Isidore Ducasse, dit comte de Lautréamont.

Je me suis fait plaisir aujourd'hui en m'offrant ce très beau livre illustré des Chants de Maldoror par Taglia Mani

Je ne suis pas très attirée par l'oeuvre de Lautréamont...mais ces illustrations des Chants de Maldoror sont sublimes!

Cette vidéo qui n'est pas d'une qualité exceptionnelle montre combien elles sont nombreuses: clic

coline a écrit:

Je ne suis pas très attirée par l'oeuvre de Lautréamont...mais ces illustrations des Chants de Maldoror sont sublimes!

Cette vidéo qui n'est pas d'une qualité exceptionnelle montre combien elles sont nombreuses: clic

J'essaierai de le (re)lire un peu moins vite que sur cette vidéo Mais ça donne une idée.

Encore 2 illustrations:

On m'a déjà dit que ce livre devrait me plaire, vous confirmez ?

Elle coûte combien cette version illustrée (c'est bientôt mon anniversaire, ça pourrait être une idée de cadeau à suggérer !)

20 euros

Les illustrations postées donnent très envie d'acquérir cette édition. J'ai bien envie de me laisser tenter. ;-)
Merci de ce partage Marko.

Esperluette a écrit:

Les illustrations postées donnent très envie d'acquérir cette édition. J'ai bien envie de me laisser tenter. ;-)
Merci de ce partage Marko.

Un bel objet qui vaut la peine. Noël approche...

Mais comme je ne suis guère raisonnable, je ne vais pas pouvoir attendre jusqu'à Noël. Et c'est certainement un très beau cadeau à offrir. Alors la seule façon de savoir est de l'acheter, nous sommes d'accord.

Lautréamont est un auteur que je me destine à étudier depuis longtemps. Tout comme André Major, j'ai tendance à butiner d'une oeuvre à l'autre. Après Artaud et Gauvreau, Lautréamont constitue une solide pièce de résistance poétique. Nous pouvons en juger par l'extrait qui suit dans Poésies I :

Lautréamont, Les Chants de Maldoror. Lettres. Poésies I et II, 1997 (1973), p. 285. a écrit:

En son nom personnel, malgré elle, il le faut, je viens renier, avec une volonté indomptable, et une ténacité de fer, le passé hideux de l'humanité pleurarde. Oui : je veux proclamer le beau sur une lyre d'or, défalcation faite de tristresses goîtreuses et de fiertés stupides qui décomposent, à sa source, la poésie marécageuse de ce siècle. C'est avec les pieds que je foulerai les stances aigres du scepticisme, qui n'ont pas leur motif d'être. Le jugement, une fois entré dans l'efflorescence de son énergie, impérieux et résolu, sans balancer une seule seconde dans les incertitudes dérisoires d'une pitié mal placée, comme un procureur général, fatidiquement, les condamne. Il faut veiller sans relâche sur les insomnies purulentes et les cauchemars atrabilaires. Je méprise et j'exècre l'orgueil, et les voluptés infâmes d'une ironie, faite éteignoir, qui déplace la justesse de la pensée.