Ariane Bois

Et le jour pour eux sera comme la nuit



Denis, 20 ans, enfant des "beaux quartiers" se jette de la fenêtre de sa chambre de bonne.
On suit pendant quelques mois, pas à pas, la lente dérive et la profonde solitude de ses parents, de sa grande soeur Diane (qui a fait Sciences Po comme l'auteur) et de son petit frère Alexandre.

Ce premier roman, qui sent le vécu à plein nez, est écrit par petite touches qui vont de l'un à l'autre. C'est malheureusement bourré de choses très conventionnelles, et je ne suis pas arrivée à entrer dans la peine des personnages. Il manque quelque chose qui permettrait d'apparenter cela à de la littérature.

Plutôt un témoignage, une manière d'accepter la mort d'un proche ?

un de moins à noter, merci Topocl

Exini a écrit:

Plutôt un témoignage, une manière d'accepter la mort d'un proche ?

Ce qui serait acceptable. Comme artocle dans Marie Claire, par exemple. Le problème c'est que ça se "veut" roman.

Entre un livre témoignage et un article de magazine, même sur huit pages avec photos, aussi bon soit-il, il y a quand même de la marge !