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| Frédéric Dard ou...San Antonio | |
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Auteur | Message |
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Steven Zen littéraire
Messages : 4499 Inscription le : 26/09/2007 Age : 52 Localisation : Saint-Sever (Landes)
| Sujet: Re: Frédéric Dard ou...San Antonio Ven 21 Jan 2011 - 20:11 | |
| Y a t'il un Français dans la salle reste mon préféré de tous. Pour la description du cynisme des hommes politiques, pour l'espoir que suscite l'aventure du grand homme, pour le côté sordide du flic tueur de chats (qui plairait à Coline dans l'inventivité)... Il est vraiment complet ce roman. | |
| | | Steven Zen littéraire
Messages : 4499 Inscription le : 26/09/2007 Age : 52 Localisation : Saint-Sever (Landes)
| Sujet: Re: Frédéric Dard ou...San Antonio Dim 20 Fév 2011 - 12:10 | |
| Les eunuques ne sont jamais chauves
Je m'y suis remis. Une aventure du commissaire avec son lot de cadavres, son lot de femmes séduites et.... écrit en 1995.
J'avoue que je n'y ai rien trouvé de bien excitant, attirant. Même, et surtout, au niveau langagier, l'inventivité me semble absente. Béru déboule, avec sa faconde, son flot de parole, caricature du Béru. Sans juger Frédéric Dard sur ce roman-là (il en a écrit tellement, que ça semble normal que la qualité ne soit pas toujours là). Deux curiosités néanmoins : les premièrs chapitres où San-Antonio n'a pas son style habituel, déroulant un roman classique d'espionnage ; au point que je me suis demandé s'il ne s'agit pas d'un hors-série. Et le couple Béru qui débarque en Roumanie pour aider le commissaire, qui remplit sa mission et qui fuit en abandonnant leur rejeton monstrueux. Oubli qui aura son rôle dans la fin de l'histoire. Sans relancer un débat qui a dû accompagner l'auteur toute sa vie, dans ce roman, beaucoup plus que dans les autres que j'ai lu précédemment, je trouve que les femmes ont un rôle très "dégradant", soit putes, soit soumises. Et que si l'inventivité langagière n'est pas présente, si l'humour est très loin, il ne reste que ça qui saute aux yeux. | |
| | | Hexagone Envolée postale
Messages : 260 Inscription le : 18/01/2010 Age : 53 Localisation : Ile de France
| Sujet: Re: Frédéric Dard ou...San Antonio Jeu 24 Mar 2011 - 15:23 | |
| - Steven a écrit:
- Les eunuques ne sont jamais chauves
Je m'y suis remis. Une aventure du commissaire avec son lot de cadavres, son lot de femmes séduites et.... écrit en 1995.
J'avoue que je n'y ai rien trouvé de bien excitant, attirant. Même, et surtout, au niveau langagier, l'inventivité me semble absente. Béru déboule, avec sa faconde, son flot de parole, caricature du Béru. Sans juger Frédéric Dard sur ce roman-là (il en a écrit tellement, que ça semble normal que la qualité ne soit pas toujours là). Deux curiosités néanmoins : les premièrs chapitres où San-Antonio n'a pas son style habituel, déroulant un roman classique d'espionnage ; au point que je me suis demandé s'il ne s'agit pas d'un hors-série. Et le couple Béru qui débarque en Roumanie pour aider le commissaire, qui remplit sa mission et qui fuit en abandonnant leur rejeton monstrueux. Oubli qui aura son rôle dans la fin de l'histoire. Sans relancer un débat qui a dû accompagner l'auteur toute sa vie, dans ce roman, beaucoup plus que dans les autres que j'ai lu précédemment, je trouve que les femmes ont un rôle très "dégradant", soit putes, soit soumises. Et que si l'inventivité langagière n'est pas présente, si l'humour est très loin, il ne reste que ça qui saute aux yeux. On peut voir les choses sous différents angles, c'est vrai que Sana aime sauter sur le râble des femmes, mais je crois qu'il les aime profondément à commencer par sa mère. Elle à un peu une image mariale et les autres femmes peuvent passer pour des putes. Je crois que Dard à utiliser ce bi-polariqme animant un certain nombre d'homme. Ceci étant, il faut placer le commissaire dans son contexte, le milieu, un séducteur frenchie. Le plus honnête dans l'histoire c'est Béru. Toujours à trousser les femmes pendant que sa femme le fait cocu. Sur l'ensemble de l'oeuvre, il y a un équlibre sur le traitement des femmes. | |
