Un musicien, une oeuvre

Je la connaissais juste de nom en tant que soliste dans la 3° Symphonie de Malher (dirigée par Abbado).
Disque que je n'ai pas encore pris la peine de creuser...

Ultime rebondissement sur Schubert
avec deux autres recueils

• Schwanengesang
  
  Harmonia Mundi (2007)
  Ténor: Werner Güra / Piano: Christoph Berner
  
  "Frühlingssehnsucht"
  "Abschied"
  
  
• Nachtgesang
  
  Harmonia Mundi (1999)
  RIAS-Kammerchor / Marcus Creed (Direction)
  
  "Nachthelle" (où l'on retrouve Werner Güra... quelle beauté )
  "Gesang der geister über den wassern"
  
  

EDIT 25.05
J'ai changé le dernier lien qui manifestement ne marchait pas

Burlybunch a écrit:

• Schwanengesang
  
  Harmonia Mundi (2007)
  Ténor: Werner Güra / Piano: Christoph Berner
  
  "Frühlingssehnsucht"
  "Abschied"

J'ai réalisé hier que ce recueil serait donné en concert par l'opéra de Lille le 20 juin prochain (formidable nouvelle!)
(mais j'ai aussi réalisé hier que je faisais moi-même de la musique ailleurs ce soir là.... Quelle déception!)

Autrement, pour changer
L' "Apothéose" finale de la Symphonie Funèbre et Triomphale de Berlioz (1840)


(dir. Colin Davis, 1969)

Burlybunch a écrit:

Burlybunch a écrit:

• Schwanengesang
  
  Harmonia Mundi (2007)
  Ténor: Werner Güra / Piano: Christoph Berner
  
  "Frühlingssehnsucht"
  "Abschied"

J'ai réalisé hier que ce recueil serait donné en concert par l'opéra de Lille le 20 juin prochain (formidable nouvelle!)
(mais j'ai aussi réalisé hier que je faisais moi-même de la musique ailleurs ce soir là.... Quelle déception!)

Mais d'autres en profiteront

Et c'est tant mieux!

Le soliste est Christian Gerhaher, que je ne connais pas
on peut l'entendre par exemple ici:
Die schöne Müllerin - "Die liebe Farbe" / "Das Wandern" ... et d'autres ici

Cantique de Jean Racine ,composé en 1864 par Gabriel Fauré, alors âgé de 19 ans.
Le texte de Jean Racine est une paraphrase de l'hymne Consors paterni luminis datant du Moyen-Age. Attribuée à saint Ambroise, elle était chantée au début des matines .
Écrite à l'origine pour chœur (soprano, alto, ténor et basse), quintette à cordes et harpe, puis dans une version avec piano ou orgue.
ici

Marie a écrit:

Le calme règne....

Les Variations Goldberg

Jean Sébastien Bach


Cette musique, qui s'adresse à l'âme, la calme et la repose. Alors, oublions la légende de l'ambassadeur Kayserling, qui, selon Forkel, avait commandé cette œuvre pour ses nuits d'insomnie, que ce soit pour l'endormir ou le distraire : cette musique a peut-être le pouvoir de reconstituer l'âme aussi bien qu'une nuit de sommeil...

Zhu Xiao-Meï retrouve dans la musique de Bach les principes les plus essentiels de sa culture chinoise " comme si Bach en avait eu la prémonition ou était la réincarnation d'un grand sage chinois".

« Il y a ce mystère de l’aria qui ouvre les Variations Goldberg et les conclut. Les chefs-d’œuvre de la musique occidentale qui recourent à un tel procédé sont rarissimes. Et de fait aucun n’est dans son essence aussi taoïste. Comment ne pas penser à ce que Lao-Tseu dit du Tao, ce mouvement universel et sa,s fin mû par le souffle de la vie : « Le retour est le mouvement du Tao. » ?
L’eau de l’aria initiale a donné naissance au fleuve des variations, elle s’est écoulée, évaporée, est retombée en pluie fine. L’eau que le nom même de Bach évoque -ruisseau, rivière en allemand. L’eau de l’aria finale n’est pas la même. Ce n’est pas un éternel retour mais une transformation qui est à l’œuvre.
Le terme a rejoint le commencement mais il est différent. »

« Plus je travaille les Goldberg, plus il me semble que Bach illustre à merveille cette idée d’avancée horizontale de la musique, de ligne, de mouvement qui m’est de plus en plus chère. Elle relève plutôt d’un flux musical, le contrepoint savant du compositeur induisant un perpétuel tuilage des lignes, même aux articulations les plus saillantes du discours. C’est ce qui, je crois, rend la musique de Bach si apaisante pour les auditeurs. A de rares exceptions près, que l’on trouvera par exemple dans les Passions, elle n’est jamais dramatique ni heurtée, mais au contraire sereine et continue. »


Zhu Xiao Mei joue Les Variations Goldberg


J'ai ouvert un fil à Zhu Xiao Mei dans "Témoignages" pour le livre où elle raconte son parcours hors du commun:
La rivière et son secret: des camps de Mao à Jean Sébastien Bach

J'aime beaucoup cette pianiste:
"Ce que je recherche depuis longtemps: disparaître derrière le compositeur. J'ai l'impression de ne plus exister et donc de ne plus interposer de volonté entre le compositeur et la musique. Seulement d'être capable de montrer le génie du compositeur."

