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| Philip K. Dick | |
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Auteur | Message |
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rivela Zen littéraire
Messages : 3875 Inscription le : 06/01/2009 Localisation : Entre lacs et montagnes
| Sujet: Re: Philip K. Dick Dim 29 Mai 2011 - 19:36 | |
| C'est très bien, même parfois il y a de l'humour, des nouvelles courtes faciles à lire. Parfait en un mot. | |
| | | rivela Zen littéraire
Messages : 3875 Inscription le : 06/01/2009 Localisation : Entre lacs et montagnes
| Sujet: Re: Philip K. Dick Jeu 7 Juil 2011 - 20:11 | |
| Petit déjeuner au crépuscule Deuxième livres de courtes histoires à mettre sur mon compte. Encore une fois banco, beaucoup de plaisir à lire ces histoires sorties de l'imagination de Dick. J’apprécie beaucoup les inventions de Dick, il va s'en dire que je continuerais avec d'autres histoire sorties de l'esprit de Dick.. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Philip K. Dick Jeu 7 Juil 2011 - 20:15 | |
| Maintenant il faut essayer avec un roman, je suggère Blade Runner! |
| | | rivela Zen littéraire
Messages : 3875 Inscription le : 06/01/2009 Localisation : Entre lacs et montagnes
| Sujet: Re: Philip K. Dick Jeu 7 Juil 2011 - 20:22 | |
| Oui d'accord, je passerais au format plus long pour voir comment il se débrouille. | |
| | | aden Posteur en quête
Messages : 83 Inscription le : 25/06/2011 Localisation : Londres - Paris
| Sujet: Re: Philip K. Dick Jeu 7 Juil 2011 - 22:56 | |
| Dick est un auteur culte pour beaucoup d'amateurs de S.-F. Etrangement, ce ne sont pas ses romans les plus connus qui m'ont le plus marqué.
Le titre du roman qui a inspiré le film Blade Runner est Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? Le thème principal de ce roman n'a pas manqué de toucher ma corde sensible d'écolo, puisque c'est bien de la disparition de la biosphère qu'il s'agit. Les animaux étant devenus rares, en posséder un est un luxe, et chacun héberge un animal qu'il peut s'offrir suivant ses moyens. Dans cette étrange société du futur, les animaux ont donc remplacé la voiture en qualité de symboles du statut social. Il y a un hic, cependant. Très peu d'espèces d'oiseaux et d'animaux sauvages ont survécu, on va donc jusqu'à créer des animaux mécaniques et les faire passer pour authentiques...
Et l'imagination du romancier va plus loin. Et si, dans cette société de demain, même les êtres humains étaient synthétiques ? Alors, l'auteur pose une question qu'il aborde d'une manière récurrente à travers ses oeuvres, comment distinguer le réel de l'artificiel et de l'illusoire ?
Du très bon Dick que je recommande sans réserve aux amateurs de S.-F. "cérébrale". | |
| | | topocl Abeille bibliophile
Messages : 11706 Inscription le : 12/02/2011
| Sujet: Re: Philip K. Dick Mar 15 Mai 2012 - 20:26 | |
| Je suis vivant et vous êtes morts Philipp K DICK 1928-1982 d'Emmanuel CARRERE
Si l'on veut faire bêtement simple, on lit le premier paragraphe, et tout le livre est dedans. Né en 1928 à Chicago, en même temps que sa sœur Jane, Phil Dick survivra seul à ce couple de jumeaux : la mère, incapable de les nourrir correctement, laisse Jane mourir de faim à un mois et demi. D'où, pour Philipp cette interrogation fondatrice :suis-je moi ou ma sœur, qui suis-je vraiment, quel serait le monde si ma sœur avait survécu, si j'étais mort à sa place, interrogation perpétuelle qui évoluera plus tard en : quel est ce monde, la vérité est-elle bien celle que l'on croit, n'a-t-elle pas un double qui fait que notre monde est une illusion, ne sommes-nous pas trompés par des sortes d'instances supérieures qui nous font vivre en croyant réel notre monde alors qu'il est autre.