| | | Hexagone Envolée postale
Messages : 260 Inscription le : 18/01/2010 Age : 53 Localisation : Ile de France
| Sujet: Fais gaffe à tes os. Jeu 24 Mar 2011 - 15:25 | |
| Olé ! Y a bon Sana, Cette fois ci notre commissaire se retrouve en charge d'un épineux dossier. Retrouver un criminel de guerre nazi, bras droit de Himmler. Un témoin a reconnu Luebig, sur un film d'actualité, qui participait à un meeting aérien. Peu d'éléments, ce n'est pas grave pour l'excellent Sana qui trouverait une épingle dans une meule de foin les yeux bandés et les mains liées. Le voici donc en quête de Luebig, avec Béru il a retrouvé sa trace en Espagne Va pour les castagnettes et la castagne. De fil en aiguille, Sana dénouera l'écheveau. Cas de conscience pour le commissaire, peut-il abattre l'homme qui lui a sauvé la vie ? T'inquiète Sana, Béru est là pour faire le boulot, consciencieusement et sans douleur. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Frédéric Dard ou...San Antonio Dim 24 Avr 2011 - 19:30 | |
| Ca mange pas de pain1970 Le commissaire San Antonio s'apprête à partir en vacances en compagnie de sa chère maman Félicie quand un riche industriel, gros chèque à l'appui, le charge de retrouver une mystérieuse enveloppe qu'un employé de banque a dérobé dans son coffre-fort avant de s'enfuir en Angleterre. Cette enquête londonienne va se révéler plus ardue que prévu et la personnalité et réactions du fuyard de plus en plus incompréhensibles. De plus, les sujets de la perfide Albion, du superintendant Mc Heckett de Scotland Yard aux gangsters en trench-coat à tronches improbables, en passant par des londoniennes mini-jupées et peu farouches, et des petites mamies à théière, vont donner du fil à retordre au séduisant commissaire (comme il se désigne lui-même), les embrouilles se succéder et les castagnes faire valser la porcelaine anglaise dans les salons... C'était le premier San Antonio que je lisais et ce fut une chouette découverte. L'enquête policière est divertissante avec ses rebondissements inattendus, mais ce qui en fait une lecture pleine de fantaisie et de bonne humeur, c'est surtout ce jeu constant avec la langue, les calembours, les digressions mi-sérieuses mi-foutraques, les notes de bas de page rigolotes, la gaudriole gourmande mais sans vulgarité, les pieds de nez au lecteur (souvent traité sans ménagement...), ce mélange d'argot et de langage relevé qui fait penser à Audiard aussi. L'entrée en scène de Bérurier arraché à ses vacances en caravane et qui se lance dans une tirade indignée au téléphone est une scène d'anthologie... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Frédéric Dard ou...San Antonio Mar 26 Juil 2011 - 18:30 | |
| Ca ne s'invente pas1973 Le commissaire San-Antonio assiste au grand concours inter-police annuel de Passage à Tabac, présidé par Bérurier, quand il apprend qu'un échange de drogue va s'opérer à l'issue de la rencontre de hockey sur glace France-Inde. C'est le début d'une enquête riche en péripéties et surtout en cadavres, que le lecteur ne risque pas de trouver dans " n'importe quel Gide ou Mauriac", arrivé au même nombre de pages: - Citation :
- Pendant que je vous déballe cinq cadavres et huit coup de théâtre homologués, ces Messieurs, effacés de la coiffe, vous distillent péniblement un projet d'adultère, une mort (naturelle) de grand-père, voire quelques menus souvenirs d'enfance comme nous en avons tous (et bien plus beaux que les leurs puisque ce sont les nôtres!)
