Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 Philippe Noiret

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MessageSujet: Philippe Noiret   Philippe Noiret EmptyMar 25 Sep 2007 - 12:05

J'ai envie de vous livrer quelques passages du livre autobiographique de Philippe Noiret: Mémoire cavalière.
L'occasion d'évoquer quelques films qui ont été pour lui très important...pour nous aussi je pense
Aimiez-vous cet acteur?...Dans quels films l'avez-vous le plus apprécié (ou détesté!)?


Dernière édition par le Mar 25 Sep 2007 - 12:16, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Philippe Noiret   Philippe Noiret EmptyMar 25 Sep 2007 - 12:08

CINEMA PARADISO

A l'attention toute particulière de Babelle dont je sais qu'elle a une faiblesse pour ce film...et pour vous tous...une petite lecture...flash back...
Philippe Noiret Totoalfredohormn5

« Un jour de 1988, Alexandre Mnouchkine m’a fait passer le scénario d’un réalisateur italien, Giuseppe Tornatore , qu’il s’apprêtait à produire et qui s’intitulait Cinéma Paradiso. Je m’y suis immédiatement plongé, et j’ai été absolument emballé par ma lecture, au point d’avoir, dans les dernières pages, les larmes aux yeux.
[…] Tornatore nous a promptement rejoints à Paris : le processus était lancé.
Cinéma Paradiso était un mélodrame pur et dur, implacable. Il est impossible de ne pas être bouleversé par cette histoire, chronique d’une amitié entre un simple artisan, projectionniste de cinéma nommé Alfredo, et un petit garçon cinéphile, Salvatore, dit Toto. A travers un cinéma de la campagne sicilienne, le film suit l’évolution du septième Art, de l’époque où il était le spectacle populaire par excellence, jusqu’à son déclin et sa fin. Lorsque le vieil Alfredo meurt, la télévision a pris la place du cinéma de façon irrémédiable. Plus que celle du cinéma en général, Cinéma Paradiso établit le constat mélancolique de la mort d’un certain cinéma, celui qui était au centre des joies et des peines des hommes, qui touchait toutes les classes sociales et qui réussissait la prouesse de les réunir dans une salle obscure. Tout le contraire d’une télévision clignotante et clinquante, qui fragmente et divise.

Cinéma Paradiso fut important par son succès, mais aussi par l’écho qu’il a rencontré au sein de mon propre parcours. Alfredo m’attirait. Comme l’horloger quinze ans plus tôt (L’horlogerde Saint Paul), il exerçait un métier d’artisan. La soeur de Tornatore était en charge des costumes. Elle et moi avons beaucoup travaillé la question de son allure. Je crois que nous avons gagné notre pari. La silhouette, la tête à moustache, le crâne ras, tout cela était plutôt vraisemblable. Je portais une chemise sans col, un bleu, de grosses chaussures.
[…] Tout au long du film, on voit vieillir Alfredo. Mis à part la lente progression du gris dans les cheveux, les transformations étaient à peine apparentes. Cela passait moins par le physique que par la psychologie. J’étais anxieux de ne pas le rater, d’arriver à donner ce que je reniflais de sa richesse. J’étais à peu près sûr de l’impact qu’aurait ce beau personnage, populaire et universel. A l’instar de Toto, la vie des gens qui étaient en âge de voir le film avait été accompagnée par le cinéma.

[…] Parmi les acteurs du film, le petit Salvatore Cascio, qui jouait Toto, était un personnage tout à fait fascinant. Très vif, doué d’une grande intelligence, il était le roi du plateau. Plus âgé qu’il ne le paraissait, il était très doué pour la comédie, avec cet air de ne pas la jouer qu’ont souvent les enfants. Nul besoin de lui mâcher les gestes ou les intonations. Il était très conscient de la dramaturgie, de ce que les scènes voulaient dire. Donner la réplique à des enfants peut être amusant, mais également dangereux. Car quand ils sont bons, leur vérité est très difficile à rejoindre. D’un autre côté, c’est un régal : il n’y a qu’à les écouter. Vous savez qu’en répondant vous serez dans le ton juste.

