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| John Cheever | |
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+11Queenie Epi domreader Maryvonne Marko Dr.Ratichon Aeriale bix229 kenavo Babelle Bédoulène 15 participants | |
Auteur | Message |
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Epi Escargote Zen
Messages : 14255 Inscription le : 05/03/2008 Age : 64 Localisation : à l'ouest
| Sujet: Re: John Cheever Dim 3 Jan 2010 - 18:02 | |
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| | | Aeriale Léoparde domestiquée
Messages : 18120 Inscription le : 01/02/2007
| Sujet: Re: John Cheever Lun 4 Jan 2010 - 18:01 | |
| Déjeuner de famille-Même si j'ai moins aimé que le précédent, j'ai tout de même retrouvé l'ironie de John Cheever, sa manière de toucher là où ça gratouille. Ici encore, tout parait en place, confortable, et puis un petit élément vient enrayer la machine. Un peu comme la première nouvelle Adieu mon frère (une de mes préférées) où une famille aisée est invitée à se réunir dans la demeure de leur mère. Les traditions, la respectabilité cachent un malaise qui va bientôt péter et cela a quelque chose de jouissif. Les personnages que l'on croise ne sont pas à l'aise dans leur vie. Ils se camouflent, et soudain craquent comme cet homme solitaire dans La Tour de Babel dont Clancy est le gardien. C'est souvent pathétique, exemple ce couple piégé par le miroir aux alouettes et qui ne s'en rend pas compte, ou cet autre obligé de déménager sans cesse à cause de l'alcoolisme du mari. Ou encore cette femme Jill -dans Une femme instruite- qui s'ennivre de reconnaissance et bousille sa vie de mère. Tous ces personnages cherchent quelque chose et n'en sont pas toujours conscients. Il y a un malaise qui rode dans leur vie, alors ils feintent avec eux-mêmes. J'avoue avoir été plus ou moins sur ma faim après Les lumières de Bullet Park où Cheever prenait le temps de bien cibler ses personnages. Mais on ne peut comparer des nouvelles à un roman! Certaines me sont passées à côté, d'autres m'ont plus accrochée (Je ne sais plus le titre mais celle où un homme désespère d'entendre la voix de sa femme dans tous les aéroports est très drôle) Il m'en reste un ton, une élégance, cette façon d'épingler la petite faille l'air de rien. Un extrait d'une qui m'a plus touchée - Citation :
- Le chagrin qu'elle éprouvait à cet instant allait bien au delà, Chester le savait, du simple fait de d'en aller d'un endroit apparemment familier pour un autre, apparemment inconnu; c'était le regret douloureux de quitter un lieu où son intonation et son allure, son manteau usé et ses bagues en diamant pouvaient encore imposer une trace de respect; le regret de rompre avec une classe sociale et d'en rejoindre une autre, et ce regret était deux fois plus aigu en ceci que la rupture ne serait jamais consommée.
Le gardien d'immeuble | |
| | | Bédoulène Abeille bibliophile
Messages : 17270 Inscription le : 06/07/2007 Age : 79 Localisation : Provence
| Sujet: Re: John Cheever Lun 4 Jan 2010 - 18:13 | |
| merci Aériale pour ton commentaire.
mitigé donc mais comme tu le dis ce sont des nouvelles. Mais tu as retrouver tout de même l'ironie qui plait.
pour ma part je continuerai ma connaissance de cet écrivain. | |
| | | Epi Escargote Zen
Messages : 14255 Inscription le : 05/03/2008 Age : 64 Localisation : à l'ouest
| Sujet: Re: John Cheever Lun 4 Jan 2010 - 21:05 | |
| - aériale a écrit:
- Même si j'ai moins aimé que le précédent,
Peut-être l'as-tu lu trop vite après le premier ? En tout cas, ton commentaire me donne quand même envie de le lire, je suis encore dans Les lumières de Bullet Park, j'aime beaucoup et j'ai envie d'en découvrir plus. | |
| | | Aeriale Léoparde domestiquée
Messages : 18120 Inscription le : 01/02/2007
| Sujet: Re: John Cheever Mar 5 Jan 2010 - 9:30 | |
| - Bédoulène a écrit:
- mitigé donc mais comme tu le dis ce sont des nouvelles. Mais tu as retrouver tout de même l'ironie qui plait
Oui Bédoulène! Je continuerai moi aussi avec Cheever que j'ai vraiment apprécié de bout en bout avec le premier conseillé par toi-même. Je regarderai plutôt du côté de ses romans disons... - Epi a écrit:
- Peut-être l'as-tu lu trop vite après le premier ? En tout cas, ton commentaire me donne quand même envie de le lire, je suis encore dans Les lumières de Bullet Park, j'aime beaucoup et j'ai envie d'en découvrir plus.
