Cannes en 1982), au conflit du Proche-Orient (Hanna K), au Ku-Klux-Klan (La Main droite du diable (1987), ou à la traque des criminels de guerre (Music Box avec Jessica Lange en 1993).

Nommé Président de la Cinémathèque en 1980 (un poste qu'il occupera une seconde fois à partir de 2007), Costa-Gavras est également producteur (Le Thé au harem d'Archimède, Mon colonel). Attaché à l'hexagone (où il tourne en 1992 La Petite Apocalypse), Costa-Gavras s'entoure d'une équipe française même lors de ses fréquents tournages aux Etats-Unis. Après avoir critiqué la chasse au scoop dans Mad City avec Dustin Hoffman en 1996, le réalisateur signe en 2001 le très controversé Amen. (César du Meilleur scénario en 2003), dans lequel il dénonce le silence du Vatican sur l'extermination des juifs. Infatigable défenseur des droits de l'homme et pourfendeur des injustices, il choisit la forme du thriller pour s'en prendre à l'horreur économique (Le Couperet, 2005) et ose une Odyssée des temps modernes pour évoquer le sort des exilés (Eden à l'Ouest, 2009)

source : allociné

Filmographie

1965 : Compartiment tueurs,
1967 : Un homme de trop,
1969 : Z, Page 1
1970 : L'Aveu, Page 1
1973 : État de siège,
1975 : Section spéciale,
1979 : Clair de femme,
1982 : Missing,
1983 : Hanna K,
1986 : Conseil de famille,
1988 : La Main droite du diable (Betrayed),
1989 : Music Box,
1993 : La Petite Apocalypse,
1995 : À propos de Nice, la suite coréalisé avec Catherine Breillat,
1997 : Mad City,
2002 : Amen.,
2005 : Le Couperet,
2009 : Eden à l'ouest,
2012 : Le Capital,


Dernière édition par shanidar le Mar 23 Fév 2016 - 13:08, édité 1 fois
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shanidar
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MessageSujet: Re: Costa-Gavras   Costa-Gavras EmptyJeu 18 Fév 2016 - 13:25

Costa-Gavras Costal10

L'Aveu (1970)

Réalisation : Costa-Gavras, assisté d'Alain Corneau

Scénario : Jorge Semprun d'après le livre de Lise et Artur London.

Les années 50. Dans un pays satellite de l'URSS. La Tchécoslovaquie.

"Gérard" (Yves Montand) c'est le nom qu'il a gardé après l'avoir endossé durant la période de la Résistance en France, est alors vice-ministre des Affaires étrangères. Autour de lui ses compagnons de lutte, ceux avec lesquels il a participé à la guerre d'Espagne et à la Résistance contre le nazisme sont peu à peu mis sur la touche. Lui-même est suivi jour et nuit par des hommes qui paraissent dangereux et que personne ne semble diriger, pas même le directeur de la sécurité.

Au moment où il est arrêté, Gérard pense qu'il s'agit d'une erreur ; quand on lui demande d'avouer ses crimes, il pense qu'il doit fidélité au Parti, quand après des mois d'enfermement et de mauvais traitements, il finit par signer des tonnes d'aveux, il pense que même s'il n'est pas coupable de tous les crimes dont il se charge, il doit y avoir une part de vérité dans ces accusations car… le Parti a toujours raison.

C'est ce que pense également son épouse (Simone Signoret) qui à l'écoute du procès découvre les aveux de son époux et écrit une lettre qui le condamne. Parce que le Parti a toujours raison, elle accepte de se désolidariser de l'homme qu'elle aime, de finir en déclassée toujours suspecte travaillant dans une usine crasseuse, parce que le Parti a toujours raison.

Tout le film est basé sur une double ambivalence : Gérard n'est pas coupable mais c'est en avouant qu'il se sauve et l'aveu, pour un homme aussi dur, aussi 'croyant', aussi communiste ne peut venir que du mélange de la caresse et du bâton.

Le spectateur assiste donc aux tortures infligées à ce personnage haut placé qui ne comprend pas les accusations qu'on porte contre lui. A la privation de sommeil, nourriture et eau, ses tortionnaires ajoutent les lumières violentes, les humiliations, les fausses exécutions.

On retrouve dans ce film les ingrédients des livres de Koestler (en particulier Le zéro et l'infini et Le Testament espagnol) qui racontent également l'enfermement sans raison, la peur d'être fusillé à n'importe quel moment du jour mais surtout de la nuit, les privations. Et les mêmes questions : si le Parti a toujours raison, alors je suis forcément coupable ; comment les militants communistes ont-ils pu accepter les caricatures de procès qui égrenèrent l'ère stalinienne ; comment tant de militants martyrisés sont-ils restés communistes malgré toutes les exactions commises contre eux par le Parti ?

