Nos lectures de mai 2016

Je viens de terminer " Le pavillon d'Or" de Yukio Mishima, un roman inspiré d'un fait réel où le protagoniste torturé comme toujours chez Mishima dénonce l'impuissance et veut " abolir la Beauté", une oeuvre qui pour moi a des longueurs ce qui n'enlève rien à la très grande maîtrise de l'auteur.

Je m'attaque à " Grandeur et décadence de César Birotteau" de Balzac

pia a écrit:

églantine a écrit:

pia a écrit:

L'annonce de Marie-Hélène Lafon

Tiens , tiens je viens de l'emprunter à la médiathèque aujourd'hui pour ma mère . Après "Les pays" qui fut une grosse déception , je m'étais réconciliée avec Marie-Hélène Lafon avec celui ci ! Bonne lecture Pia .

Et bien c'est mon premier d'elle et j'ai bien aimé. je comprends quand elle dit qu'elle malaxe les mots, les phrases. C'est assez intense comme écriture. Elle parle tres bien du milieu paysan. Elle nous fait tout à fait ressentir leur quotidien. Au point que c'en est angoissant.


Pour ma part je viens de finir Histoire d'enfant de Peter Handke, et pour une première approche, je suis séduite.

J'ai commencé Hyacinthe d'Henri Bosco.

Oui elle connait bien son monde Marie-Hélène Lafon et elle a une belle écriture de taiseuse , exigeante et minutieusement travaillée pour faire parler ses racines de terrienne .

Ah Peter Handke et Henri Bosco , que du bon , faisant partie de mes chouchous !   Bonne lecture avec l'ami Bosco !

J'ai commencé  "Les enfants Jéromine" de Ernst Wiechert : un régal .....

Il faut que je découvre Bosco.

Le pavillon d'or est mon oeuvre préférée de Mishima pour le moment. J'avais été littéralement emporté par la plume de l'auteur. Quelle virtuosité.

En plus d'Ovide, j'ai aussi ouvert Thésée, d'André Gide. Ce qui m'apporte une autre vision de son parcours, après la biographie de Plutarque. Mais Gide parle aussi beaucoup de lui apparemment, au travers de l'histoire de Thésée. Toujours un style aussi agréable, et qui se montre parfois facétieux.

Kipling - Le livre de la jungle (entre 2 ou 3 autres), histoire de me remettre en tête les aventures de Mowgli.

Cervantès - Numance : ce que c'est qu'un GEANT.

Joyce, toujours (respect !).

Ah, toujours aussi chez Joyce pour ma part, je crois que j'ai avancé de 30 pages depuis la dernière fois !
Toujours aussi étrange expérience.

Oui, puis tu as vu, parfois on décroche, puis on reprend. C'est à dire qu'on fait comme le personnage. Qui passe d'une pensée à l'autre à la vitesse de la lumière. On se réfléchit (au sens propre du terme). Je ne sais pas si je suis claire, là.
Mais je me comprends à peu près et c'est très fort !
Comme si on se lisait dans un miroir (non ?).

ArturoBandini a écrit:

Il faut que je découvre Bosco.

Le pavillon d'or est mon oeuvre préférée de Mishima pour le moment. J'avais été littéralement emporté par la plume de l'auteur. Quelle virtuosité.

En plus d'Ovide, j'ai aussi ouvert Thésée, d'André Gide. Ce qui m'apporte une autre vision de son parcours, après la biographie de Plutarque. Mais Gide parle aussi beaucoup de lui apparemment, au travers de l'histoire de Thésée. Toujours un style aussi agréable, et qui se montre parfois facétieux.

Il faut que je me plonge plus avant dans l'oeuvre de Mishima pour avoir un avis pertinent fut il personnel.
J'espère que tu liras l'intégral des " Métamorphoses" d'Ovide, ça en vaut vraiment la peine.
Gide est vraiment un auteur que j'apprécie sans forcément épouser ses idées, " Thésée" est la fin d'un cycle en quelque sorte dans lequel tu vas trouver " Saul", " Le Corydon" et " Oedipe".