Peut-être lu trop vite à la suite? En tout cas je ne lui ai pas trouvé la même force mais rien de plus logique puisque la construction ne peut être la même sur un récit par essence plus long. Dans ses nouvelles la portée est plus subtile, il y a plus de distance ...et parfois on passe à côté. Je n'ai pas toujours été "dedans" Mais j'aimerais que tu me dises toi aussi ce que tu penses des deux Epi! | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: John Cheever Dim 11 Déc 2011 - 15:20 | |
| - nezumi a écrit:
- Les lumières de Bullet Park
J'ai beaucoup aimé ce roman, qui oscille toujours entre réalisme et outrance, humour et cruauté, ironie et gravité. John Cheever n'épargne rien à ses personnages pour les ridiculiser, tout en faisant ressortir le pathétique de leur situation. Comme je le dis plus haut, je me suis rendue compte à quel point les scénaristes de séries comme Mad Men ou Desperate Housewives y avaient trouvé leur inspiration et surtout ce ton tragi-comique, ces moments de pure comédie alternant avec le plus profond désespoir. - Aeriale a écrit:
Tout à fait d'accord! C'est un superbe récit à la fois noir, angoissant et pourtant drôle. Ce roman de John Cheever m'a complètement conquise. Au travers des yeux de l'auteur on se retrouve témoin du lent et inexorable basculement dans la folie meurtrière d'un homme pourtant riche et plutôt sympathique, mais qui ne parvient pas à trouver sa place dans cette société trop bien huilée.
Cheever épingle avec cynisme et humour les tics de cette micro classe où chacun doit tenir son rôle. Tout parait simple en apparence mais son analyse est sans appel. Sous les contours paisibles, des démons veillent bien sûr. Et derrière les façades, les sourires se crispent. Anxiolytiques, alcool et obsessions révèlent les failles d'un système sur mesure qui ignore les disparités. La réussite comme aboutissement et le bonheur à tout prix se révèlent au final terriblement déprimant, sources d'un enfermement duquel Hammer ne pourra se défaire qu'en brisant le cadre. C'est une brillante démonstration que nous offre l'auteur dans cette intrigue où la tension va crescendo. Et quel style! Vous avez dit l'essentiel. J'ai également pensé au film American Beauty qui reprend pas mal d'éléments du roman. En le lisant aujourd'hui on est forcément parasité par toutes ces oeuvres qu'il a directement inspirées (de Richard Yates à Lionel Shriver ou Laura Kasischke). En même temps que John Updike ou d'autres auteurs dans la même mouvance un peu satyrique. Cheever apporte en plus une petite note d'étrangeté parfois à la limite du surréalisme là où Updike touche surtout à la mythologie (en tout cas dans "Le Minotaure"). Cet hyperréalisme quotidien tend presque vers l'absurde et la comédie génère progressivement du malaise et une inquiétante étrangeté. J'ai notamment beaucoup apprécié la dérive du fils, Tony, qui semble le réceptacle de tout ce vide affectif remplacé par les biens de consommation. Vide spirituel même qui donne droit à une séquence très émouvante lorsqu'une sorte de gourou vient lui venir en aide en lui faisant répéter avec le plus de conviction possible les mots "amour" puis "espoir" au moment où il s'enfonçait dans une dépression profonde proche de la psychose. Chacun révèle ses failles, ses frustrations, et se métamorphose. Une épouse frigide se découvre animée d'un désir sexuel intense pour son voisin. Lequel voisin, parfait en apparence mais au passé douloureux et carencé, dont la femme s'enfonce dans la névrose, se verrait bien en tueur en série. Le récit évoluant vers un dénouement digne d'un roman à suspens. Le tout écrit avec beaucoup d'intelligence et de subtilité derrière l'apparente caricature. Un très bon moment de lecture. | |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: John Cheever Jeu 30 Aoû 2012 - 19:57 | |
| Le ver dans la pomme J'ai lu 2-3 nouvelles. En fait j'en ai lu une, il y a des mois de ça. Laissé le bouquin traîner dans un coin. Me demandant bien ce que j'avais lu. Me disant que c'était peut-être l'effet première nouvelle, un peu de mal à entrer dans un nouvel univers... etc... Je re-ouvre le livre, des mois plus tard. Je lis. Avec plus d'attention, me demandant si je suis passé à côté de quelque chose... mais non, décidément, je ne parviens pas à entrer dans ce livre. Je ne suis pas certaine d'insister plus loin... la nouvelle que je viens de terminer (une histoire de type parasite (il squatte chez les uns les autres) sans l'être (hypra gentil et impliqué, il est un vrai petit larbin pour ses hôtes) et de ses sauts d'un lieu à l'autre) je commençais même à la trouver trop longue... Je ne sais pas. L'impression qu'il ne se passe rien, qu'il ne se dit rien, que ce n'est pas drôle du tout, juste ennuyeux comme un après-midi de pluie, enfermé dans la maison d'une vieille tante, dans une pièce qui sent la poussière et la chou rance. A attendre que la journée passe en "jouant" à décoller le vernis du parquet. Je rejoins Maryvonne - Maryvonne a écrit:
- J'aime bien les nouvelles, je me suis offert "Le ver dans la pomme ".