Le film de Costa-Gavras n'apporte pas toujours de réponses à ces questions mais des pistes à explorer, des doutes en creux qui n'empêchent jamais Gérard, ni sa femme, ni leurs proches de continuer à croire. L'essentiel du film réside dans la tension incroyable qui est mise en scène lors des scènes de faux aveux, d'interrogatoires douteux, de marches forcées…

Il ne s'agit donc pas d'un film d'action mais de tension, un film dans lequel les tortionnaires aboient des ordres, le prisonnier se rebelle, les femmes s'activent pour finalement s'en remettre toujours aux décrets du Parti.

Il manque peut-être un brin d'originalité dans la manière de filmer de Costa-Gavras, sans doute d'un peu d'effronterie pour ne pas que le film soit trop répétitif (j'avoue que quand le procès a commencé je me suis dit : 1) enfin ! 2) J'espère qu'il ne va pas nous faire les trois heures de réquisitoire), c'est donc parfois un peu long, la caméra est souvent trop statique, les scènes souvent identiques ; mais il se dégage de l'ensemble un sentiment de vérité (sans doute également lié aux images d'archives que Costa-Gavras intègre très intelligemment dans son récit) qui fait froid dans le dos. Sans compter les prestations étonnantes de réalisme des acteurs.

Autant d'acharnement contre autant de conviction. Autant de violence contre autant d'espoir. Autant de mensonges contre autant de sincérité.

Intéressant.
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MessageSujet: Re: Costa-Gavras   Costa-Gavras EmptyJeu 18 Fév 2016 - 13:33

Z reste un de mes films cultes (même s'il a pas mal vieilli)
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MessageSujet: Re: Costa-Gavras   Costa-Gavras EmptyJeu 18 Fév 2016 - 13:37

Je vais tenter, alors.

Tu avais vu L'Aveu ?
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MessageSujet: Re: Costa-Gavras   Costa-Gavras EmptyJeu 18 Fév 2016 - 16:05

Oui, je 'lai vu après Z. Mas c'est il y a très longtemps. l'impression reste positive, mais je suis incapable d'en dire plus.
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MessageSujet: Re: Costa-Gavras   Costa-Gavras EmptyJeu 18 Fév 2016 - 17:36

Costa Gavras ? Je dirai cinéma militant avec les limites manichéennes du genre.
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MessageSujet: Re: Costa-Gavras   Costa-Gavras EmptyJeu 18 Fév 2016 - 22:10

Complets je n'ai dû voir que Amen. et Le Couperet qui ne m'avaient pas transporté à l'excès.
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MessageSujet: Re: Costa-Gavras   Costa-Gavras EmptyJeu 18 Fév 2016 - 22:26

Amen et Le capital, je n'en ai aucun souvenirs, mais Le couperet, je l'ai revu quelques fois. Pour moi, c'était un film marquant, et José Garcia était très convainquant dans ce rôle.
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MessageSujet: Re: Costa-Gavras   Costa-Gavras EmptyVen 19 Fév 2016 - 9:24

vu le film il y a longtemps aussi, mais Shanidar tu fais un rapprochement très juste avec les livres de Koestler et c'est aussi dans ces livres que se trouvent les réponses aux questions posées par ce film (le souvenir de Koestler qui dit quand il quitte le parti : c'est comme une femme qu'on a tant aimée)

j'ajoute que j'ai retrouvé aussi tous les éléments du film dans le livre de Silone
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MessageSujet: Re: Costa-Gavras   Costa-Gavras EmptyVen 19 Fév 2016 - 9:29

J'ai vu Amen également, il y a quelques années et je n'avais pas été complètement emballée. Problème de scénario trop long ou de mise en scène trop scrupuleuse...? bix parlerait peut-être d'une sorte de dogmatisme qui éloigne toute forme de surprise ??

Mais Z m'intéresse...
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MessageSujet: Re: Costa-Gavras   Costa-Gavras EmptyVen 19 Fév 2016 - 12:48

Z ou les autres, il faut accepter l'idée que Costa-Gavras, ce n'est pas du léger.
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MessageSujet: Re: Costa-Gavras   Costa-Gavras EmptyMar 23 Fév 2016 - 13:11

Costa-Gavras Z-affi10 Z

Un film à la fois effrayant et lucide qui se joue à la croisée des chemins entre la tragédie grecque et la dénonciation politique.