Ça, c’est si l'on veut faire simple. Le livre d'Emmanuel Carrère est beaucoup plus complexe, avec une étude extraordinairement fouillée de la biographie de Philipp Dick, cet homme fascinant et insupportable, de ses perturbations psychiatriques, de ses oeuvres, et des rapports qu'elles entretiennent avec, justement, ses questionnements perpétuels. La description est assez impressionnante et j'ai été très emballé par la lecture de ce livre (en tout cas ses trois premiers quarts) qui décrit un homme, à la fois si brillamment intelligent et cultivé, mais paralysé par des comportements et des pensées qui sont totalement étranges au commun des mortels, alimenté par une fascination pour les religions, le paranormal, l’ésotérique, et une consommation incontrôlée de médicaments et de drogues. La description clinique scrupuleuse du « cas » Philipp Dick, de son rapport à lui-même et aux autres, à son oeuvre, l'évolution de cet homme à la structure psychologique si perturbée vers un délire de persécution est tout à fait saisissante. La fin m'a un peu lassée, la pensée de Philipp Dick est de plus en plus obsédante, stéréotypée, tortueuse, je me perds dans son délire comme il s’y est aussi perdu lui-même.
Tout cela, pour moi qui ne suis pas du tout une lectrice de science-fiction, me conforte dans l'idée que j’avais intuitivement que cette littérature a quelque chose de très profond, très pensé, très intelligent. Qui se présente sous des abords « populaires » mais est le résultat d’une pensée extrêmement élaborée qui pose les questions et ouvre les esprits.
En somme, un livre très intéressant, qui m'a passionnée pendant ses 2 premiers tiers, m’a saoulée sur la fin. De la haute voltige dans un roman biographique aussi intelligent que son personnage.
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| | | petitepom Envolée postale
Messages : 155 Inscription le : 25/06/2012 Age : 59 Localisation : Corrèze
| Sujet: Re: Philip K. Dick Lun 25 Juin 2012 - 17:42 | |
| Ubik Ouf ! J’aime toujours autant la SF, mais je dois dire que j’aime ceux des années 50/60/70, les livres que j’ai lu, plus récents, ne m’ont pas autant plu, je pense notamment à la horde du contrevent de Damasio, il n’a pas la même richesse ( mais ce n’est que mon avis) ; en lisant celui-ci et ayant lu il y a peu, Ravage de Barjavel, je constate que je m’y retrouve plus dans cette Sf classique que dans les modernes.
Ubik a pourtant un sujet complexe, le voyage dans le temps qui cache un autre phénomène que je ne dévoilerais pas. Joe Chip, son patron Rucinter et 10 autres personnes vont en mission sur la lune où une bombe va exploser, suite à cela c’est la confusion.
Les personnages sont des humains qui lisent dans les pensées, d'autres empêchent toute intrusion, il y a aussi ceux qui lisent l’avenir, tout cela n’est pas trop clair mais on s’aperçoit vite que ce n’est pas le sujet principal, il faut se laisser porter par l’histoire et accepter de ne pas tout saisir.
J’aime beaucoup ce genre de Sf, le coté voyage temporel m’attire, j’ai donc trouver mon compte dans ce roman
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| | | krys Sage de la littérature
Messages : 2093 Inscription le : 06/09/2009 Age : 65 Localisation : sud ouest
| Sujet: Re: Philip K. Dick Dim 30 Sep 2012 - 12:45 | |
| L'homme dont toutes les dents étaient exactement semblables
Je ne connaissais l'auteur que de nom, je m'attendais donc à un roman de SF. Eh bien pas du tout ! Il s'agit ici d'une petite communauté proche de San Francisco. Tout le monde se connaît, mais ne s'apprécie pas forcément. Et quand les voisins commencent à se disputer, la vengeance peut faire très mal ! Une chronique caustique des relations rurales, où chacun passe son temps à épier les autres, et où rien n'est longtemps dissimulé. Vive la vie à la campagne...
