Patrick Modiano

nezumi a écrit:

(je l'aime bien la collection blanche moi, je la trouve sobre et classe.)

Itou !

Harelde a écrit:

nezumi a écrit:

(je l'aime bien la collection blanche moi, je la trouve sobre et classe.)

Itou !

Ouaip! C'est assez chic, cette sobriété!
Et puis traverser les décennies, comme ça...!

kenavo a écrit:

nezumi a écrit:

Tu l'as lu sur liseuse, si j'ai bien compris Kena ? Tu vas te le racheter sur papier vu que c'est un de tes auteurs favoris ou pas ?

oui, j'ai opté pour version liseuse.. deux raisons:
-je n'ai pas la possibilité d'aller au magasin avant samedi.. et là, je ne pourrais pas survivre 2 jours d'attente
-je déteste la collection blanche de Gallmard.. tous les livres SONT PAREILS!! quand je regarde mes étagères, mon regard s'accroche sur tel et tel livre.. titre.. mais surtout couverture et là je me rapelle plus d'un livre.. bons moments etc... tandis qu'une couverture uniforme ne m'évoque après quelques mois/années plus rien (et oui, je sais, c'est le phénomène de mémoire photographique, j'ai besoin d'une "image" pour coller des infos par derrière)
mais, tu as tout à fait raison, c'est un de mes auteurs favoris, il me faut la version papier sur mes étagères.. et puisque je fais toujours plusieurs lectures des romans de Modiano, ce sera fait en version folio, qui va avoir une bien belle couverture dont je suis déjà sûre que je vais ADORER

kenavo,
tu as toujours la possibilité de choisir une reliure à ta convenance pour tes auteurs favoris ; le relieur artisanal existe toujours, même s’il faut quelquefois un peu chercher dans les pages jaunes ou sur le web. Autrement, la reliure s’apprend et c’est un passetemps utile quand on est librivore.

Au fait, parmi tous les Parfumés n’y a-t-il personne qui pratique la reliure ?

topocl a écrit:

Harelde a écrit:

nezumi a écrit:

(je l'aime bien la collection blanche moi, je la trouve sobre et classe.)

Itou !

Ouaip! C'est assez chic, cette sobriété!
Et puis traverser les décennies, comme ça...!

je vous rejoins sur le sobre et la classe... mais malheureusement pour des livres, ce n'est pas ma tasse de thé
cela me rappelle une bibliothèque d'un lecteur dans le livre Vivre avec des livres: il a enveloppé tous ses livres pour qu'ils ont l'aspect "uniforme"





il devrait se mettre à lire en français et acheter que de la collection blanche.. un travail en moins moi je ne pourrais pas vivre parmi une telle bibliothèque

Maline a écrit:

kenavo,
tu as toujours la possibilité de choisir une reliure à ta convenance pour tes auteurs favoris ; le relieur artisanal existe toujours, même s’il faut quelquefois un peu chercher dans les pages jaunes ou sur le web. Autrement, la reliure s’apprend et c’est un passetemps utile quand on est librivore.

hm.. oui, c'est une idée.. mais je dois avouer que j'adore vraiment (le plus souvent, rares exceptions sont naturelles ) le choix des maisons d'éditions.. et à part la collection blanche, je trouve partout mon bonheur
depuis que Gallimard a découvert les e-books, le problème est résolu, je ne suis plus forcée d'en acheter en version papier

Maline a écrit:

Au fait, parmi tous les Parfumés n’y a-t-il personne qui pratique la reliure ?

pas à ce que je sache,
sur ce fil, Armor-Argoat nous avait parlé de sa passion pour la reliure.. mais sinon..

Modiano-Echenoz: la rencontre

Citation :

Ils sont de la même génération, se lisent, s'admirent, mais ne se connaissaient pas.

à lire ici

C'est tout mimi comment ils se complimentent l'un l'autre

Merci bien pour avoir mis le lien, kenavo. Il y a de ces rencontres qui forgent le destin des protagonistes en question. Il semble bel et bien y avoir sympathie mutuelle. Nous ne parlons pas de toc. Quoi qu'il en soit, le moment où j'achèterai davantage de Modiano s'approche.