[…] La présentation à Cannes a été absolument triomphale. Le jury était présidé par Win Wenders. Avec l’équipe du film, lorsque nous avons voulu sortir de la salle de projection, personne dans le public ne voulait ni bouger ni sortir . Nous nous trouvions sous un feu roulant d’applaudissements. En descendant les marches du palais, la foule nous a fait une ovation ininterrompue de plus de vingt minutes. Sur toute la Croisette, jusqu’à notre hôtel, les gens nous acclamaient. Le film a obtenu le Prix Spécial du Jury, avant d’obtenir l’Oscar du meilleur film étranger. »
(Philippe Noiret dans Mémoire cavalière)


Dernière édition par le Mar 25 Sep 2007 - 12:13, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Philippe Noiret   Philippe Noiret EmptyMar 25 Sep 2007 - 12:09

L’HORLOGER DE SAINT PAUL

Philippe Noiret 2be61sblki3

« A l’époque du tournage, Bertrand Tavernier avait trente-deux ans.
[…] Il était tombé sur le roman de Simenon, qui avait éveillé en lui des échos très profonds. Michel Descombes, l’horloger de Saint Paul, est un artisan tranquille, qui vit modestement au milieu de ses amis, avec cette chaleur de rapports qu’on peut trouver à Lyon, ce côté table partagée dans les bouchons, les pots de Beaujolais, cette vie sociale simple mais très belle. Soudain la tragédie surgit sans crier gare. L’horloger a un fils, et ce dernier est accusé du meurtre d’un contremaître. Par indifférence, par légèreté, Descombes n’a eu aucune conscience de l’état dans lequel se trouvait l’être qui lui était le plus proche. Sans qu’il ait rien vu venir, son enfant est devenu un assassin. Bertrand a été très touché par les rapports entre ce père et son fils. Alors qu’il n’a jamais eu le profil d’un révolté ou d’un révolutionnaire, l’horloger en vient à se dire, pendant le procès, totalement solidaire de son fils. A l’occasion de ce crime, il lui est en quelque sorte révélé.
[…] Dès 1970, j’avais donné mon accord pour ce film. Le montage financier a duré deux ans. Ces deux années ont été très dures pour Bertrand.[…] Pendant ce temps-là, j’ai été derrière lui, passionné par son projet. Je trouvais le personnage de Michel Descombes vraiment magnifique. C’est révélateur, dans notre métier, lorsqu’on se dit en découvrant un personnage dans un scénario, « celui-là, il faut que je le fasse, et je n’ai pas l’intention de le laisser à qui que ce soit. Il est à moi. » J’ai enfilé bien des rôles, dont après le clap de fin je me suis débarrassé le plus souvent comme d’un manteau. Mais quelques-uns m’ont véritablement accompagné, et l’horloger est de ceux-là.
[…] Je pensais à ce qui m’unissait à mon père, à ma fille aussi. J’ai mesuré combien, si l’on n’y prend garde, l’incompréhension peut parfois s’installer entre parents et enfants, non par indifférence, mais par maladresse. Chez l’horloger, on retrouve cette pudeur dans les relations familiales que je connaissais fort bien. Son côté artisan produisait en moi des résonances intimes. On fait sa tâche, on fait ce qu’on peut ; on organise sa vie autour du travail. Je n’en ai pas joué tant que cela, des artisans. Il y a eu l’horloger. Plus tard, il y a eu Alfredo, le projectionniste de Cinéma Paradiso. Ce sont des rôles dont je me suis senti proche. »

(Philippe Noiret dans Mémoire cavalière)
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MessageSujet: Re: Philippe Noiret   Philippe Noiret EmptyMar 25 Sep 2007 - 13:25

mmmmhm.... ce n'est pas un acteur que j'ai recherché particulièrement et que je recherche particulièrement dans les films... sais pas trop pourquoi... en tant qu'acteur il n'est pas déplaisant... je fais peut être un blocage depuis qu'il a causé sur le jean-claude pig
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MessageSujet: Re: Philippe Noiret   Philippe Noiret EmptyMar 25 Sep 2007 - 17:44

animal a écrit:
... je fais peut être un blocage depuis qu'il a causé sur le jean-claude pig