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| | | Aaliz Main aguerrie
Messages : 424 Inscription le : 07/11/2012 Age : 44 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Philip K. Dick Sam 8 Déc 2012 - 23:08 | |
| Substance MortUn titre pas très gai, une couverture qui fait peur (mais particulièrement adéquate), de quoi mettre le lecteur dans l’ambiance et le préparer psychologiquement à la lecture de ce roman dur, complexe et éprouvant. Il ne faut pas lire Substance Mort si vous êtes sujet à la déprime ni si vous avez envie de vous détendre ni si vous avez besoin d’une lecture légère et divertissante car Substance Mort n’est rien de tout ça. Substance Mort est une plongée dans le milieu de la drogue vu du côté des drogués et en même temps un bouleversant hommage à tous ceux qui se sont retrouvés prisonniers du cercle infernal de la toxicomanie. On suit Bob Arctor et ses amis, tous appartenant au milieu des « freaks » donc de ceux qui dealent et se droguent, évoluant dans leur monde de paranos angoissés dont les principaux soucis sont de se procurer leur prochaine dose et de ne pas se faire repérer par la police. Malheureusement pour eux, repérés, ils le sont. L’agent des stups Fred est chargé de leur surveillance. Seulement, voilà, Fred n’est autre que Bob Arctor lui-même dont la véritable identité se trouve dissimulée derrière le « complet brouillé », incroyable invention qui permet à celui qui le porte de faire varier son aspect physique et même sa voix de façon à ce qu’il soit complètement inidentifiable. Immergé dans une situation qui le contraint à se surveiller lui-même et victime des effets de la Substance Mort, Bob perd peu à peu toute notion d’identité. Les dégâts sur son cerveau évoluent peu à peu au fil du roman lui faisant complètement perdre toute conscience de la réalité. Les dialogues entre les différents personnages, absurdes au possible, et certaines scènes totalement loufoques décrivant les trips des personnages renforcent cette impression de totale déconnexion entre les « freaks » et le monde réel. Le lecteur est plongé dans cet autre monde et découvre avec effroi qu’il n’y a malheureusement aucune sortie de secours. Le lecteur aussi se retrouve pris au piège de l’incroyable filet tissé magistralement par Philip K. Dick jusqu’à ce que ce dernier le mette KO avec une fin qui l’achève et l’écoeure. Je dois reconnaître que Dick est vraiment un as pour les fins « choc » étonnantes et troublantes. Bouleversante est aussi cette note rédigée par l’auteur en fin de volume dans laquelle il explique avoir lui-même connu l’enfer de la drogue et avoir perdu ainsi nombre d’amis auxquels il rend hommage à travers ses personnages. Ce roman est classé en science-fiction mais seuls quelques éléments se rapportent au genre (comme le « complet brouillé ») car pour le reste, c’est inspiré du vécu et du réel. Plus qu’une simple œuvre de fiction, ce roman est un témoignage et un avertissement à tous ceux qui seraient tentés de vouloir continuer à jouer comme des enfants plutôt que de se confronter à la réalité d’une vie de labeur. - Citation :
- Ce roman ne propose aucune morale ; il n’est pas bourgeois ; il ne prétend pas que ses héros ont eu tort de jouer au lieu de travailler dur, il se contente d’énumérer les conséquences.
Et quelles conséquences ! J’ai également retrouvé dans ce roman, tout comme dans Ubik, une critique de la société de consommation et une réflexion sur ce qu’est l’identité. Le seul point que je reproche à Dick, c’est cette image de la femme plutôt dégradante réduite à un robot ménager et une poupée gonflable. Je l’avais déjà remarqué dans Ubik. Le passage où Bob explique que c’est le rôle des femmes d’entretenir une maison pour excuser que la sienne soit dans un état déplorable m’a un peu agacée. Enfin bon, on va mettre ça sur le compte de la mentalité de l’époque et notamment celle du mouvement hippie dont on retrouve de nombreux éléments ici et en particulier celui que dénonce principalement Dick dans ce livre : la consommation de psychotropes . Substance Mort est donc un roman fort et dur, qui marque les esprits et fait réfléchir. J’en conseille vivement la lecture. | |
| | | Aaliz Main aguerrie
Messages : 424 Inscription le : 07/11/2012 Age : 44 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Philip K. Dick Sam 8 Déc 2012 - 23:10 | |
| Ubik
Avec ce roman, on se retrouve plongés dans un tout autre univers. Certains lecteurs considèrent ce roman comme dépassé. Effectivement, l’action se situe initialement en 1992. Pour nous il s’agit bien sûr du passé mais lors de l’écriture, 1992 était le futur et c’est amusant de voir comment Dick l’imaginait. On y voit des voitures volantes, des portes et des frigos qui parlent et réclament de l’argent pour fonctionner, on y voit l’homme ayant colonisé la lune et Mars…et puis, suite à une étrange mission sur la lune qui tourne mal, voilà Joe Chip et ses acolytes témoins d’étranges phénomènes de régression dans le temps. Peu à peu, 1992 et son décor moderne et futuriste laissent la place à celui de 1939. Plus gênant encore, les collègues de Joe meurent un par un transformés en momies. Joe et ses compagnons seraient apparemment morts mais maintenus en semi-vie, un état transitoire entre la vie et la mort qui permet de continuer à communiquer avec les vivants tout en évoluant dans un autre monde. Tout m’a plu dans ce roman : une histoire originale avec un univers bien particulier, du suspense et ces curieux messages publicitaires en tête de chaque chapitre ventant les mérites d’ Ubik. Je me suis vraiment demandée où Dick voulait m’emmener et peu à peu les éléments se mettent en place et on commence à comprendre ce qui se passe. Enfin … c’est ce que l’on croit …
J’ai été bluffée par ce roman, par son étrangeté, sa richesse et sa cohérence, par son côté absurde qui m’a rappelé l’univers de Boris Vian. D’ailleurs, le style aussi et la liberté de ton m’ont rappelé Boris Vian également. A vrai dire, je ne sais pas comment parler de ce livre qui, pour moi, sort des sentiers battus. Même après avoir lu Asimov, Silverberg et un autre Dick, il y a quelque chose de spécial dans Ubik que je ne parviens pas à expliquer. Et d’un autre côté, j’ai peur de trop en dire et de gâcher le plaisir de la découverte à d’éventuels futurs lecteurs. En tous cas, une chose est sûre, le dépaysement est garanti et cette sensation ressort d’autant plus que Dick emploie un vocabulaire inventé de toutes pièces pour les besoins du récit. Eh non, désolée, il n’existe pas, à ma connaissance, de dictionnaire français-ubikois. Il faudra compter sur votre sens de la déduction pour deviner le sens des mots utilisés.
