Arto Paasilinna [Finlande]

Je n'y avais pas réfléchi mais tu as très certainement raison, bix ; c'est le style qui nous emporte.

Ouai bof, le style, Flaubert, dostoievski, bien sur, c'est comme de comparé Antonioni et Fellini, le style et les brouillons ?
Et l'énergie, la truculence, l'humour (parceque dosto, j'aime bien mais coté humour c'est plutot anorexique).
Et puis le style ca veut dire quoi, que c'est beau , élégant , bien tourné ? c'est un mot que j'emploie quand je sait pas trop quoi dire, ça englobe mais au font c'est un peu le couteau suisse de la description littéraire.
Moi je suis content qu'il existe ce type et j'ai passé de bon moment avec lui, alors qu'il soit grand ou petit, immortelle ou pas je m'en contre fou. C'est comme ceux qui dise que Brel n'écrivait pas de poesie.
Vattanen c'est un hymne a la liberté et a tout ceux qui decide, un jour de bazardé cette vie ou s'emmerde, pour une autre plus folle , plus vraie.
Et a notre époque, ce genre d'idée, ça vaut de l'or, merci bien.

Pour moi le style c'est, au moins en partie, l'adéquation de la forme du dire à son contentu, ou plus simplement ce qui fait qu'on adhère à ce qu'on lit, qui le rend crédible, qu'on s'impatiente d'en savoir plus.
Cela est indissociable de la forme.
"
J'ai trouvé ça dans "le lièvre" mais pas dans les deux autres que j'ai lus (enfin je termine le 3).

Bien sûr que le style est important mais parfois, ce n'est pas le plus important, par exemple, pour les livres de Paasilinna, d'après ce que j'ai pu voir. A moins qu'un très mauvais style vienne gâcher tout le reste évidemment. Est-ce le cas chez Paasilinna ?

Epi a écrit:

Bien sûr que le style est important mais parfois, ce n'est pas le plus important, par exemple, pour les livres de Paasilinna, d'après ce que j'ai pu voir. A moins qu'un très mauvais style vienne gâcher tout le reste évidemment. Est-ce le cas chez Paasilinna ?

Pour moi non. Il n'a pas un mauvais style, c'est efficace, ça ne vise pas le beau, le profond, les mots qui roulent dans la bouche comme une gorgée de vin.
Lui, c'est plutôt littérature-vodka. Tu avales d'un coup, hop, tu fait aaaaarrrr, ça laisse une traînée de feu, et tu es content.

bix229 a écrit:

Avec Paasilinna, on a l' impression de lire des brouillons, un peu potaches un peu anars, sympas... sans plus...

C'est aussi l'impression qui me reste de ce que j'ai lu...Je n'ai pas envie d'aller plus loin.

coline a écrit:

bix229 a écrit:

Avec Paasilinna, on a l' impression de lire des brouillons, un peu potaches un peu anars, sympas... sans plus...

C'est aussi l'impression qui me reste de ce que j'ai lu...Je n'ai pas envie d'aller plus loin.

Hormis pour Le lièvre, c'est aussi mon sentiment. J'hésiterai un peu à m'y replonger. La traînée de feu, c'est seulement de temps en temps...

eXPie a écrit:

Lui, c'est plutôt littérature-vodka. Tu avales d'un coup, hop, tu fait aaaaarrrr, ça laisse une traînée de feu, et tu es content.

Oui, c'est un peu comme ça que je le vois aussi.

Les Dix Femmes de l’industriel Rauno Rämekorpi

Quatrième page de couverture :

Citation :

Rauno Rämekorpi, un riche industriel finlandais, fête ses soixante ans. Comme le veut la coutume, les invités ont afflué chez le héros du jour les bras chargés de cadeaux et de fleurs. Mais Mme Rämekorpi est allergique au pollen et Rauno se voit donc prié, à peine le dernier convive parti, de convoyer les fleurs à la décharge sans même prendre la peine d’ôter sa queue-de-pie. En chemin, l’heureux sexagénaire a soudain une bien meilleure idée : il offrira les bouquets à ses nombreuses maîtresses. Commence alors une tournée qui va mener ce noceur impénitent d’une alcôve à l’autre dans un déluge de libations et de bonne chère. Hilares, nous suivons les drôles de péripéties de ce vieux séducteur et de ses décapantes compagnes.
Le succès est tel que Rauno décide de réitérer sa généreuse virée à l’occasion des fêtes de fin d’année. Mais le vent semble entre-temps avoir tourné pour notre don Juan déguisé en Père Noël...
Une farce aux accents rabelaisiens, une réjouissante galerie de portraits de femmes victimes d’un héros qu’on adorera détester

Alors que j'avais passé un bon moment avec quelques uns des romans d'Arto Paasilinna (et surtout avec : La douce empoisonneuse et Petits suicides entre amis), impossible de dépasser les 30 premières pages de celui-ci....

eXPie a écrit:

Lui, c'est plutôt littérature-vodka. Tu avales d'un coup, hop, tu fait aaaaarrrr, ça laisse une traînée de feu, et tu es content.