Le résumé me plaisait beaucoup. Et bien... je l'ai certes fini, mais je ne suis pas du tout rentrée dedans, restée complètement extérieure aux événements. Et pire, il n'y a pas beaucoup d'action, mais le peu qu'il y a j'avais du mal à comprendre.
On m'a offert "insomnies". Il faut que je retente. J'ai du faire mon boulet. As-tu retenté ? Est-ce la peine que je poursuive plus loin ? | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: John Cheever Ven 31 Aoû 2012 - 7:52 | |
| Hmmm... Est-ce que ça peut être un problème de sélection de nouvelles ? Il en a écrit pas mal (plus d'une centaines)... J'avais vraiment bien aimé le recueil L'Ange sur le Pont, qui regroupe des nouvelles de 1946 à 1954 (si ça se trouve, certaines sont inclues dans le recueil dont tu parles).
Mais je te confirme que ce n'est pas drôle. Je les avais lues comme si elles avaient été écrites par un Carver qui aurait traité une classe sociale plus élevée. | |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: John Cheever Ven 31 Aoû 2012 - 8:26 | |
| - eXPie a écrit:
- Hmmm... Est-ce que ça peut être un problème de sélection de nouvelles ? Il en a écrit pas mal (plus d'une centaines)...
J'avais vraiment bien aimé le recueil L'Ange sur le Pont, qui regroupe des nouvelles de 1946 à 1954 (si ça se trouve, certaines sont inclues dans le recueil dont tu parles).
Mais je te confirme que ce n'est pas drôle. Je les avais lues comme si elles avaient été écrites par un Carver qui aurait traité une classe sociale plus élevée. Pourtant sur ce fil, et en quatrième de couv', l'humour est sacrément mis en avant pour cet auteur... | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: John Cheever Ven 31 Aoû 2012 - 8:34 | |
| - Queenie a écrit:
- eXPie a écrit:
- Hmmm... Est-ce que ça peut être un problème de sélection de nouvelles ? Il en a écrit pas mal (plus d'une centaines)...
J'avais vraiment bien aimé le recueil L'Ange sur le Pont, qui regroupe des nouvelles de 1946 à 1954 (si ça se trouve, certaines sont inclues dans le recueil dont tu parles).
Mais je te confirme que ce n'est pas drôle. Je les avais lues comme si elles avaient été écrites par un Carver qui aurait traité une classe sociale plus élevée. Pourtant sur ce fil, et en quatrième de couv', l'humour est sacrément mis en avant pour cet auteur... Oui, c'est bizarre... Mais peut-être les nouvelles du recueil que j'ai lu avaient-elles été choisies pas drôles... Ma quatrième de couv' parle de description avec "cynisme et brio de la haute bourgeoisie états-unienne, dont les mondanités marquent tout juste l'état déliquescent et pervers". Ça n'annonce pas des textes vraiment drôles, sauf si on se réjouit de la déliquescence d'une société... Evidemment, ça dépend de la manière dont c'est traité ! | |
| | | Flibustière Agilité postale
Messages : 884 Inscription le : 29/09/2012 Localisation : Paris
| Sujet: Re: John Cheever Sam 17 Nov 2012 - 21:36 | |
| Je viens de terminer Les Wapshot. et comme promis, ici un petit mot. C’est comme « observatrice » que j’ai suivi les descriptions non dénuées de talent de Cheever, me promenant donc dans les rues de Saint-Botolphs, petit port de Nouvelle-Angleterre, au gré du char de la fête annuelle du 4 juillet, découvrant ses habitants, le voisinage de la famille Wapshot, et puis la famille Wapshot. J’ai eu le sentiment de ne pas pouvoir pénétrer dans la vie des personnages et de leur environnement comme s’il s’agissait d’un tableau. Ne pouvant les « saisir », ni pénétrer leur âme, je n’ai pu que contempler le paysage de cette famille truculente. Des choses ont commencé à bouger lorsque les deux fils Coverly et Moïse ont dû prendre leur envol, l’un à New York, l’autre à Washington, mais là encore, quelque chose d’eux ne se donnait pas à voir ou à percevoir. Ces moments de vie, loin de St-Botolphs étaient entrecoupés du journal de Léandre, leur père, écrivant sa vie quotidienne avec sa femme Sarah et sa redoutable tante Honora, dans un style télégraphique. Ces nouvelles données régulièrement (tous les trois