J’ai retrouvé ici, comme dans Substance Mort mais en moins présent, le côté hippie de Dick avec la dénonciation d’un système basé sur l’argent et la consommation à travers le personnage de Joe toujours fauché. Et puis le clou du spectacle : cette fin à la Dick absolument géniale ! Bref, j’ai adoré ! | |
| | | Aaliz Main aguerrie
Messages : 424 Inscription le : 07/11/2012 Age : 44 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Philip K. Dick Sam 8 Déc 2012 - 23:15 | |
| Le maître du haut-Château
Ce roman avait tout pour plaire : le contexte uchronique, des USA sous la domination de la culture japonaise, un mystérieux livre de divination et un tout aussi mystérieux écrivain qui vivrait isolé dans son château pour avoir osé imaginer la victoire des Alliés en 1945. Mais malgré tous ces ingrédients alléchants, la sauce n’a pas pris. Pourtant le cadre est intéressant même s’il est principalement restreint à l’occupation d’une partie des Etats-Unis par les japonais. Des nazis et de l’Europe il est rarement question. Dick s’intéresse à la réaction des américains face à cette culture étrangère qu’on leur impose et son idée est intéressante car il évoque aussi bien le sentiment d’infériorité éprouvé par les américains que leur envie de révolte. Dommage que ce ne soit que survolé. Le récit propose au lecteur de suivre le parcours de plusieurs personnages, liés entre eux par quelques liens plus ou moins forts, mais qui pourtant ne se rencontrent jamais. Tous ont entendu parler de cet écrivain dissident dont la vie serait menacée, ce fameux maître du Haut-Château. Pendant tout le roman, le lecteur attend fébrilement de savoir ce qu’il en est de ce maître du Haut-Château qui reste en arrière-plan sans arrêt. Un fil rouge dont on ne voit le bout qu’à la toute fin, une surprise d’ailleurs mais bien décevante. A côté des personnages qui partiront à la rencontre de l’écrivain mystérieux, d’autres poursuivent leur train-train qui ennuie profondément et semble totalement dénué d’intérêt. En fait, j’ai du faire des recherches pour comprendre un minimum où Dick voulait en venir. Finalement, Dick a voulu nous parler encore de son thème favori : la réalité et sa perception. Comment distinguer le réel de l’imaginaire, le vrai du faux. Plusieurs éléments du récit se rapportent à cette question : le problème des œuvres d’art et de leur authenticité, un personnage se faisant passer pour un autre, la question de savoir comment distinguer un briquet ayant appartenu à une personne célèbre d’un briquet de même modèle mais n’ayant pas eu d’illustre possesseur et de façon plus globale la réalité du monde perçu. J’ai beaucoup pensé au concept des mondes parallèles pendant cette lecture. A travers tout d’abord cette histoire d’écrivain auteur d’une uchronie ( le roman dans le roman) mais aussi par le biais de ce livre du Yi-King grâce auquel toute personne peut connaître la réponse à une question concernant son avenir et qui semble supposer que le destin est tout tracé, écrit à l’avance et que nous n’avons finalement pas le choix de nos actes, que toute alternative semble impossible. Et pourtant … Enfin bref, il y a de la matière à réfléchir comme toujours chez Dick mais cette fois-ci c’était plus difficilement accessible et puis j’aurais voulu plus d’action et plus de surprise. | |
| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: Philip K. Dick Dim 9 Déc 2012 - 9:04 | |
| Me voilà avec deux pistes pour retenter (éventuellement) un jour la lecture de K. Dick. Je n'avais pas accroché au Maître du Haut-Château, d'où question complémentaire : dans les deux autres a-t-on la même impression de "monde construit par l'auteur pour démontrer quelque chose" ? | |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: Philip K. Dick Dim 9 Déc 2012 - 9:47 | |
| Faut que je lise Substance Mort. Déjà parce que j'ai adoré le film (Scanner Darkly), ensuite parce que ce que tu dis donne envie Aaliz. Ubik, peut-être, aussi. Après tout c'est Son Œuvre, j'ai l'impression. | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Philip K. Dick Dim 9 Déc 2012 - 10:26 | |
| Bizarrement, le Maître du Haut Château a reçu le Prix Hugo, mais ce n'est vraiment pas celui que je préfère. Il est bancal, boursouflé, il y a des longueurs... et, comme l'écrit Aaliz, difficilement accessible, oui. Ce n'est pas clair du tout (mais bon, on est chez Dick)... dans Ubik, ça n'est pas clair non plus, mais ça n'est pas pareil, c'est un vrai livre marquant (quand je l'ai lu, du moins).
