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| Harry Martinson [Suède] | |
| | Auteur | Message |
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kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Harry Martinson [Suède] Lun 29 Fév 2016 - 5:52 | |
| Harry Martinson (6 mai 1904 à Jämshög – 11 février 1978 à Stockholm) est un écrivain et poète suédois, lauréat du Prix Nobel de littérature en 1974. Originaire de la province de Blekinge dans le sud-est de la Suède, il appartient à la mouvance des écrivains prolétariens (Eyvind Johnson, Ivar Lo-Johansson, Martin Andersen Nexø…). En 1949, il est le premier écrivain issu de la classe populaire à être élu à l'Académie suédoise. En 1954, il est nommé docteur honoris causa de l'université de Göteborg. À 70 ans il est couronné par le Nobel en même temps que son compatriote Eyvind Johnson. Ce choix fut controversé car Graham Greene,Saul Bellow, Vladimir Nabokov et Jorge Luis Borges, plus connus et célébrés à l'international, étaient fortement pressentis cette année-là. De plus, les deux auteurs conjointement primés étaient déjà membres de l'Académie suédoise qui décerne la récompense. source et suite | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Harry Martinson [Suède] Lun 29 Fév 2016 - 5:52 | |
| Mêmes les orties fleurissent - Citation :
- Présentation de l’éditeur
Martin, abandonné par sa mère et confié à la commune, fait la douloureuse expérience de la solitude. Ballotté de ferme en ferme, son univers affectif est un vide dans lequel il se sent désespérément triste...
Premier volet d'une autobiographie, ce récit d'une enfance marquée par la pauvreté et la solitude témoigne de la conquête d'une dignité d'homme fidèle à son passé. J’avais froid près du four de ma jeunessedernière phrase d'un poème de Harry Martinson, qu'il a mis en exergueLe lecteur va être conduit tout près de ce « four » et ce n’est pas joli ce qu’on va vivre aux côtés de Martin. Ce récit d’une jeunesse (entre six et treize ans) s’oriente pour une grande partie aux faits réels de la vie de Harry Martinson. Entretemps on sait quand même qu’il n’a pas fait exactement le compte rendu de ces années. Mais n’importe s’il s’agit de faits ou d’inventions, ce texte est extraordinaire. Il raconte cette jeunesse rude et triste avec une certaine distance et sans être larmoyant. Par moment on s’éprend tellement de ce petit garçon, on a envie de l’enlever et l’épargner de ce sort terrible, mais le petit se bat et se crée son monde à lui. Une réalité dans laquelle il arrive à survivre. C’est loin des petits mondes doudous à la Astrid Lindgren, la Suède prend un autre visage à travers les mots d’Harry Martinson. Mais quels mots ! Je suis navrée que je ne puisse pas donner des extraits, j’ai lu le livre en version allemande et après quelques recherches, je n’en ai pas trouvé sur le Net. C’est dommage, il a de si jolies descriptions concernant la nature… ou ses sentiments… c’est « poétique » (bien que je dois faire attention avec ce mot, certains lecteurs vont fuir à cause de cette désignation), une écriture qui ne laisse aucun doute qu’il s’agit de Harry (Martin), l’adulte, qui a écrit ce livre, mais il sait encore très bien se remettre dans la peau du jeune garçon qu’il était. Une lecture qui est nait d’un pur hasard, mais qui s’est montrée comme une très belle expérience. Pas de doute que je voulais aussi lire la suite… Axel Törneman | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Harry Martinson [Suède] Lun 29 Fév 2016 - 5:53 | |
| Il faut partir - Citation :
- Présentation de l’éditeur
Le deuxième volet de la biographie de l’auteur
Ceux que la société prend en considération, ce sont ceux qui serrent les mâchoires et dont l'harmonie intérieure repose presque uniquement sur la dureté et le culte de la prestation. Ce genre d'être humain n'est jamais malheureux et c'est pourquoi il ne vaut pas la peine d'en parler. Tout ce que l'on peut faire, c'est constater que ces gens sont les ennemis naturels de ce qui est trop sensible. Sous ce fait se dissimule un abîme de jalousie et de bassesse de toute nature, car c'est sans doute ainsi que se présente la vie. Il s'agit peut-être d'une lutte entre ce qui est grossier et ce qui est trop sensible, entre diverses espèces de nerfs, entre sensibilité et brutalité recouverte d'un vernis superficiel. Et de même que cette lutte se déroule entre les individus, elle se déroule aussi, sans doute, en chacun de nous qui vivons sur cette terre. C'est ce que ressent celui qui est trop sensible, c'est-à-dire ce qu'il éprouve au moyen de ses nerfs, sans être atteint pour autant d'une maladie nerveuse ; du moins n'est-il pas plus malade que tous ces salauds bruyants, durs et gaillards, qui en toute circonstance sont l'ennemi de celui qui est trop sensible. On retrouve Martin un mois après la fin du premier livre et on va le suivre entre ses treize et seize ans. Dès son jeune âge il a nourri une passion pour s’en aller en MER. Ce mot qui s’imprègne dans sa tête comme une illusion d’une vie meilleure que celle qu’il doit mener sur différentes fermes, sous différents maîtres et avec différentes tâches. Ce deuxième volet est marqué par plus de pensées de la part de Martin. Bien qu’il partage son périple qu’il va faire à travers une partie de la Suède pour retrouver cette MER, il y a plus que les descriptions de la nature et de ses travaux. Il raisonne sur sa vie, les gens et leurs conditions, la guerre (la première guerre mondiale a aussi ses influences dans la province en Suède) et il doit façonner sa vision de tout cela seul, parce que pour la plupart du temps, il ne trouve pas d’âme-frère pour l’accompagner dans sa vision. Dans la biographie de Harry Martinson on peut lire qu’il s’en est allé travailler sur des bateaux à l’âge de seize ans… c’est avec ce premier départ en mer que le livre se termine. Martin/Harry a réalisé son 'rêve' et laisse son enfance derrière lui. Ces deux livres font un bon ensemble et gardent tout leur poids dans le monde littéraire d’aujourd’hui. Dorothea Lange | |
| | | pia Zen littéraire
Messages : 6473 Inscription le : 04/08/2013 Age : 56 Localisation : Entre Paris et Utrecht
| Sujet: Re: Harry Martinson [Suède] Lun 29 Fév 2016 - 18:12 | |
| J'ai bien envie de le lire. Même les orties fleurissent...quel beau titre. J'essaie de trouver un bouquin de lui le plus vite possible. | |
| | | bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: Re: Harry Martinson [Suède] Lun 29 Fév 2016 - 18:34 | |
| - pia a écrit:
- J'ai bien envie de le lire. Même les orties fleurissent...quel beau titre. J'essaie de trouver un bouquin de lui le plus vite possible.
Très bon livre ! Me reste à lire la suite, Il faut partir... | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Harry Martinson [Suède] Mar 1 Mar 2016 - 5:26 | |
| - pia a écrit:
- Même les orties fleurissent...quel beau titre.
en effet... - pia a écrit:
- J'essaie de trouver un bouquin de lui le plus vite possible.
je ne sais pas pour ses autres livres, mais en tous cas, les deux que j'ai commenté, faudrait les lire dans l'ordre chronologique | |
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| Sujet: Re: Harry Martinson [Suède] | |
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| | | | Harry Martinson [Suède] | |
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