Raconte...Je ne sais pas à quoi tu fais allusion et je suis curieuse...Wink
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MessageSujet: Re: Philippe Noiret   Philippe Noiret EmptyMar 25 Sep 2007 - 19:19

j'en avais parlé ICI suite à une remarque de Bob. je parlais surtout de jean-claude en fait Wink

en fait j'ai le souvenir d'une interview de Noiret à cannes (avec je ne sais plus qui a ses côtés) où il râlait a propos de jean-claude ou avec jean-claude comme exemple sur un sous-cinéma très lucratif (c'était la période où ça marchait pour jean-claude !) que ce n'était pas vraiment un (des) acteurs et ainsi de suite... ce que j'ai trouvé un peu injuste (et encore, je n'avais pas la même vision du personnage jean-claude et de sa carrière qu'aujourd'hui) parce que malgré des titres pas tous avouables il y avait un sentiment de générosité dans le jean-claude à l'écran et le fait (reproché) que ce type de carrière soit fondé sur un physique n'empêche pas que cette carrière sur son fond purement commercial (pour que l'acteur puisse se vendre comme tel en fait) ça nécessite un investissement personnel de sa part.

entre jalousie et dénigrement un peu facile (et sans doute une méconnaissance du bonhomme) j'avais été un peu refroidi, et du coup je me trimballe un a priori depuis ce jour là Embarassed
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MessageSujet: Re: Philippe Noiret   Philippe Noiret EmptyMar 25 Sep 2007 - 20:57

Je comprends ta réaction Animal, mais Noiret est un acteur que je vois avant tout avec mon regard d'enfant...

Le premier qui me vient à l'esprit est Alexandre le Bienheureux.
Cet hymne à la paresse m'avait vraiment surprise et amusée étant petiote, j'en garde de très bons souvenirs alien

Philippe Noiret Noiret10

Coline, où en es-tu avec la biographie de Philippe Noiret ?
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MessageSujet: Re: Philippe Noiret   Philippe Noiret EmptyMar 25 Sep 2007 - 21:28

J'adorais vraiment cet acteur. Very Happy J'avais été très marquée par un film dans lequel il jouait un double jeu, celui d'un homme public aimé de tous et dans le privé, celui d'un papa je crois , manipulateur qui droguait sa fille de médicaments, la persuadant qu'elle était folle. affraid ...tout finit bien heureusement. flower
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MessageSujet: Re: Philippe Noiret   Philippe Noiret EmptyMer 26 Sep 2007 - 0:03

sentinelle a écrit:

Coline, où en es-tu avec la biographie de Philippe Noiret ?

Il m'est impossible de tout lire, de A à Z...C'est fastidieux...Par contre je prends note de passages plus intéressants ...d'autant que nous allons recevoir sa fille...
J'ai bien aimé des passages sur certains films comme ceux que je vous ai recopiés ce matin...:)
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MessageSujet: Re: Philippe Noiret   Philippe Noiret EmptyMer 26 Sep 2007 - 1:28

J'aime beaucoup Philippe Noiret!
Dans sa filmographie, mes préférés, et des souvenirs, sans réfléchir, tels qu'ils me reviennent:
La Vie de château •de Jean Paul Rappeneau, en noir et blanc, avec Catherine Deneuve très jeune courant pieds nu en chemise de nuit sur une pelouse? et la musique du film, de Michel Legrand .
Philippe Noiret Vie_de10

L'Horloger de Saint-Paul
de Tavernier, l'amour d'un père pour son fils, Lyon, Rochefort en inspecteur sympathique...

Que la fête commence,encore Tavernier, Noiret jouait le Régent, Rochefort l'abbé Dubois. Et il y avait la petite Christine Pascal, qui s'est suicidée depuis...
Philippe Noiret Que_la10
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MessageSujet: Re: Philippe Noiret   Philippe Noiret EmptyMer 26 Sep 2007 - 1:44

Le Vieux Fusil,. De Robert Enrico.
librement inspiré des évènements tragiques d'Oradour-sur-Glane.
Philippe Noiret amoureux de la magnifique Romy Schneider.
Et la musique était de François de Roubaix, qui s'est noyé, je crois...Dommage, un excellent musicien.
Philippe Noiret Le_vie10

Le Juge et l'Assassin •Encore Tavernier ( et toujours les mêmes scénaristes, Jean Aurenche et Pierre Bost)
Extraordinaire rôle pour Michel Galabru
Philippe Noiret Juge_e10


Coup de torchon
Tavernier toujours! Noiret d'un cynisme réjouissant, et Stéphane Audran, Isabelle Huppert, et Eddie Mitchell . Adapté dons d'un polar de Jim Thompson. A voir absolument, je ne m'en suis jamais lassée...Musique Bertrand Tavernier et Philippe Sarde
Philippe Noiret Coup_d10
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MessageSujet: Re: Philippe Noiret   Philippe Noiret EmptyMer 26 Sep 2007 - 1:57

