Nos lectures de juin 2016

églantine a écrit:

Je lis : La plage de Scheveningen de Paul Gadenne

J'ai passé un excellent moment !
Paul Gadenne mériterait d'être dépoussiéré : un écrivain qui avait non seulement un talent d'écriture rare mais des choses à dire d'une portée universelle ( Notion du bien et du mal , culpabilité , bourreau et victime , trahison et jugement , salut ....)

Neverhome (Laird Hunt)

églantine a écrit:

églantine a écrit:

Je lis : La plage de Scheveningen de Paul Gadenne

J'ai passé un excellent moment !
Paul Gadenne mériterait d'être dépoussiéré : un écrivain qui avait non seulement un talent d'écriture rare mais des choses à dire d'une portée universelle ( Notion du bien et du mal , culpabilité , bourreau et victime , trahison et jugement , salut ....)

J'ai toujours Les hauts-quartiers à lire... c'est terrible de faire mon choix de lecture pour mes vacances !!! Tellement d'envies et je n'en lirai que 4 ou 5 au mieux...

Avadoro a écrit:

Neverhome (Laird Hunt)

Ah!oui, ç'aurait été dommage qu'il passe aux oubliettes, celui-là!

commencé Les Druzes de Belgrade de Rabee Jaber

Je reviens sur une brève communication de mon dernier tour à la bibliothèque...

Citation :

- La résistance en héritage. Le discours culturel des essayistes de Liberté (2006-2011) de Rachel Nadon

À propos de la dernière, il est drôle de constater qu'elle m'a interviewé à mes débuts en Études littéraires et qu'elle est rendu aujourd'hui au niveau de doctorat. J'ai commencé à lire le livre qui est tiré d'un mémoire de maîtrise et je dois dire que j'apprécie la facture de l'analyse.

Outre le recueil poétique québécois Le théâtre de l'apesanteur de Philippe More, j'ai lu l'essai de Rachel Nadon à propos de la revue Liberté qui est souvent associée - à tort ou à raison - à Hubert Aquin. Son essai «Comprendre dangereusement» est important dans le développement de l'esthétique et des codes poursuivis dans le cheminement mémoriel de la revue qui a traversé plusieurs tranches successives de publication. Rachel Nadon expliquait plusieurs choses dont j'avais eu quelques échos dans mon cours suivi sur les revues québécoises en compagnie de Michel Lacroix. Elle mentionne d'ailleurs son nom étant donné qu'il a été son directeur de thèse.

Rachel Nadon s'exprime bien, explique les choses assez simplement et il est facile de comprendre les étapes de son raisonnement dans l'étude de la revue Liberté. Dans l'ensemble, je dirais que la revue Liberté a cheminé d'une manière à intégrer des notions postmodernes et faire table rase du passé et des fantômes de la revue. Je dirais qu'il y a une dignité dans la posture mais qu'il y a parfois un défaut de comment dire, écarter les contributeurs du passé. En outre, Rachel Nadon critique certaines manies de l'équipe de direction qui s'est illustré de 2006 à 2011. Ça s'appelle avoir de l'esprit critique, et il faut en avoir pour être lucides sur le développement des revues littéraires québécoises. Liberté a d'ailleurs été ambigue sur le chevauchement entre sa vocation politique et littéraire. La jonction entre les deux n'est pas toujours simple à effectuer. Voilà l'une des nombreuses critiques dans cet essai éclairant.

Je lis Camus, Noces, L'été, puis sans doute La mort heureuse.
Très approprié par cette chaleur.

Sur les conseils de Quasimodo, je suis en plein dans Le Maître et Marguerite de Mikhaïl Boulgakov.

Haha je me demandais si tu le verrais
Et je ne regrette pas de t'avoir écouté! loin de là même =) Donc merci beaucoup du conseil

Le fracas du temps de Julian Barnes

J'ai entrepris la lecture et relecture de trois recueils de poésie hier. Il s'agit de :

- Roucouler comme des raisins sauvages, de Marie-Ève Comtois
- Le naufrage des colibris, de Daniel Leblanc-Poirier
- Il n'y a plus de chemin, de Jacques Brault (en cours)

En les lisant, je me rendais compte à quel point c'était de la grande poésie. Roucouler comme des raisins sauvages est particulier dans la mesure où Marie-Ève Comtois est végétarienne, du moins semble l'être. Cette notion acquiert une nouvelle saveur à la lecture de sa poésie. Quant à ce qui concerne Daniel Leblanc-Poirier, j'ai lu de nombreux recueils de poésie dans les derniers mois. J'ai trouvé que le débit de la parole poétique et la facture du recueil dans ses subdivisions révélaient une intuition assez juste en ce qui concerne la mesure poétique. Pour ce qui est de Brault, j'ai été interrompu dans ma lecture. J'y reviendrai.

topocl a écrit:

Le fracas du temps de Julian Barnes

ah !

(tu le lis avant de l'offrir ??)