Pffttt...voilà que même un bon coup de gnole ça me fait plus d'effet maintenant....
Pourtant après Des hommes de Mauvignier, ça m'aurait fait du bien....

Charlie a écrit:

Les Dix Femmes de l’industriel Rauno Rämekorpi

Quatrième page de couverture :

Citation :

Rauno Rämekorpi, un riche industriel finlandais, fête ses soixante ans. Comme le veut la coutume, les invités ont afflué chez le héros du jour les bras chargés de cadeaux et de fleurs. Mais Mme Rämekorpi est allergique au pollen et Rauno se voit donc prié, à peine le dernier convive parti, de convoyer les fleurs à la décharge sans même prendre la peine d’ôter sa queue-de-pie. En chemin, l’heureux sexagénaire a soudain une bien meilleure idée : il offrira les bouquets à ses nombreuses maîtresses. Commence alors une tournée qui va mener ce noceur impénitent d’une alcôve à l’autre dans un déluge de libations et de bonne chère. Hilares, nous suivons les drôles de péripéties de ce vieux séducteur et de ses décapantes compagnes.
Le succès est tel que Rauno décide de réitérer sa généreuse virée à l’occasion des fêtes de fin d’année. Mais le vent semble entre-temps avoir tourné pour notre don Juan déguisé en Père Noël...
Une farce aux accents rabelaisiens, une réjouissante galerie de portraits de femmes victimes d’un héros qu’on adorera détester

Alors que j'avais passé un bon moment avec quelques uns des romans d'Arto Paasilinna (et surtout avec : La douce empoisonneuse et Petits suicides entre amis), impossible de dépasser les 30 premières pages de celui-ci....

Ah, le seul Paasilinna que je n'ai pas encore lu... Ce n'est pas le meilleur, apparemment.
J'aurai soin d'avoir une bouteille de vodka à portée de main lorsque je le lirai, ça l'améliorera.

eXPie a écrit:

Charlie a écrit:

Les Dix Femmes de l’industriel Rauno Rämekorpi
Alors que j'avais passé un bon moment avec quelques uns des romans d'Arto Paasilinna (et surtout avec : La douce empoisonneuse et Petits suicides entre amis), impossible de dépasser les 30 premières pages de celui-ci....

Ah, le seul Paasilinna que je n'ai pas encore lu... Ce n'est pas le meilleur, apparemment.
J'aurai soin d'avoir une bouteille de vodka à portée de main lorsque je le lirai, ça l'améliorera.

Je suis comme toi, eXPie, Les Dix Femmes de l’industriel Rauno Rämekorpi doit être un des rares romans d'Arto Paasilinna que je n'ai pas encore lu. Je tiendrai compte de ton conseil de lecture et remettrai mon congélateur en service. ( La vodka est merveilleuse quand elle est devenue un peu liquoreuse par le froid )

Ce ne serait pas plutôt l'aqvavit la boisson la plus adéquate ?

Comme quoi la littérature peut mener à tout, même à l'alcoolisme, si on en abuse. Dons pas d'abus de Paasilinna.

Arabella a écrit:

Ce ne serait pas plutôt l'aqvavit la boisson la plus adéquate ?

Désolée de devoir te contredire, Arabella, mais en Finlande, l’alcool fort de prédilection est bien la vodka. L’aquavit se boit surtout en Norvège (e.g. Line) ou au Danemark (e.g. AalborgTaffel Aquavit). Ceci étant dit, la préférence des Finlandais, comme de tous les Scandinaves, va à la bière… et ce qui s’en suit n’est souvent pas beau à voir. Mais Arto Paasilinna est plutôt naturaliste et décrit peu les beuveries de ses contemporains, en tout cas je n’en ai pas le souvenir

Maline a écrit:

Arabella a écrit:

Ce ne serait pas plutôt l'aqvavit la boisson la plus adéquate ?

Désolée de devoir te contredire, Arabella, mais en Finlande, l’alcool fort de prédilection est bien la vodka. L’aquavit se boit surtout en Norvège (e.g. Line) ou au Danemark (e.g. AalborgTaffel Aquavit). Ceci étant dit, la préférence des Finlandais, comme de tous les Scandinaves, va à la bière… et ce qui s’en suit n’est souvent pas beau à voir. Mais Arto Paasilinna est plutôt naturaliste et décrit peu les beuveries de ses contemporains, en tout cas je n’en ai pas le souvenir

C'est plutôt le bonheur de pouvoir se siffler une bouteille de vodka, dans la nature, voire dans une rivière, au frais, pendant qu'un incendie fait rage...

Un plaisir sain et naturel en quelque sorte