Cette réjouissante aventure indienne débordante de calembours et de truculence mène donc San-A au pays de la faim, mais aussi des maharadjahs moustachus surchargés de bagouzes, princesses traîtresses au physique de déesses, fakirs squelettiques sur planches à clous, palais de marbre rose et éléphants de la même couleur. Et où un Bérurier pris pour Ganesh manque de périr sur le bûcher avec sa future veuve. Une fantaisie totale, avec toujours ces surprenantes digressions-cogitations sur la vie, la société, l'écriture, comme ici sur le point de suspension: - Citation :
- Prendre la place d'un bonhomme dont on ignore les motifs de son déplacement, requiert infiniment de prudence et un don très poussé du point de suspension. Fort t'heureusement, je suis un suspensionniste spontané. Dès que l'on m'enseigna, à l'école, les règles mouvantes de la ponctuation, je reconnus le point suspensif! Il était déjà en moi! A travers le fourmillement des virgules, des points-virgules et autres points en tout genre, je fus subjugué par ces trois petites crottes de mouche en ligne. Cet élan n'avait rien de maçonnique. Il procédait d'un besoin de me blottir. C'est le refuge de l'inexprimable! Le point de suspension, c'est ce qui vous reste à dire quand vous avez tout dit, donc l'essentiel! Une manière d'en finir avec sa pensée! Et aussi de la préserver. On peut s'y réfugier à tout instant de la conversation. Il est toujours disponible, d'une efficacité constante. Je crois que s'il n'avait pas existé, Georges Simenon l'aurait inventé! Il est simultanément évasif et précis, puisqu'il permet au lecteur d'emboîter sa pensée à celle de : l'auteur. Moi c'est bien simple: si un gouvernement totalitaire venait à proscrire le point de suspension, je n'écrirais plus qu'en braille!
Ce fut à nouveau un moment de lecture bien agréable et drôle. Merci à Rivela pour la découverte, et pour m'avoir sélectionné ces opus qui semblent être parmi les meilleurs de cette foisonnante série ! |
| | | rivela Zen littéraire
Messages : 3875 Inscription le : 06/01/2009 Localisation : Entre lacs et montagnes
| Sujet: Re: Frédéric Dard ou...San Antonio Mar 26 Juil 2011 - 18:59 | |
| Moi je dis un bouquin comme ça ne s'invente pas c'est direct dans la pléiade et je peux dire que le comité de la pléiade à l’unanimité serait d'accord pour pléiader toute l'oeuvre San-Antoniesque. J'aime bien les extraits que tu as cités Nezumi, c'est du bon Dard ce livre.. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Frédéric Dard ou...San Antonio Dim 31 Juil 2011 - 16:31 | |
| Monsieur Joos 1941
Ce recueil regroupant un petit roman et deux nouvelles ("Plaque Tournante" et "Vie à louer") m'a fait découvrir une toute autre facette de Frédéric Dard. Le récit le plus long est "Monsieur Joos".
Un soir, Monsieur Joos, tel un miracle à la soyeuse barbe blonde et aux lunettes d'or, débarque dans la vie des Faurère, jeune couple d'épiciers des faubourgs lyonnais et il la bouleverse à jamais. Il leur propose d'investir dans leur commerce et de lui faire prendre l'essor dont ils rêvent. Mais qui est vraiment cet homme très fortuné qui se dit d'origine hollandaise ? Pourquoi s'intéresse t'il tant aux Faurère et quels sont ces services qu'il va leur demander en échange ? Cette fable sociale noire illustre à la fois le vieux mythe du pacte avec le diable et le proverbe "l'argent ne fait pas le bonheur". Les Faurère connaissent une soudaine prospérité, mais discorde et insatisfaction vont apparaître au sein de ce couple uni qui se déchire maintenant au sujet du généreux mais inquiétant bienfaiteur. Dès le début on sent que ce récit s'achemine inéluctablement vers la tragédie mais le suspense est maintenu jusqu'à la fin. J'ai apprécié l'efficacité dramatique de l'écriture, le soin apporté à l'analyse psychologique, la description évocatrice du cadre, les faubourgs ouvriers d'avant-guerre, à cheval entre la campagne et la grande ville. J'ai été surprise aussi, car ce roman et les deux nouvelles (récompensés par le prix Lugdunum 1941) sont vraiment bien maîtrisés pour un écrivain d'à peine 20 ans et ils m'ont tout de suite rappelé Simenon.