Et aussi Fort Saganne, d'Alain Corneau, Uranus de Claude Berri, Cinéma Paradiso, bien sûr, on pleure à la fin quand Jacques Perrin regarde le collage de tous les bouts de films censurés.., J'embrasse pas, de Techiné, dans lequel il joue magnifiquement un personnage très trouble, et puis on revient à Tavernier avec La vie et rien d'autre, Sabine Azéma cherche son mari à la fin de la guerre et Philippe Noiret - le commandant Dellaplane cherche le Soldat inconnu....
La lettre finale, empruntée sur Wikipedia:

Bédarieux, 6 janvier 1922

Irène, très chère Irène,

Votre lettre m'a donné une très grande joie parce qu'elle m'apportait un grand espoir. Enfin vous! Enfin quelques mots me rendaient votre voix, votre regard, l'émouvante silhouette de mes jours et de mes nuits de solitude! Dieu veuille que mon message vous atteigne à New York avant ce grand départ que vous m'annoncez pour le Wisconsin. J'ai eu du mal à le découvrir sur mon globe. Comment vous y retrouverais-je si vous aviez l'imprudence d'aller vous y perdre?

"Nouvelle vie" dites-vous, "nouvelles têtes, nouveau départ". Qu'avez-vous besoin de toute cette nouveauté, vous qui renouvelez si bien toutes choses et notamment le vieux cœur des vieux hommes?

Vous n'avez compris ni mon trouble ni mon silence. Ai-je compris moi-même? J'étais, je suis encore tremblant de mon immense tendresse, et votre véhémence, votre flamme me paralysaient... nuit effrayante dans mon souvenir. Il suffisait que je murmure les trois mots dont vous me lanciez le défi et je me suis tû. Aujourd'hui, je les crie cent fois par jour, de toutes les forces qui me restent, souhaitant qu'ils passent la formidable étendue qui nous sépare: je vous aime, oui je vous aime, à jamais.

Cet aveu vous donnera peut-être à rire après tant de mois de séparation. Il me soulage. Il m'assure que je suis vivant, en paix avec moi-même. Le reste n'est que broutilles.

J'ai pris de grandes résolutions. Par exemple celle de me séparer de l'armée, laquelle d'ailleurs n'a fait aucune difficulté pour me libérer. Et comme je n'ai de goût ni pour les villes, ni pour les cravates, j'ai regagné la terre de mon enfance où je dispose d'une maison de famille entourée de quelques hectares de rocaille et de vignoble.

Je vous offre, sans trop d'illusion, cette royauté dérisoire.

Il est dix heures du soir. L'air sent bon le crottin, la menthe et le caramel parce que j'ai fait tomber du sucre sur ma cuisinière. Demain matin j'irai voir si les sangliers de mon petit bois sont partis pour l'Espagne et je commencerai d'attendre, de vous attendre. J'attends déjà. Je n'attendrai pas plus de cent ans. Mettons cent un ans.

Postcriptum: C'est la dernière fois que je vous importune avec mes chiffres terribles. Mais par comparaison avec le temps mis par les troupes alliées à descendre les Champs Élysées lors du défilé de la Victoire, environ trois heures je crois, j'ai calculé que dans les mêmes conditions de vitesse de marche et de formation réglementaire, le défilé des pauvres morts de cette inexpiable folie n'aurait pas duré moins de onze jours et onze nuits. Pardonnez-moi cette précision accablante.

À vous, ma vie...


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MessageSujet: Re: Philippe Noiret   Philippe Noiret EmptyMer 26 Sep 2007 - 9:17

pour moi Noiret représente tout ce qu'il y a de vieux et de débectant au cinéma, je deteste son cabotinage et sa pédanterie qui transpire dans toutes ses prestations cinématographiques. pour moi, son jeu manque de générosité, et il n'a joué que sur un fond de commerce facile : sa présence et sa prestance à l'écran.
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MessageSujet: Re: Philippe Noiret   Philippe Noiret EmptyMer 26 Sep 2007 - 12:18

Continuez...ça m'intéresse...Wink
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MessageSujet: NOIRET   Philippe Noiret EmptySam 29 Sep 2007 - 23:14

Queenie ta réaction me plait. Qui aimes-tu au cinéma comme acteur?
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