Peut-être parce que Ubik, c'est de la SF, alors que Le Maître du Haut Château, pas vraiment, en fait, et que j'ai l'impression que Dick est plus à l'aise dans la SF que dans la littérature "mainstream".
N'empêche que j'y repense souvent. Le Yi-king, oui, cette atmosphère très bizarre, et puis les montres Mickey qui se vendent très cher... | |
| | | Aaliz Main aguerrie
Messages : 424 Inscription le : 07/11/2012 Age : 44 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Philip K. Dick Dim 9 Déc 2012 - 13:41 | |
| - animal a écrit:
- Me voilà avec deux pistes pour retenter (éventuellement) un jour la lecture de K. Dick. Je n'avais pas accroché au Maître du Haut-Château, d'où question complémentaire : dans les deux autres a-t-on la même impression de "monde construit par l'auteur pour démontrer quelque chose" ?
Oui, en me basant sur ce que j'ai lu jusqu'à présent, j'ai fortement l'impression que Dick ne laisse rien au hasard et que tout a un sens, un message à transmettre. J'ai aussi lu récemment le recueil de nouvelles Total Recall paru à l'occasion de la sortie du film et on rencontre dans de nombreuses nouvelles des éléments qu'on retrouve dans Ubik. Et dans ces nouvelles, tout tourne encore une fois autour des mêmes thèmes : réalité et identité. J'ai bien aimé ce recueil même si je l'ai trouvé assez inégal. Il faut dire que de nombreuses nouvelles ont été adaptées au cinéma ce qui gâche l'effet de surprise. Mais d'autres nouvelles sont particulièrement géniales et démontrent que Dick peut toucher à de nombreux sous-genres de la SF. ( il y en a même une qui m'a beaucoup rappelé le 1984 d'Orwell). Tu peux peut-être commencer par là, animal, pour te faire une idée mais si tu souhaites poursuivre avec Ubik derrière, tu risques d'avoir cet effet de déjà-vu qui pourrait te gâcher un peu ta lecture. - Queenie a écrit:
- Faut que je lise Substance Mort. Déjà parce que j'ai adoré le film (Scanner Darkly), ensuite parce que ce que tu dis donne envie Aaliz.
Ubik, peut-être, aussi. Après tout c'est Son Œuvre, j'ai l'impression. Le côté SF est moins présent dans Substance Mort. Mais si tu as déjà vu le film, peut-être seras-tu moins surprise que je l'ai été. Et pour Ubik je ne peux que trop te le conseiller, c'est une merveille ! - eXPie a écrit:
- Bizarrement, le Maître du Haut Château a reçu le Prix Hugo, mais ce n'est vraiment pas celui que je préfère.
Il est bancal, boursouflé, il y a des longueurs... et, comme l'écrit Aaliz, difficilement accessible, oui. Ce n'est pas clair du tout (mais bon, on est chez Dick)... dans Ubik, ça n'est pas clair non plus, mais ça n'est pas pareil, c'est un vrai livre marquant (quand je l'ai lu, du moins).
Peut-être parce que Ubik, c'est de la SF, alors que Le Maître du Haut Château, pas vraiment, en fait, et que j'ai l'impression que Dick est plus à l'aise dans la SF que dans la littérature "mainstream".
N'empêche que j'y repense souvent. Le Yi-king, oui, cette atmosphère très bizarre, et puis les montres Mickey qui se vendent très cher... Peut-être que Le maître du Haut-Château est moins réussi parce qu'il est un des tout premiers romans de Dick ? Il "faisait ses premières armes". J'ai répéré dans les posts précédents un titre qui pourrait m'intéresser ( Les clans de la lune alphane) et qui fait partie aussi des tout débuts. Ce serait l'occasion de vérifier... | |
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