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| | | colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| Sujet: Re: Frédéric Dard ou...San Antonio Mer 22 Fév 2012 - 10:24 | |
| Tango Chinetoque (1965) Ce sont les personnages qui créent l’aventure. Avec San Antonio et le Bérurier, le train s’emballe. A peine réveillés, les voilà embarqués pour une mission dans le désert du Sin Kiang, en Chine, décision prise sur un coup de tête entre la quinzième et la seizième tournée qu’ils s’offrent dans leur troquet habituel. Sitôt arrivés en Chine, les voilà pris en traque et forcés à se remuer les fesses pour échapper à leurs poursuivants. Sur leur route, ils se lieront d’amitié avec un mouton, que la faim les poussera parfois à confondre avec un chop suey, et parviendront à dénicher une base de lancement chinoise. La mission a-t-elle été menée à bien ? Peu importe, tout ce qui compte c’est de rentrer au bercail en traversant le ciel à bord d’une fusée, tout naturellement. La surenchère ne fait pas peur à Frédéric Dard et surprend à peine. Les pensées de San Antonio ne s’imposent aucune limite, ni dans le fond, ni dans la forme. L’argot et les jeux de mots transforment la langue en un pot-pourri qui brasse de multiples origines et surtout beaucoup d’originalité. Le plaisir ne naît pas tant des propos en eux-mêmes que de leur musicalité. S’il était possible de mettre en scène les aventures totalement extraordinaires vécues par San Antonio dans ce livre, les dialogues se déploieraient dans tout leur éclat dans le cadre du milieu théâtral… « On se répartit les effusions, on se distribue l’émotion, on se l’émiette, on se la fait goûter, on se l’entre-grume, on se la lèche, on se la boit, on se la décerne, on se la cerne, on y patauge, on la distille, on l’alimente, on l’éclabousse. D’autres bras m’enlacent, d’autres lèvres me composent. Je pleure aussi. J’ai le malheur qui ronronne dans ma poitrine comme le moteur d’un rasoir électrique. »Ce livre est absurde, fatigant, épuisant, comme une fête endiablée à laquelle on aimerait quand même bien participer... Il présente un San Antonio qui fait figure de modèle d’héroïsme bien malgré lui : héros qui rate beaucoup de choses mais qui ne perd pas son aura grâce à sa capacité de riposter en dégainant son humour et son insouciance. San Antonio incarne une philosophie à lui seul : celle de la rédemption par le verbe comique. Et ce Tango Chinetoque en est une illustration brillante ! « Notre boussole est morte ! Nos couvertures n’existent plus. Nous voici dépouillés jusqu’à l’os. Nous n’avons même plus de poils occultes. » | |
| | | Heyoka Zen littéraire
Messages : 5026 Inscription le : 16/02/2013 Age : 36 Localisation : Suède
| Sujet: Re: Frédéric Dard ou...San Antonio Mer 11 Sep 2013 - 14:35 | |
| - Citation :
- A peine ai-je franchi le seuil que je m'arrête, pétrifié par la surprise : la môme Danièle gît au bas de l'escalier, la tête sur le carrelage du vestibule. Elle a la coquille fêlée et une mare de sang achève de se figer. Je m'agenouille auprès de la pauvrette et je glisse la main entre ses roberts. Partie sans laisser d'adresse.
