Jonathan Franzen

J'avais lu les corrections qui m'avait définitivement tenu à distance de cet auteur.

Hanta a écrit:

J'avais lu les corrections qui m'avait définitivement tenu à distance de cet auteur.

je n'avais pas été complètement emballée par cette lecture (un peu trop déballage familial pour moi ou oh comme il est beau, mon nombril) mais au final le livre s'est bonifié au fil du temps et je garde en mémoire quelques souvenirs savoureux (le grand-père par exemple ou le mélé-mélo en europe de l'est)... mais je passe mon tour pour Purity...

shanidar a écrit:

Hanta a écrit:

J'avais lu les corrections qui m'avait définitivement tenu à distance de cet auteur.

je n'avais pas été complètement emballée par cette lecture (un peu trop déballage familial pour moi ou oh comme il est beau, mon nombril) mais au final le livre s'est bonifié au fil du temps et je garde en mémoire quelques souvenirs savoureux (le grand-père par exemple ou le mélé-mélo en europe de l'est)... mais je passe mon tour pour Purity...

Moi j'avoue avoir eu l'impression d'un petit monde germano-pratin made in usa... Cette espèce de critique sociologique des classes moyennes me déprimait vraiment trop et me semblait un peu stéréotypé. Je l'ai lu à un mauvais moment je pense.

Avec Freedom et Purity, il est complètement sorti de cette démarche d'autofiction, il s'ouvre à plein de gens différents vivant dans des mondes différents avec des aspirations multiples. Malgré les réserves qu'on peut avoir, notamment sur le deuxième, ce sont des romans très riches avec une ouverture très large, au contraire. Stéréotype n'est pas du tout l'idée qui me vient à l'esprit, il y a là une vrai originalité.

Je n'ai pas lu les deux suivants ce n'est donc pas sur ces deux là que mon avis découlait. Avis dont le but n'est pas de chercher la qualité objective du livre mais les qualités que je lui trouve .

Purity

Je n'avais pas été emballé par Freedom et ma déception est en conséquence moins forte que celle de topocl, mais je partage sa frustration même si certains passages du roman marquent brièvement par leur intensité. Jonathan Franzen cherche longtemps à manipuler le lecteur, à masquer des liens par la suite évidents entre les personnages et cette course-poursuite à l'information est loin de représenter un atout narratif. Les développements sont fouillés mais confus et l'intrigue familiale semble désincarnée, artificielle dans ses rebondissements.

Les perspectives historiques envisagées laissent aussi des regrets. De l'Allemagne de l'Est des années 80 aux Etats-Unis de nos jours, Franzen tente de dresser un panorama d'une fuite en avant contemporaine et de saisir l'isolement des individus au sein d'une société mondialisée oppressante. Sa démonstration est cependant pesante et la perception du danger des technologies de la communication, des processus informatiques semble toujours une coquille vide.

Tu es moins déçu que moi, mais j'ai l'impression que ton point de vue est encore plus négatif!

Pas forcément, ma critique est surtout sévère par rapport au potentiel des sujets abordés.