Merci pour le lien, coline, j'avais écouté son interprétation des Variations Goldberg aux folles journées de Nantes; c'était sublime .

En ce moment, j'écoute beaucoup la sonate n°3 de Beethoven :

https://www.youtube.com/watch?v=HLTIH9os9aQ

Autour d'Edvard Grieg (1843-1927, Norvège)


Quelques "pièces lyriques" pour piano seul, simples, courtes, des bouchées mélodiques...

"Arietta"
"Homewards"
"Il était une fois"




et d'autres arrangements pour choeurs:
"Margrethes Vuggesang" ("la Berceuse de Marguerite", tirée des Prétendants à la Couronne d'Ibsen)
(voir ici pour le texte, en norvégien/anglais)

"Landkjenning" (sur un poème de Bjornstjerne Bjornson, dont je ne peux vous proposer le texte qu'en norvégien)

"Det var en gång" ("il était une fois", basé sur la pièce lyrique du même nom)

En boucle, dans la voiture, c'est l'hiver chez moi!
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Marie a écrit:

En boucle, dans la voiture, c'est l'hiver chez moi!
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Vive Laurence Equilbey!

Per Norgard: 3e et 7e symphonies (en SACD)


Je suis littéralement en transe devant cette 3e symphonie (sa plus célèbre) que j'ai déjà écoutée 5 fois depuis ce week end. A tel point que je vais faire un fil sur ce compositeur danois génial (dont j'ai déjà parlé une fois à propos de Dreamplay) que certains considèrent comme le plus grand compositeur scandinave depuis Sibelius et Carl Nielsen. 400 oeuvres à son actif! J'ai l'enthousiasme parfois facile mais là j'ai pris une grosse claque.

Un conseil: ne pas l'écouter sur youtube (les 2 mouvements en 3 parties de cette 3e symphonie y sont disponibles) car vous passeriez à côté de la puissance et de l'alchimie sonore que dégage cette musique.

Je rêve qu'au moins l'un d'entre vous fasse cette expérience comme moi d'écouter cette symphonie au casque en mp3 ou mieux sur une bonne chaine HIFI dans le calme et/ou dans le noir. C'est une ascension fabuleuse (surtout la 1e partie de 16 minutes) qui se poursuit avec des choeurs de toute beauté. Ce qui se passe à partir de la 6e minute du 1er mouvement me donne des frissons partout.

Per Norgard a développé un langage musical qui s'appuie sur le principe de la série infinie qui est une alternative à la musique sérielle habituelle. Pas de dissonances qui lassent, c'est d'une beauté magique dont chaque transformation est un enchantement sonore. Indescriptible!

Citation :

Per Nørgård est sans aucun doute le personnage central de la musique danoise d'aujourd'hui. Il occupe cette position non seulement à cause de l'impressionnante puissance de sa musique mais aussi par l'enseignement qu'il dispense à toute une génération de jeunes compositeurs de son pays. Ses nombreux écrits traitent de sujets aussi variés que l'esthétique, la philosophie de la musique, musique et politique et ont un impact considérable dans le débat culturel de notre temps.

Site de l'Ircam

Marko a écrit:

J'ai l'enthousiasme parfois facile mais là j'ai pris une grosse claque.

Marko a écrit:

Je rêve qu'au moins l'un d'entre vous fasse cette expérience comme moi d'écouter cette symphonie au casque en mp3 ou mieux sur une bonne chaine HIFI dans le calme et/ou dans le noir. C'est une ascension fabuleuse (surtout la 1e partie de 16 minutes) qui se poursuit avec des choeurs de toute beauté. Ce qui se passe à partir de la 6e minute du 1er mouvement me donne des frissons partout.

j'adore lire ton enthousiasme.. et je te comprends que tu veux partager ce moment..

Rien ne vaut le partage mais tout ne se partage pas toujours malheureusement ! On oublie parfois que les goûts sont tellement variés ou incompatibles qu'il n'y a pas forcément d'écho. Mais si quelqu'un découvrait par curiosité cette musique et pouvait ressentir ce qu'elle m'a fait ce serait merveilleux

Marko a écrit:

Rien ne vaut le partage mais tout ne se partage pas toujours malheureusement ! On oublie parfois que les goûts sont tellement variés ou incompatibles qu'il n'y a pas forcément d'écho. Mais si quelqu'un découvrait par curiosité cette musique et pouvait ressentir ce qu'elle m'a fait ce serait merveilleux

je suis toujours partante pour découvrir du nouveau.. bien que je suis à l'instant en train de chercher une chanson de John Coltrane pour mettre à côté d'un extrait du livre que je viens de lire..
mais en ce qui en est le manque d'écho - ne pas désespérer