Lu en audio par Julien ALLOUF qui est absolument exquis !Quel plaisir d’avoir retrouvé la gouaille de San-Antonio après 8 ans d’absence où j’ai eu l’outrecuidance de faire comme s’il n’existait pas. Honte à moi ! J’en avais presque oublié la drôlerie de ses enquêtes et le pauvre Béru, qui s’empêtre encore une fois dans des situations complètement loufoques. Mais la palme revient au vocabulaire et à l’écriture imagée de Frédéric Dard qui nous régale de son argot fleuri. J’ai lu dans le fil que les San-Antonio s’adressent plutôt à un lectorat masculin... Soit c’est faux, soit je suis un masculin raté, soit une féminine totalement à côté de ses pompes. " L’ivrognesse était une dame qui n’avait pas besoin de bigoudis pour friser la soixantaine. " | |
| | | Heyoka Zen littéraire
Messages : 5026 Inscription le : 16/02/2013 Age : 36 Localisation : Suède
| Sujet: Re: Frédéric Dard ou...San Antonio Mer 11 Sep 2013 - 14:35 | |
| Queenie tu as déjà goûté ? Je pense que ça te plairait.
La nourriture, c'est le secret de la réussite. Un mec qui sait bâfrer sait vivre et un homme qui sait vivre enchetibre les autres, ceux qui sont au Vittel et aux carottes Vichy. | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Frédéric Dard ou...San Antonio Mer 11 Sep 2013 - 19:28 | |
| - Heyoka a écrit:
- Soit c’est faux, soit je suis un masculin raté, soit une féminine totalement à côté de ses pompes.
Toi, tu es prête à regarder Robocop. | |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: Frédéric Dard ou...San Antonio Jeu 12 Sep 2013 - 8:20 | |
| - Heyoka a écrit:
- Queenie tu as déjà goûté ? Je pense que ça te plairait.
La nourriture, c'est le secret de la réussite. Un mec qui sait bâfrer sait vivre et un homme qui sait vivre enchetibre les autres, ceux qui sont au Vittel et aux carottes Vichy. Jamais essayé. Mes propres a priori (construit, je crois, à partir d'un rejet légèrement méprisant de la part de ma mère), j'ai légèrement peur que le côté argotique me bassine rapidement (jamais pu lire plus de 50 pages de Zazie dans le métro à cause de ça, par exemple). Mais, je devrais essayer. Va falloir me conseiller le best of the best (s'il y a une différence de qualité entre les uns et les autres). - eXPie a écrit:
- Heyoka a écrit:
- Soit c’est faux, soit je suis un masculin raté, soit une féminine totalement à côté de ses pompes.
Toi, tu es prête à regarder Robocop. Tiens... Parce que Robocop est dans la confusion des genres ? Tu trouves que Robocop a une allure de travesti ou de transsexuel ? | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Frédéric Dard ou...San Antonio Jeu 12 Sep 2013 - 18:13 | |
| - Heyoka a écrit:
- J’ai lu dans le fil que les San-Antonio s’adressent plutôt à un lectorat masculin...
Soit c’est faux, soit je suis un masculin raté, soit une féminine totalement à côté de ses pompes.
Je crois que les femmes comme les hommes peuvent apprécier, du moment qu'ils aiment la gouaille, la truculence, l'invention verbale, la fantaisie débridée et ne sont pas choqués par les scènes de sexe et l'humour scato. Je n'ai découvert son univers que récemment, mais je me suis bien poilée avec chaque aventure. J'ai dans ma PAL Les vacances de Bérurier. |
| | | colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| Sujet: Re: Frédéric Dard ou...San Antonio Ven 13 Sep 2013 - 14:04 | |
| - Heyoka a écrit:
Soit c’est faux, soit je suis un masculin raté, soit une féminine totalement à côté de ses pompes. On peut ouvrir un groupe de parole si tu veux " L’ivrognesse était une dame qui n’avait pas besoin de bigoudis pour friser la soixantaine. " [/quote] - Queenie a écrit:
Mes propres a priori (construit, je crois, à partir d'un rejet légèrement méprisant de la part de ma mère), j'ai légèrement peur que le côté argotique me bassine rapidement (jamais pu lire plus de 50 pages de Zazie dans le métro à cause de ça, par exemple).
Ouais mais Zazie dans le métro c'est quand même de la caque (en tout cas incomparable à San Antonio !) | |
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