chapitres) viennent informer le lecteur de la vie du bourg de St-Botolphs et des péripéties de chacun, les deux autres chapitres étant réservés, l’un au fils Coverly, l’autre au fils Moïse. J’ai été, comme observatrice, dans l’attente (dans l’attente de quoi ?), une attente qui s’éternise jusqu’à ce que quelque chose se passe, d’autant plus que le journal de Léandre est assez long et parfois ennuyeux. Coverly et Moïse, les deux fils de Léandre deviennent intéressants, du moins se dévoilent-ils, à peu près à la moitié du roman. C’est là que j’ai fait réellement connaissance avec eux et avec leurs nouvelles conquêtes, à leurs émois, aux difficultés qu’ils doivent accepter, complications, obstacles, personnes à endurer... Plus loin encore, j’ai trouvé les personnages touchants par leur fragilité, impliqués maintenant dans le roman, et non plus distanciés, la glace étant enfin rompue. Si le début du livre m’a valu quelques moments d’ennui, j’entre maintenant dans le vif du sujet et apprécie l’ouvrage qui prend tout son sens dans le troisième tiers du roman. | |
| | | Bédoulène Abeille bibliophile
Messages : 17270 Inscription le : 06/07/2007 Age : 79 Localisation : Provence
| Sujet: Re: John Cheever Sam 17 Nov 2012 - 22:14 | |
| merci Flibustière, j'ai a nouveau envie de lire Cheever !
je note ce livre | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: John Cheever Dim 18 Nov 2012 - 8:43 | |
| Ah oui, merci Flibustière pour ton commentaire, j'ai fais connaissance de cet auteur avec ce livre et j'en garde un bon souvenir un moyen "d'éviter" ses longues descriptions serait de lire ses nouvelles, mais si je ne me trompe pas, elles ne sont pas traduites, ce qui est dommage, il est bien fort aussi dans ce domaine | |
| | | Flibustière Agilité postale
Messages : 884 Inscription le : 29/09/2012 Localisation : Paris
| Sujet: Re: John Cheever Dim 18 Nov 2012 - 10:21 | |
| Je ne lis qu'en français, hélas, mais Cheever a écrit d'autres romans qui sont traduits et je le mets dans un coin de ma tête pour 2013 ! | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: John Cheever Lun 1 Avr 2013 - 10:22 | |
| / Oh what a Paradise it seems / On dirait vraiment le paradis - Citation :
- Présentation de l'éditeur
Lemuel Sears mène une vie paisible à Manhattan. Conscient de son vieillissement, il vit dans la crainte de ne plus jamais connaître l'amour. Un jour, il se rend dans la petite ville de Janice pour patiner sur l'étang et découvre que celui-ci est utilisé comme dépotoir. Révolté, il entame une procédure judiciaire pour rendre à Janice son paysage bucolique. Entre politiciens véreux et mafiosi, Lemuel Sears croisera la route de femmes et d'hommes à la recherche, comme lui, d'un peu de beauté. À peine 100 pages en anglais, je crois que c’est le livre le plus court de John Cheever. Certains pourraient avoir l’impression qu’il s’agit en effet qu’une nouvelle un peu plus longue. On suit deux fils d’histoire dont il n’est pas évident de voir comment ils vont se retrouver à la fin et même après avoir terminé la lecture, je ne suis toujours pas sûre du pourquoi de ces deux approches. Bien que je les ai adoré toutes les deux, je pense qu’il faut considérer le fait qu’il s’agit ici du dernier roman de Cheever, et même si le sujet sur la vieillesse lui réussit (par moment il y a du Philip Roth là-dedans), je pense que c’est vraiment qu’une lecture pour ceux qui aiment Cheever dans tout ce qu’il a écrit, et aussi pour ceux qui aiment les nouvelles. Il y a pas mal de voix ouvertes vers la fin et on pourrait dire qu’on reste sur sa faim… Mais on est averti dès la première phrase : - Citation :
- This is a story to be read in bed in an old house on a rainy night.
Je n’étais ni au lit pour lire ce livre et il n’y avait pas de pluie… mais j’ai bien aimé retrouver sa voix… | |
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| Sujet: Re: John Cheever | |
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| | | | John Cheever | |
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