Lors de la rencontre à Moulins, nous avons envahi la librairie et.... je me suis ruée sur le dernier Modiano.... Le livre était caché sous d'autres livres
J'ai râlé pour que le libraire le mette dessus et.... il l'a fait.... jusqu'à ce que je sois sortie du magasin ????????????)

zazy a écrit:

Lors de la rencontre à Moulins, nous avons envahi la librairie et.... je me suis ruée sur le dernier Modiano.... Le livre était caché sous d'autres livres
J'ai râlé pour que le libraire le mette dessus et.... il l'a fait.... jusqu'à ce que je sois sortie du magasin ????????????)

Tout fout le camp ma bonne dame !
Nan mais j'vous jure...

Il faudrait que j'y retourne !

Je viens de lire "Dans le café de la jeunesse perdue" et je retrouve tellement bien Modiano dans ce livre. Toujours cette impression qu'il écrit le même livre et pourtant c'est la même séduction qui s'opère: la poésie des phrases nous entraîne dans un monde nostalgique où l'enquête, la recherche de ce qui a été est essentielel et met en lumière des destins individuels émouvants et troublants.
Un ouvrage court et à l'histoire un peu triste mais malgré tout intéressant et d'une sobre beauté.

Et un très beau titre en plus...

Marko a écrit:

Et un très beau titre en plus...

Oui, beau et nostalgique comme le roman...

voilà un projet de famille

28 paradis, 28 enfers

Citation :

Ce volume, à l'italienne et à double face, est cosigné par Patrick Modiano, sa femme Dominique Zehrfuss et leur fille fille cadette, Marie Modiano
Ce volume de 128 pages comporte en réalité deux livres présentés tête-bêche:
Le premier, 28 Paradis, a déjà été publié en 2005 aux éditions de l'Olivier-Le Seuil : il s'agit de 28 gouaches de Dominique Zehrfuss accompagnées de textes poétiques de son époux.
Le second livre, 28 Enfers, est, lui, une nouveauté. Il comporte lui aussi 28 gouaches de Dominique Zehrfuss, mais les textes courts qui sont publiés en regard sont signés cette fois-ci par Marie Modiano.

source

petit livre tout joli et beau, des images en toute finesse et des textes qui les accompagnent très bien
j'ai cherché en vain de trouver quelques images sur le net, je vais en faire quelques photos et montrer comment cela se présente

chose promise, chose due

les photos ne redonnent pas la qualité des images de Dominique Zehrfuss, par moment cela me rappelait du Henri Rousseau en miniature


côté paradis





et des mots de Patrick Modiano

Dans le café aux tables voisines de la mienne
Des clients jouaient aux cartes et aux échecs
Moi je ne jouais à rien
Si j’avais su combien dans l’avenir lointain
Les journées et les nuits seraient longues
J’aurais appris les jeux de société



Pour passer le temps
Je rêvais aux paradis


côté enfer







et les mots de Marie Modiano

Une tête se pose sur mon épaule ;
Je me souviens alors
D chant des Inséparables
Qui me console
Là-bas, sur cette terre où la nuit
Se coiffe parfois d’une couronne d’argent.

Revoir la lumière.
Vade retro Satanas
Vade retro Satanas.

J’ouvre les yeux,
Tu dors auprès de moi.
Le jour se lève.

Bonjour à tous, je suis nouveau sur le forum alors pardonnez-moi si je répète des choses qui ont été dites.
J'ai lu pendant ces vacances "L'herbe des nuits" de Modiano, et j'ai trouvé l'écriture formidable.

C'est le premier roman que je lis de cet auteur. Son style d'écriture est saisissant. Je ne sais pas comment l'expliquer, mais il se dégage des mots une poésie, une force poétique impressionnante. Quand à l'histoire de l'herbe des nuits, c'est troublant comme il y mêle l'écriture du roman policier. J'espère que ce n'est pas juste "l'accident" d'un roman.

Bien à vous.