Diogène a écrit:

Gide est vraiment un auteur que j'apprécie sans forcément épouser ses idées, " Thésée" est la fin d'un cycle en quelque sorte dans lequel tu vas trouver " Saul", " Le Corydon" et " Oedipe".

Jamais lu ce cycle là. Du coup, vous piquez ma curiosité. Ce sont 4 livres différents, c'est ça ?

tina a écrit:

Diogène a écrit:

Gide est vraiment un auteur que j'apprécie sans forcément épouser ses idées, " Thésée" est la fin d'un cycle en quelque sorte dans lequel tu vas trouver " Saul", " Le Corydon" et " Oedipe".

Jamais lu ce cycle là. Du coup, vous piquez ma curiosité. Ce sont 4 livres différents, c'est ça ?

Oui, ce sont quatre oeuvres distinctes de Gide, "Thésée" étant la dernière. Gide a écrit sur les mythes mais en prenant des libertés, il est dans la réflexion plus que dans l'histoire antique et mythologique.

Si Gide ou l'antiquité vous intéresse et si vous le souhaitez, je pourrais vous conseiller des titres.

j'ai toujours les Moomins en à côté et j'ai ouvert aujourd'hui En temps et lieux de Patrice Desbiens qui sera un autre à côté à ???

il faut que je profite d'internet pour écouter/regarder du québécois... et chercher des nuances de vocabulaires.

Nos plus beaux souvenirs (Stewart O'Nan)

Pour continuer dans l'univers de Stephen King, je me suis lancée dans La part des ténèbres, et ça commence plutôt pas mal.

animal a écrit:

j'ai toujours les Moomins en à côté et j'ai ouvert aujourd'hui En temps et lieux de Patrice Desbiens qui sera un autre à côté à ???

il faut que je profite d'internet pour écouter/regarder du québécois... et chercher des nuances de vocabulaires

Oui, j'avoue, il y a un vocabulaire tout à fait différent, spécieux, et c'est pourquoi, entre autres, je suis plongé dans la poésie québécoise moderne post-2010. Je ne me souviens plus, et je ne sais pas si tu aimerais... mais Réjean Ducharme est un bel exemple de l'excentricité de la langue littéraire québécoise.

Aussitôt posté, je passe à mon deuxième message : j'ai lu en totalité et en partie cinq recueils de poésie que j'ai terminés. Je note Rosebud d'Annie Lafleur, que j'avais moins apprécié à la première lecture car vraiment léger en termes de contenu... c'est quasiment du haïku. Je préfère Handkerchief comparativement. J'y reviendrai. Je confirme par la présente que Bruno Roy est un poète que j'aime bien lire. Même chose pour Martin-Pierre Tremblay de qui j'ai lu Le plus petit désert. Michel Beaulieu a eu une oeuvre monumentale qui a bien terminé avec le recueil de maturité Trivialités. Il semblerait que ce soit une suite à Kaléidoscope qui est généralement plus connu dans son oeuvre. Benoît Chaput est un bon poète, je vois bien pourquoi il anime la maison d'édition L'oie de Cravan. C'est un auteur qui se lit dans l'intégralité de son oeuvre avant de s'en faire une meilleure idée, un peu à l'instar de Thierry Dimanche.

jack-hubert bukowski a écrit:

Oui, j'avoue, il y a un vocabulaire tout à fait différent, spécieux, et c'est pourquoi, entre autres, je suis plongé dans la poésie québécoise moderne post-2010. Je ne me souviens plus, et je ne sais pas si tu aimerais... mais Réjean Ducharme est un bel exemple de l'excentricité de la langue littéraire québécoise.

pour l'instant c'est du vocabulaire comme "bs" (pas la version anglaise) qui peut me manquer, plus du local. on verra plus tard pour l'excentricité.

sinon commencé Imbroglio negro de Chester Himes (pas facile de choisir après le Gorenstein).