Signatures des membres

Tu peux tomber dessus par hasard dans...un livre?

J'ai suivi le conseil ! et comme j'ai des bonnes choses sur mes étagères...

Sauvé par BB !

toujours !

ArturoBandini a écrit:

« L'homme en pleine santé ne décrit pas ce qu'il veut et ce qu'il aime ; mais il veut et il aime ; et c'est par l'art qu'il communique aux autres la joie qu'il éprouve à vouloir et à aimer. »

Richard Wagner.

Je ne sais pas depuis quand Arturo a cette signature....une bonne raison pour écouter la musique maintenant ?

Je l'avais changée avant de partir. Une bonne raison pour tout un tas de chose. Et pourquoi pas écouter la chevauchée des Walkyries. Soyons fous

J'adhère pleinement à la signature de Bédoulène, et j'irai même plus loin en ajoutant "au moins des deux tiers ..."

Celui qui ne dispose pas des deux tiers de sa journée pour soi est un esclave. » Friedrich Nietzsche

pôvres de nous !   (je crois qu'il faut que tu prévois un autre voyage )

ArturoBandini a écrit:

J'adhère pleinement à la signature de Bédoulène, et j'irai même plus loin en ajoutant "au moins des deux tiers ..."    

Celui qui ne dispose pas des deux tiers de sa journée pour soi est un esclave. » Friedrich Nietzsche

Ah Nietzche. ...Quand tu nous tiens !

Bédoulène a écrit:

pôvres de nous !   (je crois qu'il faut que tu prévois un autre voyage )

Ma vie est un long voyage, je repars début avril aux antipodes ... J'en reparlerai

églantine a écrit:

ArturoBandini a écrit:

J'adhère pleinement à la signature de Bédoulène, et j'irai même plus loin en ajoutant "au moins des deux tiers ..."    

Celui qui ne dispose pas des deux tiers de sa journée pour soi est un esclave. » Friedrich Nietzsche

Ah Nietzche. ...Quand tu nous tiens !

Eh oui ...

Je suis d'accord avec Bohumil Hrabal et Hanta, pour le coup

Citation :

"Un bon livre n'est pas fait pour endormir le lecteur mais pour qu'il saute de son lit et qu'il coure en caleçon taper sur la gueule de l'auteur ."

Vu que j'aime expliquer mes choix (ceux qui ont lu ma LAL le savent. ^^), je viens donner un peu de contexte sur mes signatures.

Daniel Pennac a écrit:

Le verbe lire ne supporte pas l'impératif. Aversion qu'il partage avec quelques autres : le verbe "aimer"... le verbe "rêver"...

L'incipit de Comme un roman de Daniel Pennac. J'adore cet incipit parce qu'il pose le ton et qu'il exprime pour moi une vérité fondamentale : le lecteur boulimique que j'ai toujours été n'a jamais supporté l'obligation de lire quoi que ce soit.

Ray Bradbury a écrit:

You must stay drunk on writing so reality cannot destroy you.

J'adore cette citation de Bradbury (tirée de l'excellent Zen in the art of writing parce qu'elle résume une philosophie de vie, en quelque sorte. Pour Bradbury, il faut écrire pour survivre. Pas question d'après lui de cacher sa "sensibilité" d'écrivain dans l'alcool ou le stupre : non, on reste dans les bases, l'écriture elle-même.

Albert Camus a écrit:

C'est pourquoi les vrais artistes ne méprisent rien ; ils s'obligent à comprendre au lieu de juger.

Cette phrase, extraite du discours de Camus pour son Nobel, a été depuis que je la connais un objectif de vie. Évidemment, je juge trop vite et trop facilement. Mais à chaque fois, je m'efforce de me souvenir de ces mots d'un homme bien plus sage que moi, et de chercher à comprendre le pourquoi plutôt qu'à rejeter en bloc.

Terry Pratchett a écrit:

Le cinquième cavalier [de l'apocalypse] se lança dans sa chevauchée, et une légère odeur de fromage le suivait

J'adore cette phrase parce qu'elle définit presque pour moi la puissance de Pratchett : combiner le dramatique et les réflexions profondes (avec le cavalier de l'apocalypse) avec l'humour satirique génial (parce que le cinquième cavalier a bossé dans la laiterie avant de revenir pour l'Apocalypse ^^).

Nouvelles signatures, nouvelles explications :

Victor Hugo a écrit:

Si l'on résume ce que nous avons indiqué jusqu'ici très sommairement en négligeant mille preuves et aussi mille objections de détail, on est amené à ceci: que l'architecture a été jusqu'au quinzième siècle le registre principal de l'humanité, que dans cet intervalle il n'est pas apparu dans le monde une pensée un peu compliquée qui ne se soit faite édifice, que toute idée populaire comme toute loi religieuse a eu ses monuments; que le genre humain enfin n'a rien pensé d'important qu'il ne l'ait écrit en pierre.

Parce que ce moment de Notre-Dame de Paris est celui où j'ai compris la volonté d'Hugo avec ce roman, où j'ai vu pourquoi toutes ces descriptions et cette volonté de donner la vue du Paris de l'époque au lecteur. Et en plus, ce passage m'ouvre avec fascination une idée qui rend l'architecture bien plus intéressante à mes yeux.

Victor Hugo a écrit:

Condamnés tous à mort avec des sursis indéfinis, c'est pour nous un objet de curiosité étrange et douloureuse, que l'infortuné qui sait précisément à quelle heure son sursis doit être levé

Celle-là est liée au fait que je sois thanatophobe et que ces mots expriment parfaitement à la fois ma peur et ma fascination pour la mort.

ta dernière signature me rappelle les mots de Panisse dans la trilogie de Pagnol : De mourir ça ne me fait rien. Mais ça me fait peine de quitter la vie.

avec son fil, je change de signature


Autrefois, l'homme avait peur de l'avenir, aujourd'hui l'avenir a peur des hommes !

Anise Koltz