Woody Allen

kenavo a écrit:

Tout d’abord ce film est un peu dérangeant à cause de la méthode de tournage – caméra en main – et de son montage qui coupe parfois en plein dialogue.. c’était la première fois que Woody Allen a utilisé ces méthodes.. et ce n’est pas trop mal réussi.. mais on a besoin quelques minutes de s’habituer avant de ‘plonger’ vraiment dans le film
Et puis on remarque qu’on plonge dans un film assez… étrange.
On pourrait dire c’est un « papillonnage de l’un à l’autre » au carré.
Deux couples qui sont amis se retrouvent lors d’une soirée et l’une d’elle dit à l’autre qu’ils vont se séparer – à partir de ce moment tout bascule, hommes et femmes se retrouvent dans la tourmente, se questionnent, ne retrouvent plus leurs habitudes – qu’ils s’étaient imaginés à perfection !
Je dirais que Woody aime ce sujet de ‘tomber amoureux-les couples qui se trouvent – qui se trompent – qui se séparent – qui cherchent un nouveau partenaire’…. Et ici il a vraiment prit beaucoup d’ingrédients et les a secoué à l’extremis ! -Petit piment dans cette histoire : le film est sorti lors de la rupture entre lui et Mia Farrow.. il a en quelque sorte filmé sous les yeux de Mia ce qu’il était en train de vivre avec sa nouvelle femme, Soon-Yi.
Mais moi je ne suis pas trop people et j’ai pu aimer ce film pour ce que c’est : l’homme et sa recherche interminable de trouver le bonheur dans la relation avec son partenaire idéale ?!

Je comprends mieux, à la lumière de ces explications Kenavo. Et le scénario m'interpelle davantage. J'ai aimé cette superposition du fil central avec les interviews de chaque protagoniste, ça donne encore plus de piment et on se retrouve vraiment. Il y a un puzzle des "non dits" de nos émotions vis à vis de notre "moitié" qui prend peu à peu son sens au fur et à mesure et c'est une bonne construction.
J'ai l'impression que là, quand même, Woody fait la pluie et le beau temps dans le cinéma avec ses problèmes perso Ce n'est pas donné à tous les réalisateurs. Il y a donc un phénomène Woddy Allen.

Babelle a écrit:

J'ai l'impression que là, quand même, Woody fait la pluie et le beau temps dans le cinéma avec ses problèmes perso Ce n'est pas donné à tous les réalisateurs. Il y a donc un phénomène Woody Allen.

il a nié qu'il avait filmé sa vie privée - mais on va alors dire - sa vie privée a étonnamment retrouvé le script de son film

mais n'importe comment - un phénomène, ça c'est sûr

Je vais rejoindre un avis assez général.Après une première demi-heure presque horripilante de bavardage(et je suis plutôt très allénien) et qui a vu partir la moitié des six spectateurs,le film prend sa vitesse de croisière et vogue gaiement,de plus en plus drôle vers une fin florilège et qui mérite son titre Le tout c'est que ça marche.

Bellonzo a écrit:

Je vais rejoindre un avis assez général.Après une première demi-heure presque horripilante de bavardage(et je suis plutôt très allénien) et qui a vu partir la moitié des six spectateurs,le film prend sa vitesse de croisière et vogue gaiement,de plus en plus drôle vers une fin florilège et qui mérite son titre Le tout c'est que ça marche.

Oui, c'est curieux que personne ne lui ait dit de couper un peu le début. Le film aurait été plus équilibré, et cela aurait permis aux 3 spectateurs de voir un bon film. Mais ce que le sont impatients, à notre époque...

presque un message pour le fil 'vie de merde': imaginez que vous dites à tous qui veulent l'entendre (ou pas) que vous savez TOUT sur Woody Allen (j'avais oublié de préciser - ses films) et alors vient la soirée maudite où un groupe de vos connaissances invite à un jeu (genre Trivial Pursuit) et il y a en effet une question sur Woody Allen...
tous les yeux se dirigent vers vous et on attend de vous que vous allez sauver l'honneur de votre équipe et répondre à la question.
Quelle était la profession du père de Woody Allen?

mais qui s'intéresse à cela? Qui a inventé ce jeu satané
Ma réputation est fichue.. plus personne ne me croit que je sais une chose sur Woody si je ne peux même pas répondre à des questions aussi faciles et banales

et ben, merci Monsieur le diamantaire

Y'a toujours un truc pour te foutre la honte au Trivial Pursuit...

En réponse à Queenie et Kenavo: il n'était pas pharmacien,le père de Woody Allen?Et vous connaissez son vrai nom,au moins?

ladypaname a écrit:

En réponse à Queenie et Kenavo: il n'était pas pharmacien,le père de Woody Allen?Et vous connaissez son vrai nom,au moins?

Allan Stewart Konigsberg ?

ladypaname a écrit:

En réponse à Queenie et Kenavo: il n'était pas pharmacien,le père de Woody Allen?Et vous connaissez son vrai nom,au moins?

je ne m'appelle pas Queenie - mais la profession du père - je l'avais mis dans mon message:

kenavo a écrit:

et ben, merci Monsieur le diamantaire

et le nom de Woody est dans le premier message de ce fil (merci eXPie, oui, c'est ça )

kenavo a écrit:

ladypaname a écrit:

En réponse à Queenie et Kenavo: il n'était pas pharmacien,le père de Woody Allen?Et vous connaissez son vrai nom,au moins?

je ne m'appelle pas Queenie - mais la profession du père - je l'avais mis dans mon message:

kenavo a écrit:

et ben, merci Monsieur le diamantaire

et le nom de Woody est dans le premier message de ce fil (merci eXPie, oui, c'est ça )

Le nom entier de Woody, c'est à perdre haleine.
Et Woody, c'est aussi un diamantaire, vu que ses films, ce sont des joyaux.

Je suis drôle, parfois.

eXPie a écrit:

Et Woody, c'est aussi un diamantaire, vu que ses films, ce sont des joyaux.

Je suis drôle, parfois.

(je suis bon public )

Epi a écrit:

eXPie a écrit:

Et Woody, c'est aussi un diamantaire, vu que ses films, ce sont des joyaux.

Je suis drôle, parfois.

(je suis bon public )

moi aussi

Et un message de plus pour Woody (on vise les 3000, Kena).

traversay a écrit:

Et un message de plus pour Woody (on vise les 3000, Kena).

trop mignon, merci

mais tant qu'on y est sur le fil de Woody - est-ce que tu as déjà eu la possibilité de voir si tu arrives à louer Interiors?

Oui, la réservation est faite, je n'ai plus qu'à attendre que le film soit disponible. Euh, j'espère que j'aimerai sinon j'aurai droit à une volée de bois vert. Je reverrais bien aussi Lily la tigresse, la série B japonaise "détournée" par ses soins en 1966 !