Nous nous trouvons sans doute en Grèce, juste avant la prise du pouvoir par les militaires ; un moment où tout semble encore possible pour une mince opposition qui désire redevenir maître en son pays, redonner aux citoyens le goût d'une politique locale, loin des bombes nucléaires, loin de tout militarisme ou autre choix en -isme. Mais le jour où le Chef, Z (Yves Montand) vient faire un discours de propagande, la machine militaire est volontairement en panne et les gendarmes laissent une foule hostile témoigner sa colère. Le Chef va être brutalisé puis lâchement attaqué. Ses partisans sont malmenés, le pouvoir tente par tous les moyens (y compris l'assassinat) de taire l'affaire (rondement menée en réalité par un groupuscule d'extrême-droite plus ou moins manipulée par l'armée). Mais un petit juge à peine formé reprend le dossier et décide d'aller au bout, de découvrir quel marionnettiste se cache derrière les fils tendus, même s'il faut pour cela remonter tout en haut de la pyramide militaire. A ce mince trublion (formidable Trintignant) s'ajoute la figure à la fois énervante et touchante d'un tout jeune reporter (Jacques Perrin) qui désire ardemment faire carrière.

On voudrait croire que ce film n'est qu'un conte moral, mais ce serait oublier les disparitions maquillées en suicide de nos propres politiques… Oublier que l'idée de justice ou de conscience morale a disparu de nos écrans...

Ce film est un film d'hommes où seule la silhouette muette et superbe de douleur d'Irène Papas, figure magistrale du silence des femmes face aux tragédies de l'engagement politique, passe comme une ombre noire et saisissante au moment les plus sombres du film.

Film d'hommes donc. Où chacun tient son rôle, du flic véreux à la petite frappe homosexuelle (Marcel Bozzuffi) à la chemise à fleurs ouverte sur un torse velu et une médaille religieuse ; de l'ami avocat désireux de calmer le jeu au député ulcéré (Charles Denner) qu'il faudra bien faire taire ; la panoplie des hommes de pouvoir et ceux de la plèbe s'offre comme un éventail de tout le prisme humain, du téméraire au frileux, du convaincu au lâche.

Cette fois, contrairement à L'Aveu qui est plus académique, la manière de filmer de Costa-Gavras suit parfaitement l'action, se mêle de quelques images qui en un instantané foudroyant dit tout de Z, certaines scènes frôlent même la comédie au moment où la tension grimpe et certains jeux (en particulier dans la répétition de certaines scènes) n'hésitent pas à tenter le burlesque, l'outrancier, comme pour désamorcer un discours qui sinon serait trop violent.

La fin, abrupte, donne le bilan des morts, des déportés et des vainqueurs.


On en reste ébranlé.
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MessageSujet: Re: Costa-Gavras   Costa-Gavras EmptyMar 23 Fév 2016 - 16:50

Faut que je le revois!
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MessageSujet: Re: Costa-Gavras   Costa-Gavras EmptyMar 23 Fév 2016 - 18:43

bravo Shanidar ! je l'ai revu ce matin. J'ajoute que la foule qui se fait manipuler facilement par les assassins, c'est particulièrement effrayant !

les acteurs jouent très juste !
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MessageSujet: Re: Costa-Gavras   Costa-Gavras EmptyMar 23 Fév 2016 - 20:28

topocl a écrit:
Faut que je le revois!

J'ai dit des horreurs ??!!

Bédoulène a écrit:
bravo Shanidar !  je l'ai revu ce matin.  J'ajoute que la foule qui se fait manipuler facilement par les assassins, c'est particulièrement effrayant !

les acteurs jouent très juste !

Merci Bédou. Je dois dire que j'étais un peu séchée après le visionnage du film, à la fois sidérée par ce qui était montré de tellement réel (le film commence avec cet avertissement : « Toute ressemblance avec des événements réels, des personnes mortes ou vivantes n'est pas le fait du hasard. Elle est volontaire ») et en même temps très impressionnée par la précision et la proposition de Costa-Gavras. A la fois, au départ un peu sceptique (on voit bien que les mouvements de la foule reste assez hiératique pour ne pas dire squelettique) mais j'ai été très rapidement emportée par la puissance du propos, par ce double désir de cacher/montrer, de révéler et de voiler.

J'ai tellement entendu parler des manipulations américaines au moment de la crise iranienne entre le Shah et Khomeiny que je ne suis même plus choquée de voir les foules utilisées pour satisfaire les politiques en place... en revanche j'admire le travail scrupuleux, besogneux, consciencieux du petit juge juvénile !
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